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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 08:43

Rien n’est solide « Tout est énergie »

De Claire C. | 23 mars 2015

4 commentaires

Rien n’est solide « Tout est énergie »

Des physiciens lauréats du prix Nobel ont prouvé sans le moindre doute que le monde physique est une vaste mer d’énergie qui projette abondamment en partance et à destination en millisecondes, encore et encore.

Rien n’est solide .

Rien n est solide

Tel est le monde de la physique quantique.

Ils ont prouvé que les pensées regroupent solidement le champ d’énergie qui est en constante évolution dans les objets que nous voyons.

Alors pourquoi voyons-nous une personne au lieu d’un clignotement d’énergie ?

Pensez à une bobine de film.

Un film regroupe environ 24 images par seconde. Chaque image est séparée par un espace. Cependant, en raison de la vitesse à laquelle une image remplace une autre, nos yeux croient voir une image continue et en mouvement.

Pensez à la télévision

Un tube de télévision est simplement un tube avec des tas d’électrons qui frappent l’écran d’une certaine manière, créant l’illusion de la forme et du mouvement.

C’est ce que sont les objets de toute façon. Vous avez 5 sens physiques (vue, ouïe, toucher, odorat et goût).

Chacun de ces sens a un spectre spécifique (par exemple, un chien n’entend pas les mêmes bruits que vous ; un serpent voit un autre spectre de lumière que vous, et ainsi de suite).

En d’autres termes, l’ensemble des sens perçoit la mer d’énergie à partir d’un certain point de vue limité et constitue une image à partir de ça.

Ce n’est ni complet ni précis. C’est juste une interprétation.

Toutes nos interprétations sont fondées uniquement sur notre « mappemonde interne » de la réalité dans laquelle nous vivons, et non sur la vraie vérité. Notre « mappemonde » est le résultat d’expériences collectives de notre vie personnelle.

Nos pensées sont liées à cette énergie invisible et elles déterminent ce que l’énergie forme. Vos pensées changent littéralement l’univers sur une base de particule par particule pour créer votre vie physique.

Regardez autour de vous.

Tout ce que vous voyez dans notre monde physique à commencé par une idée, une idée qui a grandi car elle a été partagée et exprimée, jusqu’à grandir suffisamment dans un objet physique grâce à plusieurs étapes.

Vous devenez littéralement ce à quoi vous pensez le plus.

Votre vie devient ce que vous avez imaginé et cru.

Le monde est littéralement votre miroir, vous permettant de découvrir sur le plan physique ce que vous détenez comme votre vérité… jusqu’à ce que vous la changiez.

La physique quantique nous montre que le monde n’est pas la chose difficile et immuable qu’il semble être. Au lieu de cela, c’est un endroit très flexible construit en continu grâce aux pensées individuelles et collectives.

Ce que nous pensons être vrai est vraiment une illusion, un peu comme un tour de magie.

Heureusement, nous avons commencé à découvrir cette illusion et le plus important, de quelle façon la changer.

De quoi est fait notre corps ?

Il y a neuf systèmes dans le corps humain, dont le circulatoire, le digestif, l’endocrinien, le musculaire, le nerveux, le reproductif, le respiratoire, le squelettique, et l’urinaire.

De quoi sont-ils faits ?

De tissus et d’organes.

De quoi sont faits les tissus et les organes ?

De cellules.

De quoi sont faites les cellules ?

De molécules.

De quoi sont faites les molécules ?

D’atomes.

De quoi sont faits les atomes ?

De particules subatomiques.

De quoi sont faites les particules subatomiques ?

D’énergie !

Rien n’est solide : « Tout est énergie »

Rien n est solide

Vous et moi sommes purement de l’énergie et de la lumière sous sa forme la plus belle et la plus intelligente. Cette énergie est en constante évolution sous la surface et vous contrôlez tout avec votre puissant esprit.

Vous êtes un être humain puissant.

Si vous pouviez vous voir sous un puissant microscope électronique et mener d’autres expériences sur vous-même, vous verriez que vous êtes fait d’un groupe d’énergie en évolution sous forme d’électrons, de neutrons, de photons et ainsi de suite.

Et Donc tout ce qui vous entoure. La physique quantique nous indique que c’est le fait d’observer un objet qui l’amène à être là et la façon dont nous l’observons.

Un objet n’existe pas indépendamment de son observateur ! Donc, comme vous pouvez le voir, votre observation, l’attention que vous portez sur quelque chose, et votre intention, crée littéralement cette chose.

C’est prouvé scientifiquement.

Votre monde est fait de pensée, d’esprit et de corps.

Chacun de ces trois, la pensée, l’esprit et le corps, a une fonction qui lui est propre et n’est pas partagé avec un autre. Ce que vous voyez avec vos yeux et ce que vous expérimentez avec votre corps est le monde physique, que nous appellerons le Corps. Le Corps est un effet, créé par une cause.

Cette cause est la Pensée.

Le Corps ne peut pas créer. Il peut seulement ressentir… c’est son unique fonction. La Pensée ne peut pas ressentir… elle peut seulement réfléchir, créer et interpréter. Elle a besoin d’un monde de relativité (le monde physique, le Corps) pour ressentir.

L’Esprit est en effet ce qui donne vie à la Pensée et au Corps.

Le Corps n’a pas le pouvoir de créer, même s’il donne l’illusion de pouvoir le faire. Cette illusion est la cause de beaucoup de frustration. Le Corps est uniquement un effet et n’a pas le pouvoir de provoquer ou de créer.

La clé avec toutes ces informations est de savoir comment apprendre à voir l’univers différemment de maintenant, de sorte à ce que tout ce que vous désirez vraiment puisse se manifester.

 

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 12:40
La Commission Européenne a déclaré la guerre aux pauvres

Stathis Diomidis

Source : avgi.gr

Mis à jour le 27.03.2015

 

Le journaliste Paul Mason a fait une révélation effrayante sur le Channel  4. Il a révélé que la Commission Européenne par l’intermédiaire de Declan Costello, le directeur général de la direction des affaires économiques et financières et membre de l’équipe technique en charge de l’observation de la Grèce d’ « ancien » troïka, a envoyé une lettre au ministère grec des Finances en exigeant que le Parlement grec ne vote pas les projets de loi sur la crise humanitaire et sur le règlement des dettes échues envers les autorités fiscales et des fonds d’assurances, un projet de loi afin d’ aider les contribuables à régler leurs dettes en 100 mensualités. Plus précisément M. Costell indique que si les projets de loi n’étaient pas examinés par des équipes techniques de l’UE, on considérait que le gouvernement grec, qui a été élu légalement, adopte des actions unilatérales. « Faire autrement serait agir unilatéralement et de manière fragmentaire, ce qui ne serait pas cohérent avec les engagements pris, notamment à l’Eurogroupe du 20 février et il y aura des conséquences» a-t-il ajouté.

Avec ce «veto – commande – chantage» l’UE totalement soumise au dur expansionnisme allemand, elle déclare officiellement la guerre aux pauvres et aux gouvernements européens qui osent donner toute forme de soulagement aux misérables et persécutés.

Bien que près de 20% des citoyens européens et près de 35% des Grecs vivent en dessous du seuil de pauvreté, la direction de l’Union européenne tente d’interdire toute forme de soulagement aux plus démunis. Et bien sûr, elle interdit la droite d’un gouvernement légalement élu de soutenir les populations pauvres.

Plus tôt, un néerlandaise diplômé de l’économie rurale et président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem avait menacé la Grèce avec le scénario chypriote. Il avait pris le relais de M. Schäuble, qui n’a pas hésité à parler d’une manière  péjorative et insultante pour le gouvernement grec et le Premier ministre. Il ne peut pas accepter que le peuple grec a mis à l’écart ses collaborateurs, comme Samaras, Venizelos et Hardouvelis, et il a voté contrairement à ce qu’il demandait.

Martin Schulz le Président du Parlement européen, donne le bon exemple, en exigeant à chaque occasion par le Premier ministre grec de virer M. Panos Kamenos, chef du parti Grecs Indépendants (ANEL) et ministre de la Défense et de se coaliser avec son élu M. Stavros Theodorakis, interférant crûment dans les affaires intérieures du pays.

L’évolution actuelle montre d’une manière tragique comment la vision de l’Europe des peuples est devenue un cauchemar et comment le bélier politique de l’expansionnisme allemand a imposé une «monarchie démocratique» ayant comme monarque l’élite allemande.

Essayer de démanteler l’Etat-providence en Europe est un choix stratégique de l’élite allemande qui va utiliser tous les moyens, légaux et illégaux de le faire. C’ est pourquoi les peuples européens, solidaires avec le peuple grec, qui en ce moment est menacé et exposé aux attaques préméditées, doivent résister et lutter pour la démocratie et la dignité, car le totalitarisme est maintenant imminent …

 

 

Traduction du grec : Athina Vlachaki

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 19:50

 

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 10:37
Lorsque Marion Maréchal-Le Pen a posé ces questions à l'assemblée la seule réponse de la ministre concernée, Marisole Touraine, a été: vous êtes là pour inciter à la haine et à la discrimination... Q U E S T I O N S G E N A N T E S : 1) Où est la justice sociale quand on repousse l'âge légal de la retraite alors que tout étranger de 65 ans n'ayant jamais travaillé ni cotisé en France, a droit à une retraite de 780 euros par mois dès son arrivée ? 2) Où est la justice sociale quand une femme de paysan ayant travaillé 50 ans à la ferme, n'a pas droit à ces 780 euros au prétexte que son mari et elle dépassent le plafond de 1200 euros de minimum vieillesse pour un couple ? 3) Où est la justice sociale quand la sécurité sociale en faillite continue de payer à l'étranger, sans le moindre contrôle, des retraites à d'innombrables centenaires disparus depuis des lustres ? 4) Où est la justice sociale quand l'Aide Médicale d'Etat soigne 220.000 sans papiers chaque année, à raison de 3.500 euros par malade, alors que la sécurité sociale ne dépense « que » 1.600 euros par affilié qui travaille et cotise ? 5) Où est la justice sociale quand des étrangers bénéficient de la CMU et d'une mutuelle gratuite, alors que 5 millions de Français n'ont pas de mutuelle, trop riches pour bénéficier de la mutuelle CMU mais trop pauvres pour s'en payer une ? 30% des Français ont différé leurs soins en 2011 ! 6) Où est la justice sociale quand on sait que 10 millions de fausses cartes Vitale sont en circulation et permettent de soigner des milliers d'étrangers sous une fausse identité, au détriment des ayants droit ? 7) Où est la justice sociale quand la France entretient des milliers de polygames, certains d'entre eux percevant plus de 10 000 euros par mois sans travailler, alors que la polygamie est interdite et que nos comptes sociaux sont dans le rouge ? 8) Où est la justice sociale quand une famille nombreuse étrangère est prioritaire pour un logement social, alors qu'un jeune couple français doit attendre sept ou huit ans son premier logement pour avoir un enfant ? 9) Où est la justice sociale quand on sait qu'un million de faux passeports, donnant droit à la manne sociale, sont en circulation sur les sept millions de passeports biométriques soi-disant « infalsifiables » ? 10) Où est la justice sociale quand un Français né à l'étranger doit prouver sa nationalité à l'administration, ce qui se traduit souvent par un véritable parcours du combattant, alors qu'on brade chaque année la nationalité française avec des milliers de mariages blancs ? 11) Où est la justice sociale quand on veut donner le droit de vote aux étrangers, alors que nos élus ont confisqué aux citoyens leur « non » au référendum sur la Constitution européenne et que des millions d'électeurs, de droite ou de gauche, ne sont pas représentés au Parlement ? 12) Où est la justice sociale quand on accueille chaque année plus de 200.000 étrangers non qualifiés, dont notre économie n'a nul besoin, alors que la pauvreté augmente, que nous avons près de 5 millions de sans-emplois et que le chômage atteint déjà 40% chez la population immigrée ? 13) Où est la justice sociale quand le contribuable finance des associations qui ne combattent que le racisme à sens unique alors que le racisme anti-français est systématiquement ignoré et les plaintes classées sans suite ? 14) Où est la justice sociale quand on condamne un journaliste pour avoir énoncé une vérité sur la délinquance étrangère, alors que des rappeurs incitant à la haine ne sont jamais inquiétés au nom de la liberté d'expression ? 15) Où est la justice sociale quand la délinquance explose et que les droits des voyous passent avant ceux des victimes ? Car si l'intégration a totalement échoué, c'est tout simplement parce que nos dirigeants ont confondu antiracisme et acceptation de l'autre, avec le renoncement à nos valeurs. Il ne fallait rien changer au moule républicain qui a permis depuis des siècles à des millions d'immigrés de devenir des citoyens français. Les règles d'intégration qui ont fait leur preuve avec des générations d'immigrés étaient la force de la République. La faute majeure de nos élus est de les avoir ignorées. FAITES PARTAGER CE MESSAGE, à moins que vous soyez en osmose avec tout ce qui vous entoure !

 

 

Lorsque Marion Maréchal-Le Pen a posé ces questions à l'assemblée la seule réponse de la ministre concernée, Marisole Touraine, a été: vous êtes là pour inciter à la haine et à la discrimination...
Q U E S T I O N S G E N A N T E S :
1) Où est la justice sociale quand on repousse l'âge légal de la retraite alors que tout étranger de 65 ans n'ayant jamais travaillé ni cotisé en France, a droit à une retraite de 780 euros par mois dès son arrivée ?
2) Où est la justice sociale quand une femme de paysan ayant travaillé 50 ans à la ferme, n'a pas droit à ces 780 euros au prétexte que son mari et elle dépassent le plafond de 1200 euros de minimum vieillesse pour un couple ?
3) Où est la justice sociale quand la sécurité sociale en faillite continue de payer à l'étranger, sans le moindre contrôle, des retraites à d'innombrables centenaires disparus depuis des lustres ?
4) Où est la justice sociale quand l'Aide Médicale d'Etat soigne 220.000 sans papiers chaque année, à raison de 3.500 euros par malade, alors que la sécurité sociale ne dépense « que » 1.600 euros par affilié qui travaille et cotise ?
5) Où est la justice sociale quand des étrangers bénéficient de la CMU et d'une mutuelle gratuite, alors que 5 millions de Français n'ont pas de mutuelle, trop riches pour bénéficier de la mutuelle CMU mais trop pauvres pour s'en payer une ? 30% des Français ont différé leurs soins en 2011 !
6) Où est la justice sociale quand on sait que 10 millions de fausses cartes Vitale sont en circulation et permettent de soigner des milliers d'étrangers sous une fausse identité, au détriment des ayants droit ?
7) Où est la justice sociale quand la France entretient des milliers de polygames, certains d'entre eux percevant plus de 10 000 euros par mois sans travailler, alors que la polygamie est interdite et que nos comptes sociaux sont dans le rouge ?
8) Où est la justice sociale quand une famille nombreuse étrangère est prioritaire pour un logement social, alors qu'un jeune couple français doit attendre sept ou huit ans son premier logement pour avoir un enfant ?
9) Où est la justice sociale quand on sait qu'un million de faux passeports, donnant droit à la manne sociale, sont en circulation sur les sept millions de passeports biométriques soi-disant « infalsifiables » ?
10) Où est la justice sociale quand un Français né à l'étranger doit prouver sa nationalité à l'administration, ce qui se traduit souvent par un véritable parcours du combattant, alors qu'on brade chaque année la nationalité française avec des milliers de mariages blancs ?
11) Où est la justice sociale quand on veut donner le droit de vote aux étrangers, alors que nos élus ont confisqué aux citoyens leur « non » au référendum sur la Constitution européenne et que des millions d'électeurs, de droite ou de gauche, ne sont pas représentés au Parlement ?
12) Où est la justice sociale quand on accueille chaque année plus de 200.000 étrangers non qualifiés, dont notre économie n'a nul besoin, alors que la pauvreté augmente, que nous avons près de 5 millions de sans-emplois et que le chômage atteint déjà 40% chez la population immigrée ?
13) Où est la justice sociale quand le contribuable finance des associations qui ne combattent que le racisme à sens unique alors que le racisme anti-français est systématiquement ignoré et les plaintes classées sans suite ?
14) Où est la justice sociale quand on condamne un journaliste pour avoir énoncé une vérité sur la délinquance étrangère, alors que des rappeurs incitant à la haine ne sont jamais inquiétés au nom de la liberté d'expression ?
15) Où est la justice sociale quand la délinquance explose et que les droits des voyous passent avant ceux des victimes ? Car si l'intégration a totalement échoué, c'est tout simplement parce que nos dirigeants ont confondu antiracisme et acceptation de l'autre, avec le renoncement à nos valeurs. Il ne fallait rien changer au moule républicain qui a permis depuis des siècles à des millions d'immigrés de devenir des citoyens français. Les règles d'intégration qui ont fait leur preuve avec des générations d'immigrés étaient la force de la République. La faute majeure de nos élus est de les avoir ignorées.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 12:14

Vu sur : http://www.atlantico.fr/decryptage/etrange-blackout-saccage-tribunal-administratif-toulouse-gilles-gaetner-2036739.html

link

 

C’est un fait divers, si l’on peut l’appeler ainsi, dont personne ou presque, ne parle. Et pourtant, il est d’une particulière gravité. Pour la première fois, depuis que la France se voit touchée par une série de dégradations, d’actes racistes, antisémites et d’attentats, un bâtiment judiciaire a fait l’objet d’un saccage en bonne et due forme. Cela s’est passé au Tribunal administratif de Toulouse, où sur quatre étages, bureaux de magistrats, de greffiers ont été littéralement vandalisés, vraisemblablement lors du week-end du 8 au 9 mars.

Le lundi matin, vers 6 heures 30, les pompiers sont appelés pour un dégât des eaux au Tribunal. Ils sont abasourdis. La juridiction baigne dans l’eau. Visiblement au cours de la nuit, les robinets de l’ensemble du bâtiment ont été sciemment ouverts. L’eau a coulé plusieurs heures durant, abîmant sols et faux-plafonds…

Mais le pire est à venir : des dossiers sont éparpillés, parfois déchirés, des photocopieurs ont été renversés, des bureaux visités… Et surtout, sur les quatre étages apparaissent sous forme de tags, les mêmes inscriptions à la bombe de peinture noire : "Le prophète te jugera" ou encore "Avertissement." Le nom d’une magistrate, de confession musulmane, est même écrit sur les murs. Comme ceux de fonctionnaires de police. Les menaces de mort sont à peine voilées. Passé le moment de stupeur, le personnel prend vite conscience que ce saccage n’est sans doute pas le fait d’une bande de jeunes voyous et désoeuvrés… Non, cette intrusion, la nuit, survenue, coïncidence, la veille de la visite du vice-président du Conseil d’Etat, Jean-Marc Sauvé- aurait plutôt pour auteurs des individus connaissant parfaitement les lieux. On comprend pourquoi : le Tribunal administratif de Toulouse, qui couvre les départements de l’Ariège, l’Aveyron, la Haute-Garonne, le Tarn et la Haute-Garonne, outre six chambres chargées du contentieux dans divers domaines (logement, marchés, fonction publique, collectivités locales etc…), statue sur un important contentieux consacré au droit des étrangers.

Pour l’année 2014, comme l’a rappelé La Dépêche, l’un des rares journaux à avoir évoqué ce saccage ahurissant, 6 196 affaires ont été jugées, dont 1853 portant sur le droit des étrangers, parmi lesquelles 514 mesures d’éloignement…Or, certaines reconduites à la frontière ont dû fortement déplaire. D’où une possible vengeance qui aurait débouché sur une action violente. C’est en tout cas une hypothèse sur laquelle travaille de la Brigade de répression du banditisme de Toulouse.

Alors qu’il eut été normal de mettre en vacances le Tribunal pendant au moins une semaine, le temps de le remettre en état, rien n’a été fait. N’oublions pas le drame de Charlie Hebdo nous a dit un syndicaliste policier. C’est bien pour cette raison que l’Unsa-Police "demande aux pouvoirs publics de ne pas prendre ces menaces à la légère et d’assurer protection et assistance aux victimes de ces menaces." D’ailleurs, à propos de sécurité, le Tribunal n’avait fait l’objet d’aucune mesure en ce sens. Aujourd’hui, le personnel – une soixantaine de fonctionnaires et magistrats- vit très mal ces événements sur lesquels n’a lieu aucune communication. Ni, semble-t-il du côté du Parquet de Toulouse, ni du côté de la présidence du Tribunal. Pourquoi ce black-out ? A cause des élections départementales dont le premier tour se déroule dans 15 jours ? Poser la question, c’est peut-être y répondre. En tout cas, après l’engouement, l’espoir suscité par l’unité de la République tant célébrée le 11 janvier, on se dit que, oui, la France n’en finit pas de craquer.


Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/etrange-blackout-saccage-tribunal-administratif-toulouse-gilles-gaetner-2036739.html#MR8rPKbkqYsKiybO.99
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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 20:08
Charlie Hebdo et la liberté bourgeoise d’expression
Miguel Antonio

Rarement un concept n’a été aussi glorifié et exalté que la liberté d’expression. Président de la République, Gouvernement, Parlement et médias, dans une étrange communion, l’ont célébrée avec enthousiasme et exubérance. Et pendant que la classe dirigeante prétend défendre cette précieuse liberté, ses institutions répressives traquent, interpellent, jugent, condamnent et parfois emprisonnent tous ceux et toutes celles qui expriment une pensée différente ou tout simplement profèrent des mots vite interprétés comme faisant « l’apologie du terrorisme ». Un climat détestable règne aujourd’hui en France. Une forme de terrorisme intellectuel et de fascisation des esprits s’installe insidieusement au nom de la liberté d’expression.

«  Les idées dominantes d’une époque n’ont jamais été que les idées de la classe dominante » - Karl Marx

« Je continue de prendre pour modèle de référence le « Charlie » originel : le grand Charlie Chaplin qui ne s’est jamais moqué des pauvres » - Schlomo Sand

La classe dominante, sans vraiment le vouloir, présente sa liberté d’expression comme étant celle de toutes les autres classes sociales. Lorsqu’elle évoque la liberté d’expression, c’est à sa liberté qu’elle pense. Car elle est justement l’expression de ses propres intérêts. Ce qui est permis aux uns est interdit aux autres. Autrement comment peut-on expliquer cet acharnement à vouloir taire et étouffer tout ce qui se dresse, d’une manière ou d’une autre, contre la pensée dominante (voir le sort réservé aux syndicalistes, intellectuels contestataires, journalistes, humoristes, lanceurs d’alerte etc. etc. ). Les grands médias, qui ont une influence considérable sur l’opinion publique, sont concentrés entre les mains de puissants groupes industriels et financiers qui utilisent la liberté d’expression uniquement pour servir leurs intérêts économiques et idéologiques. La liberté d’expression reste un privilège de classe.

Est libre toute expression qui sert directement ou indirectement les intérêts dominants. Est suspecte, voire parfois criminelle, toute pensée différente. Même les enfants et les adolescents n’échappent pas à cette logique de suspicion et de répression (1). Leur parole spontanée heurte la vérité officielle. Il faut la condamner. Cette répression constitue par elle-même une éclatante négation de cette fameuse liberté bourgeoise d’expression.

Les idées autres que celles du pouvoir deviennent insupportables. Seule la liberté d’expression de la classe dominante doit régner : « L’école est en première ligne aussi pour répondre à une autre question car même là où il n’y a pas eu d’incidents il y a eu de trop nombreux questionnements de la part des élèves, et nous avons tous entendu les “oui je soutiens Charlie, mais…”, Les deux poids deux mesures. Pourquoi défendre la liberté d’expression ici et pas là ? Ces questions nous sont insupportables » déclarait une éminente représentante du Gouvernement (2). Donc plus de questionnements, plus d’interrogations, plus d’esprit critique, plus rien. Place au gavage et au dressage.

Beaucoup de professeurs travaillent aujourd’hui dans des conditions difficiles sous l’œil vigilant des parents d’élèves, de l’administration, de la police et des procureurs. Aucun professeur n’est à l’abri d’accusation, de dénonciation et autre délation.

Les citoyens ne doivent plus s’interroger sur le drame de Charlie Hebdo. Plus de questions sur les racines du terrorisme, sur le rôle des États-Unis, de la France, de l’Arabie Saoudite, du Qatar et de la Turquie dans la création de ces groupes armés qui sèment aujourd’hui la terreur un peu partout à travers la planète . Ils doivent seulement répéter ce que le pouvoir pense à leur place. C’est la seule liberté d’expression qu’on leur laisse.

Plus de questions non plus sur la société française qui produit et produira probablement encore des monstres. Car le questionnement, les interrogations et la recherche des causes complexes internes et externes du terrorisme peuvent mettre en exergue les liens étroits qui existent entre les bourgeoisies occidentales et le terrorisme. Les terroristes ne tombent pas du ciel comme la pluie. Ils sont le produit de leur société et de leurs conditions matérielles d’existence (3).

Pour la classe dirigeante, ces questions sont tout simplement « insupportables ». La bourgeoisie est donc incapable de supporter une véritable liberté d’expression. Elle adopte en permanence de nouvelles lois, de plus en plus répressives, pour protéger sa propre liberté d’expression et partant ses propres intérêts. Elle s’attaque directement non seulement aux actes, mais également aux opinions (nouvel article 421- 2-5 du code pénal). Ainsi l’emploi du terme « apologie » dans la loi du 13 novembre 2014 renvoie à un discours, un écrit ou une opinion qui fait l’éloge ou qui glorifie le terrorisme. La loi confond ici opinion, aussi choquante soit-elle, et acte. Un écrit justifiant le terrorisme est assimilable à un acte terroriste. Il s’agit donc d’une pénalisation du délit d’opinion, une restriction à la liberté d’expression comme l’envisage la Cour européenne des droits de l’homme (4).

Mais au-delà de l’aspect judiciaire, c’est la dimension politique et idéologique qui intéresse la bourgeoisie. Il s’agit à travers la lutte contre le terrorisme de créer un climat, un sentiment d’union nationale permettant et facilitant non seulement de nouvelles attaques contre les libertés individuelles dont la liberté d’expression mais également l’application de politiques d’austérité qui ravagent aujourd’hui la France. Cet état d’esprit, basé sur l’exploitation de l’émotion, de la colère et de l’indignation suscitées par le drame de Charlie Hebdo, doit se prolonger le plus longtemps possible tellement il sert les intérêts de la classe dirigeante. « L’esprit du mois de janvier 2015, c’est l’unité de la République(...) Cet esprit-là, je dois le prolonger » disait le chef de l’État (5).

La liberté d’expression est une arme idéologique redoutable entre les mains de la bourgeoisie qui lui permet de mieux combattre celle des autres. Elle l’utilise pour marginaliser et réduire ses adversaires au silence tout en se présentant, paradoxalement, comme la grande protectrice de cette précieuse liberté. En définitive, la liberté d’expression est le reflet de cette lutte des classes qui déchire la société capitaliste.

Miguel Antonio

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 13:13
Sortie du nouveau livre d’Anne Kling : « Shoah, la saga des réparations »

Un livre qui tombe à point alors que les exigences financières du lobby se font chaque année plus délirantes (la SNCF s’étant récemment fait racketter 60 millions de dollars sous des motifs farfelus).

Un livre de 256 p., coûtant 18 euros, et disponible ici.

Présentation de l’éditeur :

« La shoah génère depuis soixante-dix ans un flot ininterrompu de sommes astronomiques au titre des « réparations/compensations » aux victimes juives. En se penchant sur l’historique de ces versements, une convergence d’intérêts saute aux yeux :

celle qui unit les dirigeants américains et certaines organisations juives d’outre-Atlantique, ligués pour faire payer les Européens et les obliger à traduire en espèces sonnantes et trébuchantes leur inépuisable culpabilité et leur autoflagellation permanente, bien soigneusement entretenues.

C’est l’histoire de cette véritable saga, aux implications politiques et financières évidentes, qui est ici contée. Depuis les premières restitutions opérées dès la fin du conflit jusqu’aux développements les plus récents.  Mais non les moins lucratifs.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 12:29
Le général Clark révèle que Daesh est un projet israélien
| 21 février 2015

Le général Wesley Clark, ancien suprême commandeur de l’Otan, a déclaré à CNN que l’Émirat islamique (dit « Daesh ») avait été « créé par nos amis et nos alliés pour vaincre le Hezbollah ».

Le général Clark mettait ainsi clairement en cause la responsabilité d’Israël.

Depuis 2001, le général Clark est le porte-parole d’un groupe d’officiers supérieurs opposés à l’influence israélienne sur la politique extérieure des États-Unis, à ses développements impérialistes agressifs et au remodelage du « Moyen-Orient élargi ». Il s’était opposé au déploiement de troupes en Irak, et aux guerres contre la Libye et contre la Syrie.

 

link : http://www.voltairenet.org/article186819.html

Réseau Voltaire International

Voltaire, édition internationale

 

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 18:33
Obama rate son coup d’État au Venezuela

Une nouvelle fois, l’administration Obama a tenté de changer par la force un régime politique qui lui résiste. Le 12 février, un avion d’Academi (ex-Blackwater) maquillé en aéronef de l’armée vénézuélienne devait bombarder le palais présidentiel et tuer le président Nicolas Maduro. Les comploteurs avaient prévu de placer au pouvoir l’ex-députée María Corina Machado et de la faire immédiatement acclamer par d’anciens présidents latino-américains.

| Damas (Syrie) | 23 février 2015
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Le président Obama avec son conseiller pour l’Amérique latine, Ricardo Zuñiga, et la conseillère nationale de sécurité, Susan Rice.
© Maison-Blanche

Le président Obama avait prévenu. Dans sa nouvelle doctrine de Défense (National Security Strategy), il écrivait : « Nous nous tenons aux côtés des citoyens dont le plein exercice de la démocratie est en danger, tel que les Vénézuéliens ». Or, le Venezuela étant, depuis l’adoption de la constitution de 1999, l’un des États les plus démocratiques au monde, cette phrase laissait présager du pire pour l’empêcher de poursuivre dans sa voie d’indépendance et de redistribution des richesses.

C’était le 6 février 2015. Washington terminait de mettre au point le renversement des institutions démocratiques du Venezuela. Le coup d’État avait été planifié pour le 12 février.

L’« Opération Jéricho » était supervisée par le Conseil national de sécurité (NSC), sous l’autorité de Ricardo Zuñiga. Ce « diplomate » est le petit fils du président homonyme du Parti national du Honduras qui organisa les putschs de 1963 et de 1972 en faveur du général López Arellano. Il dirigea la station de la CIA à La Havane (2009-11) où il recruta des agents et les finança pour former l’opposition à Fidel Castro tout en négociant la reprise des relations diplomatiques avec Cuba (finalement conclue en 2014).

Comme toujours dans ce type d’opération, Washington veille à ne pas paraître impliqué dans les événements qu’il dirige. La CIA agit au travers d’organisations prétendument non-gouvernementales pour organiser les putschistes : la National Endowment for Democracy et ses deux pseudopodes de droite (International Republican Institute) et de gauche (National Democratic Institute), Freddom House, et l’International Center for Non-Profit Law. En outre, les États-Unis sollicitent toujours leurs alliés pour sous-traiter certaines parties du coup, en l’occurrence au moins l’Allemagne (chargée de la protection des ressortissants de l’Otan durant le coup), le Canada (chargé de contrôler l’aéroport international civil de Caracas), Israël (chargé des assassinats de personnalités chavistes) et le Royaume-uni (chargé de la propagande des putschistes). Enfin, ils mobilisent leurs réseaux politiques qui se tiennent prêts à reconnaître les putschistes : à Washington le sénateur Marco Rubio, au Chili l’ancien président Sebastián Piñera, en Colombie les anciens présidents Álvaro Uribe Vélez et Andrés Pastrana, au Mexique les anciens présidents Felipe Calderón et Vicente Fox, en Espagne l’ancien président du gouvernement José María Aznar.

Pour justifier du putsch, la Maison-Blanche avait encouragé de grandes sociétés vénézuéliennes à entreposer plutôt qu’à distribuer des marchandises de première nécessité. L’idée était de provoquer des files d’attente devant des commerces, puis d’infiltrer des agents dans la foule pour provoquer des émeutes. En réalité, s’il y a bien eu des problèmes d’approvisionnement en janvier-février et des queues devant des magasins, jamais les Vénézuéliens n’attaquèrent de commerces.

Pour renforcer son action économique, le président Obama avait signé, le 18 décembre 2014, une loi imposant de nouvelles sanctions contre le Venezuela et plusieurs de ses dirigeants. Officiellement, il s’agissait de sanctionner les personnalités ayant réprimé les protestations estudiantines. En réalité, depuis le début de l’année, Washington payait un salaire —quatre fois supérieur au revenu moyen— à des gangs pour qu’ils attaquent les forces de l’ordre. Les pseudos-étudiants avaient ainsi tué 43 personnes en quelques mois et semaient la terreur dans les rues de la capitale.

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Ancien numéro 2 de l’Isaf en Afghanistan, le général Thomas W. Geary est aujourd’hui chargé du Renseignement au SouthCom.

L’action militaire était supervisée par le général Thomas W. Geary, depuis le SouthCom à Miami, et Rebecca Chavez, depuis le Pentagone, et sous-traitée à l’armée privée Academi (ex-Blackwater) ; une société désormais administrée par l’amiral Bobby R. Inman (ancien patron de la NSA) et John Ashcroft (l’ancien Attorney General de l’administration Bush). Un Super Tucano, immatriculé N314TG, acheté par la firme de Virginie en 2008 pour assassiner Raul Reyes, le n°2 des Farc de Colombie, devait être maquillé en avion de l’armée vénézuélienne. Il devait bombarder le palais présidentiel de Miraflores et d’autres cibles parmi une douzaine pré-déterminée, comprenant le ministère de la Défense, la direction du Renseignement et la chaîne de télévision de l’ALBA, TeleSur. L’avion étant stationné en Colombie, le QG opérationnel de « Jéricho » avait été installé à l’ambassade des États-Unis à Bogota avec la participation de l’ambassadeur Kevin Whitaker et de son adjoint Benjamin Ziff.

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Quelques officiers supérieurs, en active ou à la retraite, avaient enregistré à l’avance un message à la Nation dans lequel ils annonçaient avoir pris le pouvoir afin de rétablir l’ordre. Ils était prévu qu’ils souscrivent au plan de transition, publié le 12 février au matin par El Nacional et rédigé par le département d’État US. Un nouveau gouvernement aurait été formé, conduit pas l’ancienne députée María Corina Machado.

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Le coup d’État devait placer au pouvoir María Corina Machado. Le 26 janvier, elle recevait à Caracas ses principaux complices étrangers.

María Corina Machado fut la président de Súmate, l’association qui organisa et perdit le référendum révocatoire contre Hugo Chávez Frias, en 2004, déjà avec l’argent de la National Endowment for Democracy (NED) et les services du publicitaire français Jacques Séguéla. Malgré sa défaite, elle fut reçue avec les honneurs par le président George W. Bush, dans le Bureau ovale, le 31 mai 2005. Élue représentante de l’État de Miranda en 2011, elle était soudain apparue, le 21 mars 2014 comme chef de la délégation du Panama à l’Organisation des États américains (OEA). Elle avait immédiatement été démise de ses fonctions de député pour violation des articles 149 et 191 de la Constitution.

Pour faciliter la coordination du coup, María Corina Machado organisa à Caracas, le 26 janvier, un colloque, « Pouvoir citoyen et Démocratie aujourd’hui », auquel participèrent la plupart des personnalités vénézuéliennes et étrangères impliquées.

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Pas de chance, le Renseignement militaire vénézuélien surveillait des personnalités soupçonnées d’avoir fomenté un précédent complot visant à assassiner le président Maduro. En mai dernier, le procureur de Caracas avait accusé María Corina Machado, le gouverneur Henrique Salas Römer, l’ancien diplomate Diego Arria, l’avocat Gustavo Tarre Birceño, le banquier Eligio Cedeño et l’homme d’affaire Pedro M. Burelli, mais ils récusèrent les e-mails, prétendant qu’ils avaient été falsifiés par le Renseignement militaire. Bien sûr, ils étaient tous de mèche.

En pistant ces conspirateurs, le Renseignement militaire découvrit l’« Opération Jéricho ». Dans la nuit du 11 février, les principaux leaders du complot et un agent du Mossad étaient arrêtés et la sécurité aérienne renforcée. D’autres étaient récupérés le 12. Le 20, des aveux obtenus permirent d’arrêter un complice, le maire de Caracas, Antonio Ledezma.

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Le maire de Caracas, Antonio Ledezma, était l’agent de liaison avec Israël. Il s’était rendu secrétement à Tel-Aviv, le 18 mai 2012 pour y rencontrer Benjamin Netanyahu et Avigdor Lieberman. Il représentait le chef de l’opposition vénézuélienne, Henrique Capriles Radonski.

Le président Nicolas Maduro intervenait immédiatement à la télévision pour dénoncer les conspirateurs. Tandis qu’à Washington, la porte-parole du département d’État faisait rire les journalistes qui se souvenaient du coup organisé par Obama au Honduras en 2009 —pour l’Amérique latine—, ou plus récemment de la tentative de coup en Macédoine, en janvier 2015 —pour les reste du monde—, en déclarant : « Ces accusations, comme toutes les précédentes, sont ridicules. C’est une question de politique de longue date, les États-Unis ne soutiennent pas les transitions politiques par des moyens non constitutionnels. Les transitions politiques doivent être démocratiques, constitutionnelles, pacifiques et légales. Nous avons vu à plusieurs reprises que le gouvernement vénézuélien tente de détourner l’attention de ses propres actions en accusant les États-Unis ou d’autres membres de la communauté internationale pour les événements à l’intérieur du Venezuela. Ces efforts reflètent un manque de sérieux de la part du gouvernement du Venezuela pour faire face à la grave situation à laquelle il est confronté. »

Pour les Vénézuéliens, ce coup d’État manqué pose une grave question : comment faire vivre la démocratie, si les principaux leaders de l’opposition se retrouvent en prison pour les crimes qu’ils s’apprêtaient à commettre contre la démocratie ?

Pour ceux qui pensent, à tort, que les États-Unis ont changé, qu’ils ne sont plus une puissance impérialiste et qu’ils défendent désormais la démocratie dans le monde, l’« Opération Jéricho » est un sujet de réflexion inépuisable.

Les États-Unis contre le Venezuela
- En 2002, les États-Unis avaient organisé un coup d’État contre le président élu Hugo Chávez Frias [1], puis ils assassinèrent le juge chargé de l’enquête, Danilo Anderson [2].
- En 2007, ils tentèrent de changer le régime en organisant une « révolution colorée » avec des groupes trotskistes [3].
- En 2014, ils semblèrent renoncer à leur objectif et soutinrent des groupes anarchistes pour vandaliser et déstabiliser le pays, c’est la Guarimba [4] .

[1] « Opération manquée au Venezuela », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 mai 2002.

[2] « Notre ami Danilo Anderson assassiné à Caracas », « La CIA derrière l’assassinat de Danilo Anderson ? », par Marcelo Larrea, Réseau Voltaire, 19 novembre et 1er décembre 2004. “FBI and CIA identified as helping Plan Venezuelan Prosecutor’s Murder”, by Alessandro Parma, Voltaire Network, 11 November 2005.

[3] « Venezuela : conclusion d’une année déterminante », par Romain Migus, Réseau Voltaire, 10 octobre 2008. Voir aussi la réponse Gene Sharp à nos accusations : « L’Albert Einstein Institution : la non-violence version CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2007.

[4] « États-Unis contre Venezuela : la Guerre froide devient chaude », par Nil Nikandrov, Traduction Roger Lagassé, Strategic Culture Foundation (Russie), Réseau Voltaire, 10 mars 2014. « Las “guarimbas” de Venezuela : derecha embozada », por Martín Esparza Flores, Contralínea (México), Red Voltaire , 28 de abril de 2014.

Thierry Meyssan

Thierry Meyssan Consultant politique, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Dernier ouvrage en français : L’Effroyable imposture : Tome 2, Manipulations et désinformations (éd. JP Bertand, 2007). Compte Twitter officiel.

 
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Réseau Voltaire International
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 17:33

 

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