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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 08:58

Voilà quelqu'un qui nous explique pourquoi cela ne sert à rien de continuer à prêter de l'argent à la Grèce. (article plus bas de solidarité et progrés )

 

C'est assez simple en fait. Imaginons que vous soyez surendetté. Est-ce qu'un nouveau prêt va vous aider ou vous enfoncer encore plus ?

Exemple : vous devez 1000 €. mensualités de 200€ par mois sur 5 mois. Vous ne pouvez pas les rembourser.

Que fait-on ?

On vous prête 1000 € pour rembourser (avec les intérêts vous en devez 1200 )

Résultat : les 5 premiers mois vous être tranquille et au 6ème vous avez une dette plus importante que la précédente ( 1200 au lieu de 1000 ). Et là on recommence à vous prêter de l'argent avec les mêmes conséquences. L'argument des financeurs est que, en 5 mois, la situation du pays se soit tellement améliorée que la croissance permettra de rembourser les mensualités de la dette dés le 6ème mois.

Vous me suivez ?

Mais comment peut-il y avoir de la croissance si on réduit les salaires et qu'on augmente les impôts ????  C'est complétement incohérent !

 

Quand vous êtes surendetté, soit on supprime des dettes, soit on les étale dans le temps pour que les remboursements coïncident avec vos ressources.

 

La stratégie actuelle ne sert qu'à obliger la Grèce à brader son patrimoine par des privatisations et à éviter que les banques prêteuses ne soient ruinées....C'est une fuite en avant qui, à moins d'un événement extraordinaire, va provoquer une belle explosion dans le système monétaire.

 

http://www.solidariteetprogres.org/La-fraude-du-renflouement-grec-exposee-publiquement_07861

 

La fraude du renflouement grec exposée publiquement

 

29 juin 2011 (Nouvelle Solidarité) – Mais dans quelle Europe vit-on pour que ce soit la voix du gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mervyn King, qui ose dire la vérité sur le renflouement de l’euro ? Voici ce qu’il a dit le 23 juin :

Depuis le début de cette crise (...), beaucoup ont voulu croire que c’était une crise de liquidités. Ca ne l’était pas et ça ne l’est toujours pas. Tant que nous n’accepterons pas ce fait, nous ne trouverons jamais de réponse. Il s’agit d’une crise de solvabilité, (...) tout d’abord dans les institutions financières et maintenant au niveau des Etats. (...) Fournir des liquidités ne peut servir qu’à acheter du temps. Croire en "Allez, un dernier petit prêt !" ne sera jamais la réponse à un problème qui porte essentiellement sur la solvabilité.

Et le cas grec n’est que le détonateur pour une explosion de tout le système bancaire transatlantique. Alors que les principaux détenteurs des obligations grecques sont les banques françaises, allemandes et britanniques, le renflouement servant avant tout à les refinancer, ces mêmes obligations sont assurées par des fonds britanniques et américains. Un défaut de la Grèce déclencherait donc une réaction en chaîne de type Lehman Brothers.

Selon Erik Britton, ancien économiste de la Banque d’Angleterre, il est probable que ces fonds n’honoreront pas cette assurance en cas de défaut :

 Si les banques ont souscrit leur assurance auprès de fonds spéculatifs, peuvent-elles être sûres qu’ils couvriront les pertes en cas de défaut ? Il y a une chance qu’elles aient pris des couvertures sans valeur. Les banques pourraient ainsi devoir faire face à une perte [d’un côté de leur bilan] dont elles ne pourront réclamer l’assurance [de l’autre côté du bilan].

Le Frankfurter Allgemeine Zeitung reconnaît de son côté que « les sauveurs de l’Europe comme la chancelière Merkel et son ministre des Finances Schaüble se font mener par le bout du nez à travers les marchés de capitaux. Ils font ce que leur dictent les banques, les compagnies d’assurances et la Banque centrale européenne. » Le 21 juin, Der Spiegel titrait même « Soudaine et attendue : Nécrologie d’une monnaie commune » pour présenter un dossier spécial sur la mort de l’euro.

 

Mentionnons aussi la contribution d’Andrew Graham, maître du Balliol College à l’Université d’Oxford, sous forme d’une lettre de lecteur parue dans le Financial Times du 24 juin sous le titre « La BCE préfère le fétichisme de la dette à une bonne macroéconomie ». « Je suis scandalisé, écrit-il, et même terrifié, par le manque de compréhension de la macroéconomie dont font preuve la BCE et le gouvernement allemand. » Le premier renflouement et ses conditions ont réduit la capacité de la Grèce à rembourser sa dette « et maintenant, la BCE veut une seconde livre de chair. Ce n’est pas de la macroéconomie, c’est une punition, qui plus est une punition stupide. Elle risque d’entraîner un Etat failli en Grèce, le non-paiement de toutes les dettes grecques et l’effondrement de l’ensemble du système bancaire. »

Aucune restructuration de la dette ne pourra fonctionner sans une « restructuration » du système bancaire selon les critères de la loi Glass-Steagall  : protéger les dettes productives en liquidant la bulle des dettes purement financières.

 

 

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 08:42

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/06/30/trois-hommes-condamnes-a-25-ans-de-prison-pour-un-faux-complot_1542748_3222.html

 

Ils sont malades !!!!!  Le FBI promet de l'argent à des pauvres types s'ils commettent des attentats. Ils leur fournissent des fausses bombes puis les arrêtent.....

 

 

 

Trois hommes ont été condamnés mercredi 29 juin à New York à 25 ans de prison dans une affaire de terrorisme montée de toutes pièces par le FBI. Ces peines ont été prononcées à contre-cœur par la juge qui a critiqué le rôle de l'accusation. "Il n'y avait pas de complot préexistant, le gouvernement a trouvé un homme incapable de commettre un acte terroriste, je n'ai jamais entendu des faits pareils", a déclaré la juge Colleen McMahon au terme de trois heures d'audience au tribunal fédéral de Manhattan.

La juge était donc contrainte de les condamner au moins à 25 ans. "Je ne peux pas ne pas appliquer la loi, mais je crois que l'attitude du gouvernement doit changer", a déclaré Colleen McMahon, dans une claire référence au fait que l'affaire a été montée de toutes pièces, comme le fait régulièrement le FBI.

James Cromitie, 45 ans, David Williams, 30 ans, et Onta Williams, 35 ans, avaient été arrêtés le 20 mai 2009, après une opération menée par le FBI pendant un an par l'intermédiaire d'un informateur agissant sous couverture qui leur avait fourni des explosifs inutilisables. Ils avaient été interpellés alors qu'il s'apprêtaient à poser des "bombes" – en fait des leurres fournis par l'informateur — près de deux synagogues dans le quartier de Riverdale dans le Bronx.

"LE FAIT QUE TOUTE L'OPÉRATION AIT ÉTÉ UNE ARNAQUE NE CHANGE RIEN"

Ils avaient également été accusés d'avoir eu l'intention de tirer sur des avions militaires stationnés sur la base de la garde nationale à l'aéroport de Stewart à Newburgh, dans l'Etat de New York, avec des missiles sol-air Stinger. Ils ne s'étaient en fait jamais procuré ces missiles. Le procureur David Raskin, qui avait requis la perpétuité pour les trois hommes, a reconnu que Cromitie n'avait même jamais prononcé le terme "missile Stinger". "Le fait que toute l'opération ait été une arnaque ne change rien", a estimé David Raskin.  

"Ils avaient toujours le choix de se désengager. Les bombes qu'ils projetaient de poser pouvaient tuer beaucoup de monde", a-t-il estimé. En octobre 2010, un jury fédéral avait reconnu les trois hommes coupables de huit chefs d'inculpation. Les plus graves, "complot en vue d'utiliser des armes de destruction massive", "tentative d'acquisition de missiles anti-aériens", et "tentative de meurtre de fonctionnaires américains", leur faisaient encourir une peine comprise entre 25 ans de prison et la perpétuité.

L'informateur du FBI a mis très longtemps avant de convaincre James Cromitie de se lancer dans cette opération. Ce "petit trafiquant de drogue", tel que l'ont décrit les avocats et la juge, n'a cédé que lorsqu'il a perdu son emploi dans un magasin de la chaîne Wal-Mart et s'est retrouvé criblé de dettes, tandis que l'informateur lui promettait argent, voitures et vacances. Et il a aussi eu du mal à trouver ses complices. "Il ne les connaissait même pas", a plaidé l'avocate Susanne Brody.

"JE ME SUIS MIS DANS CETTE GALÈRE STUPIDE ORGANISÉE PAR LE GOUVERNEMENT"

"Le gouvernement a, à l'évidence, construit le crime, sélectionné les chefs d'accusation, tout fourni, si cela n'est pas suffisant pour prononcer un non-lieu, je ne vois pas ce qu'il vous faut", a poursuivi l'avocate. "Cela est un piège et une manipulation de peines", a-t-elle ajouté, demandant à la cour de retirer au moins l'affaire des missiles. La juge a répondu qu'elle ne pouvait pas, après le verdict du grand jury.

"Je n'ai jamais été un terroriste et je ne serai jamais un terroriste. Je me suis mis dans cette galère stupide organisée par le gouvernement, je suis désolé. Je suis un citoyen américain, je n'ai même jamais voyagé hors des Etats-Unis", a déclaré James Cromitie. Les avocats ont annoncé qu'ils allaient faire appel. La condamnation de leur acolyte présumé, un homme d'origine haïtienne nommé Laguerre Payen, a été reportée sine die après une demande d'expertise psychiatrique déposée par la défense début juin.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 22:50

L'attachée de presse de Ciotti, président du conseil général des Alpes Maritimes et à l'origine de lois de plus en plus liberticide, se fait passer pour une mère de famille pour justifier la politique sur les élèves absentéistes.  Et Ciotti de répondre qu'il n'est pas au courant  !!! Ha Ha Ha il ne sait pas qu'il a une attachée de presse ??? Il ne l'a pas reconnu ???

Quelle quantité d'information est vrai 70%, 50%, 30% ?

 

Regarder la télé, tue .......Les neurones.....

 

 

 

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 12:54

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/140346;grand-emprunt-la-manipulation-des-investissements-d-avenir.html

 

Bertrand Monthubert est membre de la direction nationale du PS, où il s'occupe des questions de recherche et d'enseignement supérieur. Il nous livre son bilan du "grand emprunt", à l'heure où Nicolas Sarkozy dresse aussi le sien.
Sélectionné et édité par Hélène Decommer

La terminologie a été bien choisie. Investir dans l'avenir, quoi de plus positif, quoi de plus moteur pour donner l'impression que nous avons un président de la République qui construit la France de demain, quand tout montre qu'il la conduit à se recroqueviller sur elle-même ?

Ce n'est pas un hasard si Nicolas Sarkozy a décidé de communiquer sur le bilan du "grand emprunt" rebaptisé "investissements d'avenir" la veille de la déclaration de candidature de Martine Aubry à la primaire socialiste. Il s'agit pour lui d'en faire un axe important de son bilan, dont il veut montrer qu'il est positif.

Et pourtant, la manipulation est énorme : les "investissements d'avenir" ne sont pas un investissement massif, et vont déstabiliser l'ensemble de la recherche et de l'enseignement supérieur.

Un investissement en fait très limité

La première manipulation, c'est le montant annoncé. 35 milliards d'euros pour le grand emprunt, donc 11 pour la recherche et l'enseignement supérieur : cela paraît impressionnant. Mais il y a une vraie entourloupe : cet argent, pour l'essentiel, ne peut pas être dépensé ! Il est censé être placé, et les intérêts de ce placement, soit un peu plus de 3%, seraient versés chaque année.

Du coup, la somme réellement utilisable chaque année est 30 fois inférieure aux montants annoncés ! Du point de vue communication politique, c'est un coup de maître. Mais les labos ne tournent pas avec des plaquettes commerciales.

Pour être vraiment précis, j'ai fait un calcul simple : puisque les projets retenus dans le cadre du "grand emprunt" sont censés durer 10 ans, on peut calculer la part annuelle de l'argent qui peut être directement dépensé, à laquelle on ajoute les intérêts de la part qui ne produit que des intérêts

Bilan : ramené à une dotation annuelle, le "grand emprunt" se réduit à moins d'un milliard d'euros, c'est-à-dire 4% du budget de la recherche et de l'enseignement supérieur. La belle affaire ! Comme par ailleurs les crédits budgétaires de ce secteur stagnent, cela signifie que le "grand emprunt", c'est comme si on augmentait une année (et une seule) les crédits de 4%, et qu'on continue à stagner ensuite..

Et 4% ce n'est pas énorme : c'est à peu près l'augmentation annuelle du PIB en euros courants. Bref, cela veut dire que pendant un an, la recherche et l'enseignement supérieur suivent l'évolution du PIB, et arrêtent ensuite.

Mais il y a pire : les financements du "grand emprunt" se substituent aux financements habituels ! Ainsi, en janvier 2010, le parlement a voté l'annulation de 125 millions d'euros de crédits dans l'enseignement supérieur et la recherche, pour pouvoir financer les intérêts du "grand emprunt". Mais il n'y a pas eu un euro de versé par ce dernier, puisque les appels d'offre étaient en cours.

La Cour des comptes, de son côté, a commencé à identifier les effets de substitution, où le "grand emprunt" finance des opérations déjà annoncées. La réalité des laboratoires, ce sont des baisses de crédits de 11% au CNRS cette année, et quelques promesses dont on ne sait pas quand on en verra la couleur.

Une contradiction massive

Si le "grand emprunt" consistait à augmenter vraiment les moyens de la recherche et de l'enseignement supérieur, il devrait être accompagné par une augmentation conséquente de l'emploi scientifique : à quoi bon payer un équipement à un laboratoire de recherche si on n'a personne pour le faire fonctionner ?

Or le gouvernement de Nicolas Sarkozy se distingue des autres gouvernements : il n'a créé aucun emploi scientifique statutaire depuis 2007. Même Jacques Chirac, certes sous la pression de Sauvons la Recherche, avait dû s'y résoudre. Le "grand emprunt" ne se traduit donc pas par des perspectives d'avenir radieuses pour les jeunes chercheurs.

L'an prochain, les organismes de recherche dont les budgets sont en baisse vont devoir baisser le nombre de recrutements. Du côté des universités, cela fait plusieurs années que le nombre de recrutements d'enseignants-chercheurs baisse, et l'attractivité de la recherche et de l'enseignement supérieur baisse d'autant. La seule chose qui progresse, c'est la précarité, dévastatrice.

 

 

La grande déstabilisation

 

Si le "grand emprunt" n'est pas un investissement nouveau massif, s'il ne crée aucun emploi supplémentaire, à quoi sert-il donc ? D'abord à donner l'impression que le gouvernement investit dans l'avenir sans le faire vraiment. Mais aussi à déstabiliser toutes les structures existantes.

 

Car Nicolas Sarkozy n'a pas confiance envers les chercheurs. Il l'a montré lors de ses vœux en 2009, où il a témoigné d'un mépris incroyable. Pour lui, il y a quelques chercheurs excellents, et les autres dont on pourrait se passer. Le "grand emprunt" est donc destiné à trier le bon grain de l'ivraie : il ne faut plus financer les chercheurs qui  ne seraient pas assez bons, ou les disciplines inintéressantes, ou les universités qui ne rapportent rien au classement de Shanghaï, il faut concentrer les moyens.

Le problème, c'est que ce raisonnement ne tient aucun compte du fonctionnement de la recherche. Les avancées majeures viennent rarement d'une planification. La concentration conduit à se focaliser sur ce qui est à la mode, et laisser péricliter le reste. Mais c'est parfois ce "reste" dont on a besoin.

Au début de l'épidémie de SIDA, alors qu'on ne savait pas encore identifier ce rétrovirus, la rétrovirologie était passée de mode. Mais heureusement, des chercheurs comme Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi continuaient à travailler dans ce domaine, et chacun connaît la suite de l'histoire. Concentrer les moyens sur les sujets à la mode, sur ce qui touche aux préoccupations du moment, ce n'est pas préparer l'avenir, car celui-ci ne peut être anticipé.

Quant aux inégalités territoriales, elles ont explosé. Les financements se concentrent dans un nombre restreint de régions, dont la force scientifique est avérée. Le grand ouest de la France n'aura quasiment rien, quoiqu'en dise Valérie Pécresse qui a toujours un exemple-alibi dans son sac. La carte de France des Laboratoires d'excellence, par exemple, parle d'elle-même.

Autre problème, les étudiants vont continuer d'aller dans des universités qui pour la plupart n'auront pas de financement du "grand emprunt" et vont se dégrader, en perdant des moyens de recherche notamment. Là encore, les inégalités vont s'amplifier.

Du côté des laboratoires et des universités, la déstabilisation touche aux modes de fonctionnement. Car pour gagner au grand jeu des "labex" ou idex", il faut non seulement prouver qu'on est le meilleur, mais en plus qu'on va diriger tout ça de main de maître. La démocratie, pourtant fondamentale dans les institutions de recherche et d'enseignement supérieur, est mise à l'index.

A tel point que les projets ont souvent été déposés sans être validés par les conseils de laboratoires ou d'université, générant des situations de défiance sans précédent.

Une remise à plat indispensable

Le bilan du grand emprunt est donc sombre. Et ceci d'autant plus que personne ne sait quelles sommes vont réellement être débloquées d'ici à l'élection présidentielle.

C'est une vraie fuite en avant, pour éviter de dépenser l'argent public, et distribuer des sommes qui seront à la charge du gouvernement suivant. C'est un véritable piège politique qui est devant nous.

Une remise à plat sera donc indispensable, pour enrayer toutes les dérives déjà décrites, et donner, enfin, de vrais moyens budgétaires à la recherche et à l'enseignement supérieur.

 

 

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 09:22

Vu sur : http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/honte-a-l-union-europeenne-96428 link

 

Une décision inqualifiable vient d'être prise par l'Union Europénne.

Si cette décision n'est pas annulée, ce sont les pauvres, encore eux qui trinqueront !

Plus de deux millions d'enfants survivent sous le seuil

de pauvreté, plusieurs millions d'adultes sont dans la misère .

Face à une situation de plus en plus catastrophique,

les associations humanitaires se dépensent sans compter en multipliant les initiatives afin d'aider les plus démunis.

Ces associations s'appuient sur deux leviers : les subventions et dons d'un côté et le bénévolat de l'autre.

Elles remplissent une mission de service public et si elles n'existaient pas , la solidarité en prendrait un sale coup et les CCAS ne suffiraient pas à la tâche.

Aujourd'hui dans un ciel plein de nuages : aggravation de la pauvreté et du chômage, les associations et mouvements subissent de plein fouet les effets de la politique inqualifiable de l'Union Européenne.

C'est un cri d'alarme que lance le Secours Populaire :

"La commission européenne a annoncé une baisse drastique de l’aide alimentaire aux plus démunis, pour des raisons juridiques.

 

L’Assemblée générale statutaire du Secours populaire français, réunie à Paris ce week-end, a appris avec une très vive émotion les nouvelles liées au Programme Européen d’Aide aux plus Démunis.

Tous les délégués du SPF ont exprimé, au nom des milliers de personnes qui ont recours à l’aide alimentaire en provenance de l’Union Européenne, leur volonté de faire reculer les propositions venant de la commission européenne. En 2011, un peu plus de 13 millions de personnes en Europe et 4 millions en France, accèdent à ce programme d’une valeur de 480 millions d’euros, soit approximativement 1 euros par habitant d’Europe.

Ce programme est uniquement conditionné (dans les textes) par l’existence de « surplus agricoles » favorisés par la PAC (Politique Agricole Commune). La remise en cause de cette politique réside dans le fait que la non existence de « surplus  » annonce une réduction de 73% en 2012 et rien en 2013, avec des conséquences terribles pour celles et ceux qui en sont les principaux bénéficiaires.

En 2010, le SPF est venu en soutien alimentaire à 1 300 000 personnes. En Seine et Marne, l’association a aidé 30 000 personnes.

En 2012, avec ce plan, 517 000 personnes du SPF ne pourront plus accéder aux produits alimentaires. En 2013, plus personne…

Le SPF lance un appel pressant à toutes les familles en difficultés, pour qu’elles s’associent à la grande démarche « le dire pour agir » qui consiste à recevoir des témoignages de personnes accompagnées par le Secours populaire français.

Devant la gravité de la situation, le SPF va aussi effectuer des démarches auprès de toutes les autorités françaises et européennes car il ne peut accepter que 517 000 personnes risquent de se voir privées de nourriture.

Chacun peut s’associer à ces démarches, dans toutes les permanences d’accueil et de solidarité du Secours populaire et au siège départemental "

 

C'est un appel pressant qu'il nous faut relayer afin de faire reculer l'Union Européenne.

Jean-François Chalot

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 21:46

Le reste de l'article ici : link

 

 http://www.agoravox.tv/actualites/info-locale/article/a-marseille-la-ldj-cherche-le-30686

 

 

Ils agressent, sont protégés par la police et leur donnent même des ordres.....Je ne sais pas le climat qui existait en 1939 mais......

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 11:12

 

Nous vivons une période agitée, bien que cela ne nous touche pas encore en France, la grogne enfle et se rapproche. Les manifestations se succèdent dans les pays arabes mais aussi en Italie, en Grèce, en Espagne….

 

Mais, suivant que vous soyez indigné, révolté, de ce côté-ci de la Méditerranée ou de l’autre, vous n’aurez pas droit au même traitement.

 

Les manifestants de la Bastille, les Grecs, les Espagnols ont été délogés à coups de gaz et de matraques…Par contre les médias soutiennent les indignés libyens, syriens…

 

Pourquoi cette différence de traitement ?

Parce qu’en Europe nous rejetons le système des élites, ce système financier qui ronge nos droits comme un cancer. Alors que dans les pays arabes, les élites veulent installer ce cancer.  Dans ces pays, le FMI n’a pas encore vampirisé tous les secteurs publics. Ces peuples ne dépendent pas encore du bon vouloir des Bilderberg et autres groupes de dégénérés qui, comme dans les BD de science-fiction, se rêvent Maîtres du Monde.

 

Si vous soutenez le combat des indignés d’Europe,  ne soutenez pas les révolutions libyennes et Syriennes. Ce n’est pas le même combat et surtout pas les mêmes objectifs.   

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 21:52

 Attention ! Biêntôt toute moto antérieure à 2004 ne pourra plus accéder au centre ville !!!! Trop polluante il paraît....Mais le bon gros 4X4, lui il n'est pas polluant.....On se fout de notre gueule là !!!!!

Y a en marre de ce gouvernement de dégénérés !!!!!!

 

Si t'as une moto viens à la prochaine manif....Pour connaîtres les dates : site des motards en colère

 http://www.ffmc.asso.fr/   link

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 21:45

Des membres de la police encagoulés provoquent les forces de l'ordre afin qu'elles puissent charger les manifestants. 

Comme le dit le titre en Espagnol : Qui sont les violents ?

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 15:07

 

http://www.legrandsoir.info/libye-un-rapport-passe-inapercu.html

 

 

Informations recueillies sur place

Libye : Un rapport passé inaperçu

Serge CHARBONNEAU


 



 

Il y a quelques jours, "notre" (sic) gouvernement canadien reconnaissait le Conseil national de transition (CNT) libyen.

Le CNT a été créé le 27 février 2011. Il s’est auto proclamé gouvernement libyen, et ce, sans la moindre élection, sans le moindre référendum. Il est surprenant que "notre" (sic) gouvernement reconnaisse ainsi un groupe ayant une représentativité si douteuse. Sans connaître le nombre de citoyens-nes libyens-nes l’appuyant, on le "reconnaît" ! Nous sommes loin de la loi sur la clarté référendaire et la volonté citoyenne claire [1].

Le 5 mars dernier, le CNT s’est déclaré « seul représentant de la Libye » et a porté Mahmoud Jibril Ibrahim al-Wourfalli à sa présidence . M. al-Wourfalli est un ancien ministre ayant servi le gouvernement Kadhafi pendant bon nombre d’années, on le disait grand ami du fils du colonel, Saïf al-Islam.

Le CNT comprend à la fois des opposants de longue date au régime et des personnes qui ont fait défection récemment.

On disait aussi que le CNT était présidé par Moustapha Abdeljalil [2], ancien ministre libyen de la Justice (depuis 2007), qui a démissionné le 1er février dernier, soit au début du mouvement de contestation. Selon The Economist [3] ce traditionaliste est soutenu par les islamistes et les tribus. C’est lui qui, à deux reprises, a confirmé la peine de mort des infirmières bulgares emprisonnées en Libye entre 1999 et 2007. Il était alors président de la Cour d’appel de Tripoli. [4]

Il y a aussi Khalifa Haftar, un ancien général libyen rentré de 20 années d’exil aux États-Unis à la mi-mars. La semaine passée, il a été nommé à la tête de l’armée rebelle.

Bien avant "notre" (sic) gouvernement, la France reconnaissait ce groupe douteux comme étant le gouvernement "légitime" de la Libye. On note toutefois qu’il y a eu un peu plus de débat :

Mme Dominique Voynet :

« Vous me permettrez de le dire, mais l’ardeur manifestée, la précipitation avec laquelle fut improvisée la reconnaissance du Conseil national de transition libyen… »

« Nos avions bombardent aujourd’hui les bases militaires d’un État que les fabricants français ont largement fourni en armements et pour le principal dirigeant duquel a été déployé, de façon obscène, le tapis rouge lors de sa venue dans notre capitale.

D’ailleurs, il y a quelque chose de profondément étrange dans le fait d’entendre certains, ici, cracher son patronyme en y ajoutant « et sa clique », cependant que, voilà quelques mois encore, on parlait avec dévotion et respect du « président Kadhafi » ou du « colonel Kadhafi ».

Le compte-rendu du débat se termine par Mme Marie-Agnès Labarre disant : « nous déplorons l’absence de vote au Parlement sur la participation de la France à l’intervention militaire. »

À lire si le cœur vous en dit : http://www.senat.fr/seances/s201103...

Nous aussi nous déplorons qu’il n’y ait eu aucun vote ni aucun référendum pour lancer le Canada en guerre. Une tuerie couteuse en vies libyennes et en dollars canadiens.

Dans mon article précédent [13], j’étalais les coûts. Généralement, tout est ramené aux coûts. Bien des projets meurent dans l’œuf ou sont donnés au "privé" à cause des fameux coûts. Bien des projets nous sont interdits parce qu’ils sont "au dessus de nos moyens". La guerre semble faire magistralement exception à cette règle s’appliquant radicalement à tous les autres domaines.

Nous sommes entrés en guerre après une période de conditionnement médiatique visant à fabriquer notre consentement. Ce fut une réussite. L’arme médiatique, appuyée par le discours politique, a été d’une efficacité fulgurante dès le début.

De toute évidence, les mensonges du passé ayant servi à justifier les guerres ne nous ont rien enseigné. Nous sommes toujours aussi manipulables. Nous avalons goulument la propagande, aussi grossière soit-elle.

Nous avons avalé les ADM, ce mensonge mis en lumière par la réalité. Nous avons avalé les couveuses du Koweït [5]. Nous nous sommes mis en bouche le mantra médiatique diffamatoire disant : « Kadhafi tire sur son peuple sans défense avec des avions de chasse »

La rumeur servant la propagande nous a été servie à pleine page et a fait des ravages. Un littéral lavage de cerveau collectif s’est opéré. Bien des questions n’ont tout simplement pas été abordées. Par exemple : La Libye , est-ce la révolution comme partout ailleurs ? [6]

Un rapport pourtant trrrès intéressant est, de façon incompréhensible, passé totalement inaperçu dans nos grands médias.

Il s’agit de « Libye : Un avenir incertain » Compte-rendu de mission d’évaluation auprès des belligérants libyens, Paris, Mai 2011. Un rapport de 44 pages.

Organisée à l’initiative du Centre international de recherche et d’études sur le terrorisme et d’aide aux victimes du terrorisme (CIRET-AVT [7]) et du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R [8]), et avec le soutien du Forum pour la paix en Méditerranée [9].

Une délégation internationale d’experts s’est rendue tour à tour à Tripoli et en Tripolitaine (du 31 mars au 6 avril), puis à Benghazi et en Cyrénaïque (du 19 au 25 avril), afin d’évaluer la situation libyenne en toute indépendance et neutralité et de rencontrer les représentants des deux parties.

Bref, ce groupe a réalisé une des étapes que le Venezuela suggérait afin de trouver une solution pacifique au conflit libyen, soit l’étude sur le terrain et la rencontre avec les intervenants. [10]

Cette mission était composée de

- Mme Sayda BenHabylès (Algérie), ancienne ministre de la Solidarité , ancien Sénateur, membre fondateur du CIRET-AVT, Prix des Nations Unies pour la société civile,

- Mme Roumiana Ougartchinska (France/Bulgarie), essayiste, journaliste d’investigation,

- Le Préfet Yves Bonnet (France), préfet honoraire, ancien député, ancien directeur de la Surveillance du territoire (DST), président du CIRET-AVT,

- Mr Dirk Borgers (Belgique), expert indépendant,

- Mr Eric Denécé (France), directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R),

- Mr André Le Meignen (France), expert indépendant, vice-président du CIRET-AVT.

Leur enquête sur le terrain permet de répondre assez clairement à la question : La Libye, est-ce la révolution comme partout ailleurs ? [6]

Leur rapport précise aussi la composition du fameux CNT reconnu par les partisans de la guerre libyenne.

Je vous invite à prendre un peu de votre temps pour le lire en entier.

Ce document [11] nous livre un peu plus que de la rumeur et tente de cerner la réalité.

En voici quelques extraits :


Le mouvement libyen ne peut donc être comparé avec les révoltes populaires tunisienne et égyptienne.

le CNT … Les véritables démocrates n’y sont qu’une minorité.

La Libye est le seul pays du « printemps » arabe dans lequel le risque islamiste s’accroît…

La Cyrénaïque étant la région du monde arabe ayant envoyé le plus grand nombre de djihadistes combattre les Américains en Irak.

L’intervention occidentale est en train de créer plus de problèmes qu’elle n’en résout. (page 7)

La majorité des acteurs internationaux affirment avec force l’implication active du régime dans le terrorisme international, en soulignant sa responsabilité dans les deux attentats du DC 10 d’UTA et de Lockerbie [12].

Certains experts, et non des moindres, ont émis des doutes sur la paternité des services libyens dans ces deux opérations (Claude Silberzahn, ancien directeur de la DGSE. Cf. Pierre Péan, Manipulations africaines. Qui sont les vrais coupables de l’attentat du vol UTA 772 ? Plon, Paris, 2001.) (page 8)

Kadhafi a réellement développé son pays, à la différence des despotes d’Afrique subsaharienne, même si lui et ses proches se sont considérablement enrichis depuis son arrivée au pouvoir. La redistribution de la rente, même inégalitaire, a permis d’assurer la paix sociale.

En 1969, lorsque le colonel Kadhafi accède au pouvoir par un coup d’État qui renverse la monarchie, le peuple libyen est un des plus pauvres au monde avec un revenu annuel par habitant de moins de 60 dollars.

Aujourd’hui, grâce au « socialisme arabe » du gouvernement et la manne pétrolière, la Libye connaît un de plus hauts niveaux de vie du monde arabe, et le plus élevé en Afrique. La plupart des familles libyennes sont propriétaires de leur domicile et la plupart possèdent une voiture.

Le système public de santé, gratuit, est l’un des meilleurs du monde arabe de même que l’éducation, également gratuite, et largement ouverte aux femmes.

Le pays dispose d’équipements publics et urbains de bonne qualité. Les routes sont bien entretenues, de très nombreux logements étaient en construction au déclenchement de la révolution ainsi qu’en attestent les chantiers interrompus. (page 9)

La situation socio-économique de la Libye est la suivante : sous la monarchie, elle était l’un des pays le plus pauvre du monde. Aujourd’hui, elle se classe au 53e rang mondial pour l’indice de développement humain - devant la Russie , le Brésil, l’Ukraine et Venezuela. Elle est considérée comme le pays le plus développé en Afrique.

(La Libye, est-ce la révolution comme partout ailleurs ? )


En Tunisie et en Égypte, la jeunesse s’est révoltée car elle ne trouvait pas de travail. En Libye en revanche, l’économie faisait appel à trois millions de travailleurs immigrés. Le chômage était inexistant et le niveau de vie convenable au regard des critères internationaux.

La Libye a été un acteur majeur du développement et de l’indépendance du continent africain

Kadhafi a permis à l’Afrique de connaître une véritable révolution technologique, grâce au financement du premier satellite africain de communications. (page 10)

Le projet d’établissement d’une constitution, rompant radicalement avec les préceptes du Livre vert, est en préparation, rédigé avec l’aide d’éminentes personnalités étrangères, membres de la fondation Khadafi1 : les professeurs Joseph Nye (États unis), Francis Fukuyama (États unis), Benjamin Barber (États unis) et Tony Giddens, (Royaume uni).

Ainsi, le régime, malgré son lourd passif, est en pleine évolution. Kadhafi s’apprête même à annoncer de nouvelles réformes quand la « révolution » vient tout interrompre. (page 12)

Les mercenaires…

Bien des choses ont été écrites sur les « mercenaires » servant dans les forces de sécurité libyennes, mais peu sont exactes. (page 13)

…les niveaux de la vie économique libyenne : une très forte proportion de travailleurs étrangers en quête d’un emploi dans le pays. (page 14)

En Libye, le régime a, grâce à la recette pétrolière, procédé à une véritable redistribution des richesses, même si elle reste très inégalitaire.

Benghazi est connu comme un foyer d’extrémisme religieux. … les femmes, intégralement voilées, ne conduisent pas et leur vie sociale est réduite au minimum.

Depuis le début de la rébellion, plusieurs centaines de travailleurs immigrés, Soudanais, Somaliens, Éthiopiens et Érythréens, ont été détroussés ou assassinés par les milices rebelles. Ce fait est soigneusement caché par les médias internationaux. (page 15)

Jusqu’à fin février, les villes de l’ouest libyen ont connu de fortes tensions et des affrontements - lesquels ont été moindres à l’est - mais leur relation a fait l’objet d’exagérations, voire de désinformation pure et simple. À titre d’exemple, l’information reprise par les médias occidentaux selon laquelle l’aviation du régime aurait bombardé Tripoli est parfaitement inexacte : aucune bombe libyenne n’est tombée sur la capitale, même si des affrontements sanglants semblent avoir eu lieu dans certains quartiers.

La même erreur est délibérément commise quand les médias arabes et occidentaux affirment que le régime a tiré sur sa propre population. La mission s’est rendue sur place et n’a rien constaté de tel. Pourtant, la chaîne Al-Jazira est présente à Tripoli. Ses reporters, souvent occidentaux, travaillent sans obstruction de la part du régime. (page 16)

La contestation libyenne - malgré son caractère populaire à l’origine - ne représente pas l’ensemble de la population

Si les « révolutions » tunisienne et égyptienne furent des « révoltes à mains nues », dans le cas libyen, la révolte accouche très vite d’un affrontement militaire et passe rapidement de l’insurrection populaire à la guerre civile. (page 17)

Deux professeurs d’université de Benghazi - rencontrés fortuitement à Djerba - nous ont dit qu’ils avaient vu surgir dans l’université des « étudiants » qu’ils ne connaissaient pas et qui ont lancé le mouvement. Ces derniers ont menacé et molesté les professeurs qui ne prenaient pas parti pour leur cause et ne scandaient pas leurs slogans. (page 18)

Nous avons observé en ville de très nombreuses inscriptions murales - très appliquées et aux slogans très travaillés - indéniablement non spontanées, destinées à des visiteurs étrangers, au premier rang desquels les journalistes, rédigées en français, en anglais et en turc. (page 19)

L’insurrection de Ziaouia - située à moins de 50 kilomètres de la capitale - était préparée et coordonnée, et n’avait a priori rien de pacifique et de spontané.

Les manifestants « actifs » n’étaient que quelques centaines (de 300 à 500), en majorité libyens – parmi lesquels un certain nombre revenait de l’étranger

Il y a également eu des exactions (femmes violées, quelques policiers isolés tués) et des victimes civiles pendant ces trois semaines au cours desquelles la ville était sous le contrôle des insurgés. Les victimes ont été tués « à la mode » des GIA algériens (égorgés, yeux crevés, bras et jambes sectionnés, parfois corps brûlés). Une partie de la population, apeurée, a alors fui la ville.

La « révolution » libyenne n’est donc pas une révolte pacifique. Le mouvement n’est pas né dans la capitale et n’a pas de racines socio-économiques. (page 20)

Il est ainsi maintenant évident que les dirigeants occidentaux - au premier rang desquels le président Obama - ont grossièrement exagéré la menace humanitaire pour justifier leur action militaire en Libye.

Avant la révolution, la Libye , même totalitaire, offrait emplois et revenus à sa population et à de très nombreux travailleurs étrangers, africains et asiatiques. (page 22)

Les membres de la mission ont été très surpris par le caractère artificiel de cette « révolution » par procuration, dont les acteurs brandissent des drapeaux étrangers, scandent le nom de Sarkozy et réclament une intervention de l’OTAN pour parvenir à leurs fins, qu’ils affirment démocratiques. (page 27)

Certaines frappes de l’OTAN ont eu des conséquences dramatiques pour les populations civiles.

A Mizda, alors qu’elles visaient des installations militaires, des frappes aériennes de l’OTAN auraient touché l’hôpital, les logements de fonctions des médecins et une quarantaine d’habitations situées à proximité, faisant de nombreux blessés parmi les civils et le personnel médical, dont des médecins nord-coréens. (page 30)

La résolution 1973 de l’ONU n’autorise en rien un assassinat politique, tenté à plusieurs reprises. (page 32)

Dès le début des opérations aériennes, des équipes de la CIA furent déployées en Libye. (page 33)

La situation n’a donc rien de comparable avec les révoltes populaires tunisienne et égyptienne. (page 42)

Ce qui devait être une victoire facile est devenu un semi-échec que seuls les médias dissimulent. (page 43)

À la lecture de ce rapport, il semble assez évident que l’Occident s’est mis une fois de plus, les pieds dans un conflit sanglant où nous allons nous enliser.

Et il est clair que ceux qui en font les frais sont les pauvres Libyens et les pauvres Libyennes.

Merci d’y réfléchir.

Serge Charbonneau

Québec

 

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