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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 22:57
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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 12:53

 

par Thierry Meyssan   

 http://www.voltairenet.org/Mensonges-et-verites-sur-la-Syrie

Depuis huit mois, les dirigeants occidentaux et certains médias publics font campagne pour une guerre en Syrie. Les accusations d’une extrême gravité qu’ils portent contre Bachar el-Assad intimident ceux qui s’interrogent sur le bien-fondé d’une nouvelle intervention militaire. Tous ? non, car des journalistes —certains avec l’appui du Réseau Voltaire— sont venus vérifier sur place et ont pu mesurer l’ampleur de la propagande de l’OTAN. Thierry Meyssan fait le point sur l’état de la guerre médiatique.

En 1999, lors de la guerre du Kosovo, le Réseau Voltaire s’indigna de ce que la France puisse entrer dans le conflit aux côtés de l’OTAN sans vote de l’Assemblée nationale avec la complicité passive des présidents de groupes parlementaires. Nous considérâmes que le refus du président de la République et du Premier ministre d’organiser un authentique débat augurait de l’opacité avec laquelle cette guerre serait conduite. Aussi, nous prîmes l’initiative de publier un bulletin quotidien sur le conflit. Les sites internet du gouvernement serbe ayant été immédiatement détruits par l’Alliance atlantique, nous ne pouvions avoir accès à la version serbe des événements. À défaut, nous avons souscrit des abonnements aux agences de presse de la région (croate, bosniaque, grecque, chypriote, turc, hongroise etc. ). Tout au long du conflit, nous avons présenté chaque jour un résumé de la conférence de presse de l’OTAN à Bruxelles et un résumé du témoignage des journalistes des pays riverains ; des pays ayant parfois de lourds contentieux avec la Serbie, mais dont les gouvernements partageaient entre eux une même narration des événements. Au fur et à mesure du temps qui passait, la version de l’OTAN et celle des journalistes locaux s’écartèrent jusqu’à ne plus avoir aucun point commun. À la fin, il s’agissait de deux histoires radicalement différentes. Nous n’avions aucun moyen de savoir qui mentait et si l’une des deux sources disait vrai. Nos lecteurs avaient l’impression de devenir schizophrènes, d’autant que les médias ouest-européens ne relayaient que la version de l’OTAN et que, par conséquent, nos lecteurs n’étaient confrontés aux deux versions parallèles qu’en nous lisant. Nous avons continué cet exercice de style durant les trois mois de combats. Lorsque les armes se sont tues et que des confrères et des amis ont pu se rendre sur place, ils ont constaté avec stupeur qu’il n’y avait pas eu « de la propagande des deux côtés ». Non : la version de l’OTAN était entièrement fausse, tandis que celle des journalistes locaux était entièrement vraie. Dans les mois qui suivirent, des rapports parlementaires dans plusieurs États membres de l’Alliance établirent les faits. Plusieurs ouvrages parurent sur la méthode mise au point par le conseiller en communication de Tony Blair qui permit à l’OTAN de manipuler la totalité de la presse occidentale : le « story telling ». Il est possible d’intoxiquer la totalité des journalistes occidentaux et de leur masquer les faits, si on leur raconte un conte pour enfants, à la condition de ne jamais interrompre la narration, de la charger de références réveillant de lointaines émotions, et de lui conserver sa cohérence.

Je n’avais pas eu le réflexe de courir en Serbie avant la guerre et je n’ai pas pu le faire lorsque les armes parlèrent. Par contre, ami lecteur, je suis aujourd’hui en Syrie où j’ai pris le temps d’enquêter et où j’écris cet article. C’est en pleine connaissance de cause que je peux affirmer que la propagande de l’OTAN est aujourd’hui en action à propos de la Syrie comme elle le fut à propos de la Serbie.

L’Alliance a commencé à raconter une histoire déconnectée de la réalité, dont le but est de justifier une « intervention militaire humanitaire », selon l’oxymore blairien. Le parallèle s’arrête là : Slobodan Milosevic était un criminel de guerre que l’on cherchait à présenter comme un criminel contre l’humanité pour pouvoir dépecer son pays ; Bachar el-Assad est un résistant à l’impérialisme et au sionisme qui a soutenu le Hezbollah lorsque le Liban était attaqué et soutient le Hamas et le Jihad islamique dans leur quête pour la libération de la patrie palestinienne.

Quatre mensonges de l’OTAN

 1. Selon l’OTAN et ses alliés du Golfe, des manifestations de masse auraient lieu depuis huit mois en Syrie pour réclamer plus de libertés et le départ du président Bachar el-Assad.

C’est faux. Il y a bien eu, dans quelques villes des manifestations contre le président Bachar el-Assad à l’appel de prédicateurs saoudiens et égyptiens s’exprimant sur Al-Jazeera, mais elles n’ont rassemblé au total, au grand maximum, que 100 000 personnes. Elles ne réclamaient pas plus de libertés, mais l’instauration d’un régime islamique. Elles exigeaient le départ du président el-Assad, non pas à cause de sa politique, mais parce que ces manifestants se réclament d’un courant sectaire du sunnisme, le takfirisme, et accusent Bachar el-Assad d’être un hérétique (il est alaouite) usurpant le pouvoir dans un pays musulman qui, selon eux, ne peut être gouverné légitimement que par un sunnite de leur école théologique.

 2. Selon l’OTAN et ses alliés du Golfe, le « régime » aurait répondu en dispersant les foules par des tirs à balles réelles, faisant au moins 3 500 morts depuis le début de l’année.

C’est faux. D’abord, il ne peut pas y avoir de répression de manifestations qui n’ont pas existé. Ensuite, dès le début des événements, les autorités ont compris que l’on cherchait à provoquer des affrontements confessionnels dans un pays où la laïcité est la colonne vertébrale de l’État depuis le VIIIe siècle. Le président Bachar el-Assad a donc interdit aux forces de sécurité, polices et armée, de faire usage d’armes à feu dans toute circonstance où des civils pourraient être blessés. Il s’agit d’empêcher que des blessés, voire des morts, de telle ou telle confession, soient instrumentés pour justifier une guerre de religion. Cette interdiction est respectée par les forces de sécurité au péril de leur vie, comme nous le verrons plus loin. Quant aux morts, ils sont moitié moins nombreux. La plupart ne sont pas des civils, mais des soldats et des policiers, ainsi que j’ai pu le constater en visitant des hôpitaux et morgues civils et militaires.

 3. Après que nous ayons réussi à briser le mur du silence et à obtenir que de grands médias occidentaux rapportent la présence en Syrie d’escadrons de la mort venus de l’étranger, tendant des embuscades contre l’armée, et assassinant des civils au cœur des villes, l’OTAN et ses alliés du Golfe ont communiqué sur la présence d’une armée de déserteurs. Selon eux, des militaires (mais pas de policiers) qui auraient reçu l’ordre de tirer sur la foule se seraient rebellés. Ils auraient pris le maquis et constitué l’Armée syrienne libre, déjà forte de 1 500 hommes.

C’est faux. Les déserteurs ne sont que quelques dizaines, ayant fui en Turquie où ils sont encadrés par un officier du clan Rifaat el-Assad/Abdel Hakim Khaddam publiquement lié à la CIA. Il y a par contre de plus en plus d’insoumis, de jeunes gens qui refusent de faire leur service militaire, souvent plus sous la pression de leur famille que par décision personnelle. En effet, les militaires qui se trouvent pris dans une embuscade n’ont pas le droit de faire usage de leurs armes à feu pour se défendre si des civils se trouvent sur les lieux. Ils doivent donc faire le sacrifice de leur vie s’ils ne parviennent pas à fuir.

 4. Selon l’OTAN et ses alliés du Golfe, le cycle révolution/répression aurait laissé la place à un début de « guerre civile ». 1,5 million de Syriens, pris au piège, souffriraient de la faim. Il conviendrait donc d’organiser des « couloirs humanitaires » pour acheminer une aide alimentaire et permettre aux civils qui le souhaitent de fuir les zones de combat.

C’est faux. Au regard du nombre et de la cruauté des attaques par les escadrons de la mort venus de l’étranger, les déplacements de population sont peu nombreux. La Syrie est autosuffisante en matière agricole et la production n’a pas baissé de manière significative. Par contre, la plupart des embuscades ayant lieu sur les grands axes routiers, ceux-ci sont fréquemment interrompus. En outre, lorsque des attaques ont lieu au centre des villes, les commerçants ferment immédiatement leurs boutiques. Il en résulte de graves problèmes de distribution, y compris en matière d’alimentation. Le fond du problème est ailleurs : les sanctions économiques ont provoqué un désastre. Alors que la Syrie avait au cours de la décennie une croissance de l’ordre de 5 % par an, elle ne peut plus vendre ses hydrocarbures en Europe occidentale tandis que son industrie touristique est sinistrée. Beaucoup de gens ont perdu leur emploi et leurs revenus. Ils font des économies sur tout. Le gouvernement les prend en charge et procède à des distributions gratuites de mazout (pour le chauffage) et de nourriture. Dans ces conditions, il conviendrait plutôt de dire que si le gouvernement el-Assad n’intervenait pas, 1,5 million de Syriens souffriraient de malnutrition du fait des sanctions occidentales.

En définitive, alors que nous n’en sommes au stade que de la guerre non conventionnelle, avec l’envoi de mercenaires et de forces spéciales pour déstabiliser le pays, la narration par l’OTAN et ses alliés du Golfe s’est déjà considérablement éloignée de la réalité. Ce fossé va se creuser de plus en plus.

Pour ce qui vous concerne, ami lecteur, vous n’avez aucune raison de me croire plus que l’OTAN, n’étant pas vous-même sur place. Vous avez cependant plusieurs éléments qui devraient vous mettre la puce à l’oreille.

Bernard-Henry Lévy, qui se flatte d’avoir embarqué la France dans la guerre de Libye dans l’intérêt d’Israël, annonce dans « Le Parisien » qu’il a une liste de cibles.

Quatre évidences soigneusement cachées par l’OTAN

 1. On pourrait croire que les imputations sur la prétendue répression et sur le nombre de victimes ont été soigneusement vérifiées. Pas du tout. Elles ne proviennent que d’une seule et même source : l’Observatoire syrien des Droits de l’homme, basé à Londres, dont les responsables requièrent l’anonymat. Que valent des accusations de cette gravité si elles ne sont pas recoupées et pourquoi des institutions comme le Haut-Commissariat des Droits de l’homme de l’ONU les reprennent-elles sans les vérifier ?

 2. La Russie et la Chine ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité ouvrant la voie à une intervention militaire internationale. Les responsables politiques de l’OTAN nous expliquent, désolés, que les Russes protègent leur base navale militaire de Tartous et que les Chinois feraient n’importe quoi pour racler quelques barils de pétrole. Devons-nous accepter l’idée manichéenne que Washington, Londres et Paris sont guidés par de bons sentiments tandis que Moscou et Pékin seraient essentiellement égoïstes et insensibles au martyre d’un peuple ? Comment ne pas remarquer que la Russie et la Chine ont bien moins d’intérêt à défendre la Syrie que les Occidentaux n’en ont à la détruire ?

 3. Il y a une certaine étrangeté à observer la coalition des États soi-disant bien intentionnés. Comment ne pas remarquer que les deux principaux contributeurs de la Ligue arabe et promoteurs de la « démocratisation » de la Syrie, l’Arabie saoudite et le Qatar, sont des dictatures vassales des États-Unis et du Royaume-Uni ? Comment ne pas se demander si les Occidentaux —qui viennent de détruire successivement l’Afghanistan, l’Irak et la Libye, tuant plus de 1,2 million de personnes en dix ans et montrant le peu de cas qu’ils font de la vie humaine— sont bien crédibles en brandissant l’étendard humanitaire ?

 4. Surtout, pour ne pas se laisser manipuler à propos des événements en Syrie, il convient de les replacer dans leur contexte. Pour l’OTAN et ses alliés du Golfe —dont les armées ont envahi le Yémen et le Bahrein pour y écraser les manifestations dans le sang—, la « révolution syrienne » est le prolongement du « printemps arabe » : les peuples de la région aspirent à la démocratie de marché et au confort de l’American Way of Life. Au contraire, pour les Russes et les Chinois, comme pour les Vénézuéliens ou les Sud-Africains, les événements de Syrie sont la continuation du « remodelage du Moyen-Orient élargi » annoncé par Washington qui a déjà fait 1,2 million de morts et que toute personne soucieuse de la vie humaine se doit d’arrêter. Ils se souviennent que le 15 septembre 2001, le président George W. Bush programma sept guerres. La préparation de l’attaque de la Syrie débuta officiellement le 12 décembre 2003 avec le vote du Syrian Accountability Act dans la foulée de la chute de Bagdad. Depuis ce jour, le président des États-Unis —aujourd’hui Barack Obama— a pour ordre du Congrès d’attaquer la Syrie et est dispensé de venir devant les assemblées pour ouvrir le feu. Dès lors, la question n’est pas de savoir si l’OTAN a trouvé une divine justification pour entrer en guerre, mais si la Syrie trouvera un moyen de se sortir de cette situation comme elle est parvenue à échapper à toutes les accusations diffamatoires et à tous les pièges précédents, tel que l’assassinat de Rafik Hariri ou le raid israélien contre une imaginaire centrale nucléaire militaire.

Des médias mainstream occidentaux témoignent

Au terme de cet article, je voudrais vous indiquer, ami lecteur, que le Réseau Voltaire a facilité un voyage de presse organisé à l’initiative du Centre catholique d’information des chrétiens d’Orient, dans le cadre de l’ouverture aux médias occidentaux annoncée par le président el-Assad à la Ligue arabe. Nous avons aidé des journalistes mainstream à voyager dans les zones de combat. Nos collègues ont d’abord mal vécu notre présence à leurs côtés, à la fois parce qu’ils avaient un a priori négatif à notre égard et parce qu’ils pensaient que nous cherchions à leur bourrer le crâne. Par la suite, ils ont pu constater que nous sommes des gens normaux et que le fait de choisir notre camp ne nous a pas fait renoncer à notre esprit critique. En définitive, bien qu’ils soient intimement persuadés de la bienveillance de l’OTAN et ne partagent pas notre engagement anti-impérialiste, ils ont vu et entendu la réalité. Avec honnêteté, ils ont restitué dans leurs reportages l’action des bandes armées qui terrorisent le pays. Certes, ils se sont abstenus de contredire ouvertement la version atlantique et ont essayé de concilier ce qu’ils avaient vu et entendu avec elle, ce qui les a parfois conduits à des contorsions autour du concept de « guerre civile » opposant l’armée syrienne à des mercenaires étrangers. Quoi qu’il en soit, les reportages de la Radio Télévision Belge (RTBF) ou de La Libre Belgique, pour ne citer qu’eux, montrent que, depuis huit mois, l’OTAN masque l’action des escadrons de la mort et impute mensongèrement leurs crimes aux autorités syriennes.

Thierry Meyssan

 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 12:29

http://www.jovanovic.com/blog.htm

 Depuis quelques jours, diverses informations et mails me faisaient état que les policiers, militaires, crs, marins et pompiers (français, pas albanais) n'étaient pas remboursés de leurs primes de déplacement, frais, prime para TAP, etc. Mises bout à bout, ces informations vous montrent que l'Etat français est bien en faillite. Mais maintenant c'est encore plus grave: ce sont leurs soldes qui ne sont plus payées ou alors avec beaucoup de retard. Quand vous pensez que ces hommes risquent leur vie... Commentaire de XX à qui j'ai demandé confirmation, et je l'ai eue, "De toute manière, les seules balles qui aient jamais frôlé les généraux qui conseillent Sarkozy, c'est des balles de tennis; ils ne voient même pas ce qui se passe dans les régiments, en bas, sur le terrain, alors que vous, journaliste, vous arrivez à le voir. Ils ne payent plus leurs hommes. Dans la Marine, c'est même pire.". Et voici une autre source qui nous le confirme:

" Des dizaines de militaires de l'armée de terre n'ont toujours pas été soldés pour le mois d'octobre 2011.

Nous ne pouvons passer sous silence le fait que de nombreux militaires (de l'Armée de Terre) n'ont toujours pas été soldés au titre du mois d'octobre. On est en droit de se demander s'il s'agit d'un effet de la crise financière qui secoue notre pays ou d'un bug informatique extrêmement fâcheux? Les militaires, après avoir rendu compte à leur hiérarchie, tiré toutes les sonnettes à leur disposition et face à la passivité de leurs chefs et des services censés les administrer, se sont tournés alors vers l'Adefdromil. Que le ministre Longuet se rassure : toute l'armée française ne nous a pas téléphoné! Enfin, pas encore!
Mais, une vingtaine de militaires d'un régiment du Sud, plusieurs dizaines dans l'Est, une quinzaine en Ile-de-France nous signalent n'avoir rien reçu sur leur compte bancaire.A cela s'ajoutent le retard important dans le paiement des frais de déplacement et de changement de résidence, qui correspondent au coût de la mobilité imposée aux militaires, ainsi que des délais interminables de paiement des soldes OPEX sur divers territoires.
Lire la suite ici.
"


Explication donnée: bug informatique. Ben voyons! Comme à La Poste et dans les autres banques? Comme les gros chèques que les banques perdent et qui resurgissent soudain au bout de 20 jours? Personne n'est dupe. Ensuite bug logiciel chez les paras aussi? Un autre pour les marins? etc.?, sachant que tous ces gens sont de toute manière gérés par des administrations totalement distinctes... Et c'est la même chose pour les CRS... Les frais, primes et autres ajustements ne sont plus remboursés.... Le décalage de paiement des frais atteint parfois de 10 mois! (voir info suivante) Les chefs de corps n'arrivent plus à tenir leurs hommes.

Question: quelle mouche à piqué l'Elysée? Ne pas payer la garde prétorienne revient à se suicider, au pire, à ce qu'elle se révolte et prenne le pouvoir voyant que d'un côté ils dépensent des milliards à bombarder la Lybie, et que de l'autre ils ne payent pas le soldat de base? C'est du jamais vu... Ou plutôt si. On sait comment cela se termine quand les gens d'armes ne sont pas payés par les politiques... J'espère pour les ministres de Nicolas Sarkozy que les policiers du service de protection des hautes personnalités ne vont pas s'énerver à attendre le remboursement de leurs primes et frais...

PS: Voilà une information que vous ne verrez pas dans le Figaro et ailleurs, et pour cause... Le Figaro appartient à un marchand d'armes. Bien le bonjour à Mr Longuet et aux officiers du SIRPA. Revue de Presse par Pierre Jovanovic

 

 

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 12:24

 

Volez, volez, braves gens ! Escroquez ! Falsifiez ! Faut toujours suivre l’exemple des chefs…

Vu sur : http://www.20minutes.fr/politique/834248-comptes-balladur-1995-entourloupe-selon-ex-membre-conseil-constitutionnel

ENQUÊTE - Jacques Robert s'est confié au «Parisien»...

La validation des comptes de campagne d'Edouard Balladur lors de la présidentielle de 1995 s'est faite en fermant les yeux sur des irrégularités manifestes, au nom de la «raison d'Etat», déclare un ancien membre du Conseil constitutionnel.

Cet épisode, durant lequel des sommes importantes en espèces d'origine mystérieuse -l'équivalent de plus de trois millions d'euros- ont été «oubliées» par cet organe malgré l'opposition des rapporteurs, était connu, mais
les déclarations de Jacques Robert sont particulièrement amères. «Nous nous sommes dispersés sans un mot, avec le sentiment que la raison d'Etat l'avait emporté sur le droit», dit ce juriste qui fut membre du Conseil de 1989 à 1998, dans un entretien publié dans le Parisien de jeudi.

«Nous avons servi de caution à une belle entourloupe»

C'est Roland Dumas, président socialiste du Conseil constitutionnel de l'époque, qui a obtenu que les «Sages» ferment les yeux sur ces comptes, confirme-t-il. «Mon impression, c'est que Roland Dumas, Jacques Chirac et Edouard Balldur se tenaient à l'époque par la barbichette. Et que nous avons servi de caution à une belle entourloupe», se souvient le témoin. Les comptes de campagne de Jacques Chirac ont aussi été validés alors qu'ils étaient aussi irréguliers, précise-t-il.

Deux juges d'instruction s'intéressent aujourd'hui à cet épisode dans le cadre d'une enquête visant le possible détournement de commissions légales convenues en marge d'une vente de sous-marins au Pakistan (84 millions d'euros) et de frégates en Arabie saoudite (200 millions d'euros), quand Edouard Balladur était Premier ministre (1993-1995). L'enquête judiciaire ouvre l'hypothèse d'un retour en France d'une partie de cet argent via des comptes «off shore» au Luxembourg et, in fine, des retraits d'espèces en Suisse. Les juges ont interrogé le Conseil constitutionnel et Roland Dumas sur les circonstances de la validation des comptes mais se sont vus opposer le secret du délibéré.

Vente de tee-shirts et de gadgets

Edouard Balladur avait expliqué les espèces de sa campagne par des ventes de tee-shirts et de gadgets, ou par des dons de sympathisants. Il doit justifier aujourd'hui devant les juges, qui pourraient l'interroger, l'achat au comptant à Tourgéville (Calvados) en 1996 d'une maison de 13 pièces avec salle de projection, tennis et piscine pour 7,3 millions de francs (1,1 million

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 08:36

EN FRANCE

 

PROBLEMES EN SERIE DANS LES BANQUES FRANCAISES....
du 21 au 24 novembre 2011... : C'est de plus en plus souvent que je reçois des mails disant que les achats ont été débités deux fois, puis rétablis la journée suivante. Mais la semaine passée, ce fut un festival, sans même parler des pannes informatiques de La Poste:

Mr Debackere nous dit: "Voici un message que j'ai reçu pour faire un virement pc banking: "en raison de problèmes techniques chez le gestionnaire de paiements par cartes, certains paiements par cartes bancaires du 11/11/2011 au 12/11/2011 ont été comptabilisés érronément 2 fois, nos services sont au courant et font le nécessaire piour corriger automatiquement ce lundi 14/11/2011, dans l'après-midi. Veuillez nous excuser pour les desagrements éventuels."

Dans la même veine, les gros chèques mis à l'encaissement disparaissent... exemple Alain qui me dit (preuve à l'appui): "j'ai remis un gros chèque, donné par ma tante, et entré en machine dans une agence. Aujourd' hui, 10 jours après, pas de trace de ce chèque, ni sur mon relevé, ni chez eux! Le plus "drôle", c'est que deux de mes amies ont le même souci avec leurs chèques de paye qui ont disparu!". Rassurez-vous: vous n'êtes pas les seuls. En revanche, vous avez intérêt à vérifier que tous vos chèques ont bien été encaissés... Surtout ne faites aucun chèque sans avoir vérifié que vos encaissements sont passés. Et j'ai l'impression que cela va devenir de plus en plus compliqué. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2011

 

ET AUX USA

MF GLOBAL: JEFFERIES SERAIT LE DOMINO SUIVANT...
du 21 au 24 novembre 2011... : Le domino suivant pourrait bien être Jefferies selon le New York Post: "Corzine contagion: Bond pits eye Jefferies as next shoe to drop"... Jefferies est aussi un gros courtier de Wall Street, et dépositaire de MF Global, et en cas de chute, cela déclenchera une nouvelle chute de dominos. Pendant ce temps, et alors que 700 millions des clients dollars :-) ont disparu, le PDG de MF Global, Mr Corzine est toujours en liberté. Il faut dire qu'il est très copain avec Obama et surtout avec son vice-président, Joe Biden. Lire ici CNBC.

Dans la même série, les clients ont porté plainte contre Deutsche Bank, Goldman Sachs, Bank of America, Citi, Jefferies Group, JP Morgan, MF Global et RBS pour les empêcher de se servir les premières, lire ici Reuters. Gerald Celente est parmi les dizaines de milliers de clients floués par une société qui, en théorie, était garantie par le Chicago Mercantile Exchange... Dingue! Si même le CME ne sert plus à rien, toute la bourse américaine n'est qu'une immense activité criminelle... laissée en liberté par Obama et sa clique. Lire auss l'analyse de Charles Gasparino dans le NYPost. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2011

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 18:02

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 17:50

 

http://www.solidariteetprogres.org/Stupeur-a-Washington-le-chef-de-la-lutte-antidrogue-russe-veut-liquider-le_08297

 

 

drogue.jpg

 

 

20 novembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Le directeur de l’Agence antidrogue russe Victor Ivanov a créé la stupeur vendredi à Washington. Devant un parterre de diplomates américains et européens, de nombreux analystes et officiels de la CIA et du FBI, Ivanov, un proche du Premier ministre Vladimir Poutine, a montré comment la bulle financière mondiale était le moteur du fléau meurtrier de la drogue. Il a appelé à une « transformation drastique du système financier international » afin de « liquider le trafic de drogue mondial ». Parmi les instruments de ce changement, il a cité le nécessaire rétablissement de « la loi Glass-Steagall » séparant les banques de dépôt et les banques d’affaires.

En déplacement officiel aux Etats-Unis pour rencontrer ses homologues américains, Ivanov était l’invité du Center for Strategic and International Studies (CSIS) pour une conférence sur Les flux narcotiques mondiaux et la crise économique et financière. Sa présentation était illustrée par une série de graphiques dépeignant la relation entre l’argent sale et l’immense bulle spéculative internationale. « Les affirmations sur le rôle prévalant de l’argent de la drogue dans la crise globale sont aussi confirmées par de nombreuses autres preuves, a-t-il déclaré, y compris par les données dont dispose notre Agence. Il est également évident, et les analyses le confirment, que le système financier existant, qui met en œuvre de nombreux instruments financiers de plus en plus répandus comme les options, les contrats à terme, les swaps et autres dérivés venant emplir la ’bulle de savon financière’, ne peut plus subsister sans les injections d’argent sale. »

Le narco-renflouement des banques, nos archives :

 Qui fume un oinj sauve une banque !
 
Qui fume un oinj sauve une banque ! (suite)
 
Le narco-blanchiment plus fort que le plan Paulson ?
 
Les cartels de la drogue ont-ils renfloué nos banques ?
 
La drogue, l’Afghanistan et le système financier international

Ivanov a évidemment cité les évaluations d’Antonio Maria Costa, l’ancien directeur général de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC), sur les injections de narcodollars dans les principales banques du monde lors de la crise de liquidité de 2008-2009. « Il est assez significatif que ce haut responsable international ait souligné que ce n’est pas un problème de banques prises individuellement mais de l’organisation du système financier international dans son ensemble. »

Dans le même temps, il a présenté un graphique montrant que la bulle des produits financiers déclarés est de 600 000 milliards de dollars (soit 10 fois le PIB mondial) dont seulement 1/10e est sécurisé. Dans la diapo suivante, Ivanov a exhibé la finance sous les traits d’une bulle gigantesque écrasant l’économie physique symbolisée par un train à grande vitesse. Devant une carte détaillant les flux mondiaux de drogues, Ivanov a déclaré que « l’argent et le trafic de la drogue ne sont pas seulement des atouts précieux pour le système monétaire, mais, en tant que fournisseur de liquidité en dernier ressort, ils en sont une composante indispensable et vitale ».

 

Le chef de la lutte antidrogue en Russie a ensuite rapporté ses discussions des derniers jours avec ses homologues américains sur les flux financiers du trafic de drogue international : moins de la moitié de un pour cent de l’argent de la drogue est saisi ; le reste de ce flux vient alimenter la bulle financière. Citant nommément Wachovia et Bank of America pour leur implication (déjà révélée publiquement) dans des opérations massives de blanchiment (il a aussi cité HSBC, fleuron britannique du blanchiment depuis la Guerre de l’opium), il a réitéré qu’il s’agit d’un problème systémique. Il est impératif d’étendre le champ de la lutte antidrogue, actuellement concentrée sur le trafic et la production, à la finance internationale, a-t-il déclaré.

Pour conclure, Victor Ivanov a indiqué l’alternative : « Une transformation drastique du système financier international va être nécessaire pour liquider le trafic de drogue mondial. » Un élément important a été apporté avec l’adoption par le G20 d’une résolution sur le suivi des flux financiers, a-t-il dit. « Dans une certaine mesure, l’on observe également un retour à la logique de la loi Glass-Steagall adoptée par les Etats-Unis en 1933, au plus fort de la Grande dépression, et qui sépare les activités de dépôt et d’investissement des banques. Toutefois, des restrictions encore plus dures sont nécessaires pour empêcher la circulation de l’argent sale. En clair, la liquidation de la bulle financière ne sera pas suffisante à elle seule. La clé pour liquider le trafic de drogue est de reformater l’économie existante vers un modèle excluant l’argent du crime et permettant une reproduction des encours liquides nets, c’est-à-dire une économie de développement où les choix sont fondés sur les projets de développement et des crédits dirigés. » En exemple, il a cité le projet d’infrastructure Rainbow-2 présenté par la Russie devant l’UNODC et visant à recréer une économie en Afghanistan pour remplacer l’opium.

A une question de l’EIR sur Glass-Steagall et la liquidation des actifs financiers, Ivanov a répondu qu’il ne peut pas ordonner aux Etats-Unis de rétablir cette loi, mais qu’il est fondamentalement nécessaire de détourner les flux d’argent sale hors de l’économie réelle « afin de les éliminer ». Imaginez un drogué qui dépense tout son argent et toutes ses forces simplement pour trouver et consommer sa drogue, s’affaiblissant de plus en plus et devenant totalement inutile : Eh bien vous avez l’image de ce qui se passe dans l’économie mondiale, a-t-il déclaré.

Interrogé sur le narcoterrorisme, Ivanov a expliqué que dans certains cas, comme pour l’attentat de Madrid en 2004, le financement par l’argent de la drogue est clairement établi, mais qu’il s’agit avant tout d’un problème systémique. Le trafic de drogue engendre des organisations criminelles qui peuvent prendre le contrôle de régions entières, comme au Mexique par exemple. Ils sont ainsi en mesure d’imposer leur propre agenda politique ou d’être cooptés par des intérêts extérieurs.

Ivanov a déclaré fondamentale la coopération américano-russe. La surveillance satellite pour repérer les champs de drogue est utile. Mais l’éradication de la drogue et son interdiction sont insuffisantes : le problème doit être abordé du point de vue des marchés financiers internationaux, qui doivent devenir la cible majeure des autorités légales, a-t-il dit.

Ivanov a également rabroué un membre pro-légalisation de l’assistance, en expliquant que cette politique irait à l’encontre de la charte des Nations Unies et ne règlerait pas le problème de la criminalité.

 

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 19:56
Le Président du Conseil Européen accueilli par des jeunes italiens....Forza Italia !
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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 08:46

Vu sur le blog des Enculuminatis  http://mahamudras.blogspot.com/

 

REYKJAVIK - Le spectaculaire rétablissement économique de l'Islande, au bord de la banqueroute il y a trois ans, enseigne qu'un gouvernement doit laisser les banques faire faillite plutôt que de s'attaquer au contribuable, relèvent des analystes.
L'Express 

A la différence des pays précédents, l'Islande n'est pas membre de l'Union européenne. Sa monnaie n'est pas l'euro. Dans ce tout petit pays qui a vu sa croissance s'arrêter net avec la crack bancaire de 2008, la gestion politique de la crise a été très différente. Celle-ci a provoqué la faillite totale du système bancaire et de fortes tensions avec certains pays (Angleterre, Pays-Bas) touchés par le naufrage des banques islandaises.

Le gouvernement de l'époque a été renversé et le recours au référendum a changé la donne politique. Interrogés, les Islandais ont refusé les plans de sauvetage et les mesures de remboursement de leur dette. La crise économique a débouché sur une crise politique et des élections ont été imposées.

Quand à l'économie, elle s'est très fortement contractée (près de 10% en 2009) mais a pu compter sur la dévaluation (-50% par rapport à l'euro) de sa monnaie pour repartir en 2010. Quant aux créanciers, ils ont du accepter les décisions islandaises.
FranceTV

L'Islande veut adopter le dollar canadien advisor.ca, 11.11.11
Pas con...
Qu'a l'islande que nous n'avons pas? Un taux d'alphabétisation de 100% ... par exemple.

Sortir de la misère avec l'euro, c'est comme apprendre à nager avec un poids de 500 kg à chaque pied...

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 20:54
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