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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 11:08
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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 09:54

Journal L'EXPRESSION (Algérie)


Syrie: "Le Protocole de Doha"
Par Noureddine MERDACI - Jeudi 06 Decembre 2012


Il faudra sans doute attendre encore des mois, certainement des années, avant que ne soit reconstitué le processus par lequel la Syrie s'est retrouvée piégée dans cette guerre civile. A l'évidence, Damas n'en a pas mesuré la dangerosité, non seulement pour le régime en place mais, singulièrement, pour la Syrie qui risque de disparaître en tant qu'Etat national. Or, le voile commence à se lever sur les circonstances du «conclave» qui s'est tenu à Doha au début du mois de novembre dernier, qui a vu une «opposition» hétéroclite, divisée, sans programme et sans perspective, se donner un chef, Ahmed Moez Al-Khatib et se former en «coalition».
Mais pour arriver à ce résultat, les «opposants» syriens ont été sommés par le Qatar de «trouver» un accord, sine qua non, avant de sortir de la salle mise à leur disposition, affirment des sources proches du dossier. Autant dire que les «opposants syriens» avaient le «revolver» sur la tempe pour arriver à cet accord minimum. Le Premier ministre qatari, Cheikh Hamad bin Jassim bin Jaber al-Thani, y veillait personnellement. En réalité, la «révolte» en Syrie, totalement prise en charge par des pays étrangers et leurs services de renseignements, a été une guerre par procuration contre l'Etat national syrien, laquelle guerre n'avait besoin de «Syriens de service» que pour servir de «couleur locale».
En Syrie ce sont des combattants venus de nombreux pays arabes, des éléments d'Al Qaîda, des djihadistes d'Afghanistan, de la Somalie et autre Pakistan, bien armés, qui tuent la population civile syrienne et se battent contre l'armée syrienne aux côtés d'une poignée de déserteurs. Donc, à Doha, il fallait «unifier» l'opposition dont la crédibilité était mise en doute y compris par l'un de ses principaux bailleurs de fonds, les Etats-Unis qui ont pesé de tout leur poids pour redonner un semblant de cohérence et de visibilité à une opposition créée de toutes pièces par la France, le Qatar et les Etats-Unis, notamment, appuyée par la Turquie laquelle a obtenu de l'Otan l'installation sur son territoire de missiles «Patriot» aux frontières avec la Syrie. Doha aura donc été un recentrage de la rébellion qui n'arrivait pas à concrétiser les objectifs que lui ont tracés ses commanditaires.
On comprend en fait, le pourquoi de la chose lorsque l'on connaît les clauses du «Protocole» de Doha, dont nous avons pu consulter le document, formulé en treize points qui se détermine comme suit: «1- réduction du nombre des soldats de l'armée syrienne à 50 000; 2- la Syrie ne pourra faire valoir son droit à sa souveraineté sur le Golan que par les moyens politiques. Les deux parties signeront des accords de paix sous l'égide des Etats-Unis et du Qatar; 3- la Syrie doit se débarrasser, sous la supervision des Etats-Unis, de toutes ses armes chimiques et bactériologiques et de la totalité de ses missiles. Cette opération doit se dérouler sur les terres de Jordanie; 4- annulation de toute revendication de souveraineté sur Liwa Iskandaroun et désistement au profit de la Turquie de certains villages frontaliers habités par les Turkmènes dans les «mouhafadhas» d'Alep et d'Idlib; 5- renvoi de tous les membres du Parti des travailleurs du Kurdistan, ceux recherchés par la Turquie lui seront livrés. Inscription de ce parti sur la liste des organisations terroristes; 6- annulation de tous les accords et conventions signés avec la Russie et la Chine dans les domaines des forages du sous-sol et de l'armement; 7- permettre le passage à travers le territoire syrien d'un gazoduc qatari à destination de la Turquie puis de l'Europe; 8- permettre le passage à travers le territoire syrien des conduites d'eau en provenance du barrage Atatürk et à destination d'Israël; 9- le Qatar et les Emirats arabes unis s'engagent à reconstruire ce qui a été détruit par la guerre en Syrie à la condition que leurs sociétés aient l'exclusivité de la reconstruction et de l'exploitation du pétrole et gaz syrien; 10- gel des relations avec l'Iran, la Russie et la Chine; 11- rompre les relations avec Hezbollah et les mouvements de résistance palestinienne; 12- le régime syrien sera islamique et non salafiste; 13- le présent accord entrera en application dès la prise du pouvoir» (par l'opposition, Ndlr). Fin de citation. C'est là le prix des pressions étrangères et de la démission et de la traîtrise arabes. Un prix fort, exorbitant pour la Syrie, que des personnes se disant «Syriennes» ont avalisé. En fait, cet accord, ou plutôt ce «Protocole» constitue donc le prix que l'opposition syrienne aura à payer une fois installée au pouvoir à Damas, comme le précise l'article 13 dudit «accord de Doha». Ainsi, chacun des parrains de la «révolte du peuple syrien» s'est servi selon ses voeux et demandes. Les Etats-Unis en désarmant la Syrie et en l'éloignant de ses amis, la Turquie en récupérant des villages syriens et en rectifiant à son profit la frontière, le Qatar en s'octroyant la «reconstruction» du pays et l'Arabie Saoudite par la mise en place d'un régime islamiste à sa dévotion. C'est là en réalité une castration en règle de la Syrie, dépouillée de sa souveraineté dans le même canevas qu'ont été pour l'Egypte les accords de Camp David en 1979. De fait, c'est à peine si on n'exige pas de «l'opposition» - portée à bout de bras par le Qatar - la reconnaissance immédiate d'Israël, dont on prévoit cependant (article 2 de l'accord de Doha), un règlement négocié. Un partage du magot syrien. Nulle part il n'est question de démocratie, de liberté, de droits de l'homme, de construction d'une nouvelle Syrie où les Syriens, quelles que soient leur ethnie, religion et croyance, jouiraient des mêmes droits. Or, chacun des «parrains» s'est d'abord servi et a pris ce qu'il voulait. Pour ceux qui connaissent l'histoire mouvementée du Proche-Orient ottoman, tout s'explique et Doha n'a été que le point de non-retour d'une opposition syrienne qui n'avait pas voix au chapitre. Elle n'était là que pour justifier la «syrianité» des événements. On l'a bien vu au Caire avec le nouveau «patron» de la «coalition» Ahmed Moez al-Khatib venu dans les bagages de Cheikh Hamad bin Jassim bin Jaber al-Thani à la réunion de la Ligue arabe qui eut lieu à la mi-novembre. En Syrie, le processus activé pour la Libye est dépassé et fait désormais craindre une déstabilisation générale du monde, voire sa fragmentation comme des «experts» civils et militaires américains y travaillent sans désemparer. A méditer!

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 09:49

 

 

 

L'alignement honteux de la politique étrangère de la France sur les intérêts supérieurs de l'Empire anglo-saxon pour le plus grand profit des multinationales qui pillent la planète.

 

Cela renvoie étrangement à l'époque précédent la seconde guerre mondiale où la ploutocratie en place cherchait déjà un maître afin de maximiser ses profits. La débâcle honteuse de 1940, voulue par les élites d'alors et les discours déclinistes de cette période, semblent s'abattre à nouveau sur notre pays. A l'époque les puissants préféraient  Hitler au Front Populaire au prétexte que "La République" avait osé intégrer en 1936 des socialistes et des communistes dans le gouvernement. Le seul objectif pour eux était d'abattre "La Gueuse" par tous les moyens et d’instaurer un gouvernement fasciste. Ce qu'ils n'avaient pas réussi à faire le 6 février 1934, le régime de Vichy installé par l'Allemagne victorieuse, s'est chargé de l'appliquer avec zèle dans la collaboration ignoble avec l'occupant.

 

En cette période, la France intégrée dans l'Europe allemande a failli disparaître. Jean Moulin a crée le Conseil National de la Résistance le 27 mai 1943 et a permis avec le général de Gaulle de redonner son rang à la France. Dans le gouvernement issu de la Résistance les ministres communistes ont joué un grand rôle. Les ordonnances de 1944 et de 1945  imposées par Ambroise Croizat,  Marcel Paul et d'autres, ont installé le modèle social français auquel nous sommes tous très attachés. La Sécurité Sociale, la retraite par répartition, les comités d'entreprises, la semaine des 40 heures, le droit du travail, la nationalisation des banques et des sociétés d'assurance, la nationalisation de la banque de France, la maîtrise de la création monétaire par l'état, la nationalisation des grands secteurs industriels et de l'énergie, (EDF, GDF, Les charbonnages de France, Renault, la chimie, etc...), l'indépendance de la presse, etc..., toutes ces avancées ont donné les "Trente Glorieuses". Dans une France ruinée, humiliée, pillée par les renégats, les traîtres et les maîtres allemands, des hommes ont relevé la tête et ont décidé de rétablir notre pays dans son indépendance et sa grandeur. 

 

 Denis Kessler ex n°2 du MEDEF, dans son entretien d'octobre 2007 au journal « Challenges », affirmait que l'on devait abandonner les avancées de 1945 pour mieux s'intégrer dans la compétition mondiale. L'alliance entre les Gaullistes et les Communistes avait permis ce modèle économique et social exceptionnel qu'il fallait à tout prix détruire.

 

Les élites d'aujourd'hui se couchent devant l'Empire anglo-saxon tout puissant, tout comme en 1940 les élites d'hier s'étaient couchées devant Hitler. Le seul courage politique de nos dirigeants consiste à imposer au peuple les régressions voulues par le Nouvel Ordre Mondial.

 

Pour ces décideurs, il est urgent de faire les guerres imposées par l'OTAN. La destruction de la Libye hier et la destruction de la Syrie aujourd'hui à laquelle nous nous employons,  sont hélas des preuves sans appel de l'alignement servile de notre pays. Cela traduit la fin de la politique gaulliste d'indépendance nationale.

 

Cette politique de caniche nain ne va pas s'arrêter là. Déjà des voix s'élèvent pour que la France abandonne à l'Union Européenne son droit de veto au Conseil de Sécurité de l'ONU. Les mêmes veulent que la force de dissuasion nucléaire de notre pays soit donnée en offrande à la créature des maîtres du monde: l'Union Européenne. Les déclinistes d'aujourd'hui n'ont rien à envier aux déclinistes d'hier. Ils sont coupables comme eux de haute trahison. Ils se comportent comme avant la seconde guerre mondiale, ils font tout pour nier et abaisser la France.

 

Lucien POns

 

http://lucien-pons.over-blog.com/categorie-12459460.html

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 11:05
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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 21:07
| 9 décembre 2012
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La France, le Royaume-Uni, Israël et le Qatar ont préparé un énième plan d’intervention en Syrie. 6 000 nouveaux jihadistes, dont 4 000 en provenance du Liban, devraient attaquer incessamment le quartier résidentiel de Mazzeh, au sud de Damas, qui abrite de nombreuses ambassades et où résident plusieurs haut responsables civils et militaires. Un incident impliquant des armes chimiques à l’autre bout du pays devrait augmenter la tension. Un général félon devrait alors prétendre avoir pris le pouvoir et appeler les Occidentaux à l’aide, donnant ainsi un prétexte à une intervention militaire hors mandat de l’ONU.

Plusieurs tentatives de coup d’État militaire ont été orchestrées par les Occidentaux au cours de cette année. Toutes ont échoué et rien ne permet de penser qu’il en serait autrement cette fois encore.

Le temps presse pour les États opposés au plan de paix de Genève, conclu entre les USA et la Russie, car il devrait être présenté au Conseil de sécurité en février, c’est-à-dire juste après la confirmation par le Sénat US de la nouvelle administration Obama. Durant les deux prochains mois, tous les coups possibles seront tentés.

On ignore quelles pourraient être les réactions de la Russie et de l’Iran à une telle opération. Vladimir Poutine a déclaré se tenir prêt à défendre la Syrie « jusque dans les rues de Moscou », c’est-à-dire être prêt à entrer en guerre. De son côté, l’Iran a toujours affirmé que la Syrie était sa ligne de défense et, par conséquent, qu’elle ne la laisserait pas tomber. Toutes ces déclarations ne sont peut être que du bluff, mais en déclenchant une intervention militaire, Paris, Londres, Tel-Aviv et Doha prendraient le risque de provoquer un embrasement général

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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 11:45

Vu sur :

http://mahamudras.blogspot.fr/




IRIB- Selon le journal libanais Al Diyar, le gouvernement d'Erdogan empêtré qu'il est dans son projet néottoman est en passe de mettre en oeuvre un scénario diabolique.
Al Diyar cite une source américaine pour affirmer :" Avec l'appui effective des services de renseignement qataris et américains, la Turquie est parvenue à répandre de la matière chimique dans l'une des régions syriennes pour en accuser l'armée loyaliste!! le projet consiste à accuser l'armée syrienne d'avoir utilisé de la matière chimique , ce qui fournira le prétexte à une intervention armée en Syrie. les dirigeants syriens affirment que le schémas est le même qui a été appliqué à l'Irak à l"époque de Saddam. " on accuse aujourd'hui Assad d'avoir mis dans ses bombes du gaz sarin ". "mais quelle va être la réaction de la Syrie? la Syrie envisage de demander à l'ONU d'envoyer ses représentants sur place pour que ces derniers constatent de visu le caractère mensongère de cette dangereuse allégation.

Les Français se préparent à intervenir en Syrie
Le Point.fr - Publié le 04/12/2012 à 17:01 - Modifié le 04/12/2012 à 19:59
Selon nos informations, tout est prêt pour que les forces spéciales mènent des opérations ciblées afin de se saisir des stocks chimiques. [...]

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 10:38

 


CA Y EST: MARTIN SCHULTZ (LE PANTIN DES AMERICAINS) VEUT INTEGRER L'EUROPE DANS LES ETATS-UNIS
du 3 au 5 dec 2012 : Le député allemand Martin Schultz a demandé lors de son voyage officiel à Washington de mettre en place "un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union Européenne". Voilà, c'est fait et cela confirme que le pont imprimé sur vos billets de banque se termine bien aux Etats-Unis... "Le Parlement Européen supporte l'idée d'une zone de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union Européenne qui pourrait être mise en place à partir de 2015 ... Ce sera un excellent accélérateur pour la croissance économique des deux unions ...Si nous réussissons, cela serait bénéfique pour 800 millions de personnes". Calcul: 500 millions d'Européens + 300 millions d'Américains = 800 millions de clients. Comprenez par là que ATT et Verizon, par exemple, pourront venir vendre leurs abonnements téléphoniques partout en Europe. Et dans la même logique je vois bien Orange se ramasser magistralement en essayant de vendre du "long distance call" dans l'Oklahoma. Les masques de l'UE sont tombés, et vous avez maintenant la confirmation: 1) pour qui Mr Schultz travaille vraiment et 2) à quoi a toujours été destinée Bruxelles, juste à mettre les Européens au service des Etats-Unis" .

Lisez avec BEAUCOUP D'ATTENTION cet article de la Libre Belgique ici. Notre mise en esclavage par les Américains a pris de la vitesse. Cela veut dire qu'en 2015 l'Europe sera DANS les Etats-Unis. Cqfd. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 18:02
Thierry Meyssan répond aux questions du news magazine serbe Geopolitika. Il revient sur son interprétation du 11-Septembre, sur les événements en Syrie, et sur la situation actuelle de la Serbie.
| Belgrade (Serbie) | 2 décembre 2012
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Geopolitika : Monsieur Meyssan, vous avez acquis la célébrité mondiale quand vous aviez publié le livre L’Effroyable imposture qui met en cause la version officielle des autorités états-uniennes concernant l’attaque terroriste du 11 septembre 2001. Votre livre a encouragé d’autres intellectuels à émettre leurs doutes sur ce tragique évènement. Pourriez vous brièvement dire à nos lecteurs ce qui s’est réellement passé ce 11 septembre, qu’est-ce qui a touché ou explosé dans le bâtiment du Pentagone : c’était un avion qui s’est écrasé ou bien autre chose ? Que s’est-il passé avec les avions qui se sont écrasé sur les tours jumelles, surtout avec le troisième immeuble à coté de ces tours ? Quel est le contexte plus profond de cette attaque, qui a eu des répercussions mondiales et a beaucoup changé le monde ?

Thierry Meyssan : Il est étonnant que la presse mondiale ait relayé la version officielle d’une part parce que celle-ci est absurde, d’autre part parce qu’elle ne parvient pas à expliquer une partie des événements.

L’idée selon laquelle un fanatique, basé dans une grotte en Afghanistan, et une vingtaine d’individus, munis de cutters, auraient pu détruire le World Trade Center et frapper le Pentagone avant que l’armée la plus puissante du monde ait eu le temps de réagir, n’est pas même digne d’un Comics. Mais, plus l’histoire est grotesque, moins les journalistes occidentaux posent de questions.

Par ailleurs, la version officielle ne rend pas compte des spéculations boursières sur les compagnies victimes des attentats, de l’incendie de l’annexe de la Maison-Blanche, ni de l’effondrement d’une troisième tour du World Trade Center dans l’après-midi. Autant d’événements qui ne sont pas même mentionnés dans le rapport final de la Commission d’enquête présidentielle.

Sur le fond, on ne parle jamais de la seule chose importante ce jour là : après l’attaque du World Trade Center, le plan de continuité du gouvernement a été illégalement activé. Il existe une procédure en cas de guerre nucléaire. Si l’on constate l’annihilation des autorités civiles, un gouvernement militaire alternatif prend le relai. Vers 10h30, ce plan a été activé bien que les autorités civiles soient toujours en capacité d’exercer leurs responsabilités. Le pouvoir a échu aux militaires qui ne l’ont restitué que vers 16h30 aux civils. Durant cette période, des commandos sont allés chercher la presque totalité des membres du Congrès et des membres du gouvernement pour les mettre en sécurité dans des abris anti-atomiques. Il y a donc eu un coup d’État militaire de quelques heures, juste le temps nécessaire pour que les putschistes imposent leur ligne politique : état d’urgence permanent à l’intérieur, et impérialisme global à l’extérieur.

Le 13 septembre, le Patriot Act a été déposé au Sénat. Il s’agit non pas d’une loi, mais d’un épais Code anti-terroriste dont la rédaction avait été conduite en secret durant les deux à trois années précédentes. Le 15 septembre, le président Bush a avalisé le plan de la « matrice mondiale », instituant un vaste système d’enlèvements, de prisons secrètes, de tortures et d’assassinats. Lors de la même réunion, il a avalisé un plan prévoyant les attaques successives de l’Afghanistan de l’Irak, du Liban, de la Libye, de la Syrie, de la Somalie, du Soudan et de l’Iran. Vous pouvez constater que la moitié du programme a déjà été réalisée.

Ces attentats, ce coup d’État, et les crimes qui ont suivi ont été organisés par ce qu’il convient d’appeler l’État profond (au sens où on emploie cette expression pour décrire le pouvoir militaire secret en Turquie ou en Algérie). Ces événements ont été conçus par un groupe très fermé : les straussiens, c’est-à-dire les disciples du philosophe Leo Strauss.

Ce sont les mêmes individus qui avaient poussé le Congrès US à réarmer, en 1995, et qui ont organisé le démembrement de la Yougoslavie. Nous devons nous rappeler à titre d’exemple qu’Alija Itzetbegovic avait comme conseiller politique Richard Perle, comme conseiller militaire Oussama Ben Laden, et comme conseiller médiatique Bernard-Henri Lévy.

Geopolitika : Votre livre et votre attitude antiaméricaine, que vous avez librement exprimée sur votre réseau indépendant Voltaire, ont été la source de problèmes que vous avez eus personnellement avec l’administration de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy. Pourriez-vous nous en dire un peu plus ? En effet, dans l’article que vous aviez écrit sur M. Sarkozy, intitulé « Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française » vous avez publié des informations délicates qui nous rappellent des thrilleurs politico-criminels.

Thierry Meyssan : Je ne suis pas anti-américain. Je suis anti-impérialiste et je pense que le peuple des États-Unis est lui aussi victime de la politique de ses dirigeants.

Concernant Nicolas Sarkozy, j’ai révélé qu’il avait été élevé durant son adolescence, à New York, par l’ambassadeur Frank Wisner Jr. Ce personnage est un des plus importants cadres de la CIA, laquelle a été fondée par son père Frank Wisner Sr. Il s’ensuit que la carrière de Nicolas Sarkozy a entièrement été façonnée par la CIA. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que, devenu président de la République française, il ait défendu les intérêts de Washington et non pas ceux des Français.

Les Serbes connaissent bien Frank Wisner Jr. : c’est lui qui a organisé l’indépendance unilatérale du Kosovo en qualité de représentant spécial du président des États-Unis.

J’ai expliqué tout cela en détail lors d’une intervention à l’Eurasian Media Forum (Kazakhstan) et on m’a demandé de le développer dans un article pour Odnako (Russie). Il se trouve que, par un hasard de calendrier, il a été publié pendant le guerre de Géorgie, au moment où Sarkozy venait à Moscou. Le Premier ministre Vladimir Poutine a posé le magazine sur la table avant de commencer à discuter avec lui. Cela n’a évidemment pas amélioré mes relations avec Sarkozy.

Geopolitika : Monsieur Meyssan, quelle est la situation actuelle en Syrie, la situation sur le front et la situation dans la société syrienne ? Est-ce que l’Arabie Saoudite et le Qatar, ainsi que les pays occidentaux qui veulent faire tomber le système politique du président Bachar El Assad de force, sont proches de l’accomplissement de leur objectif ?

Thierry Meyssan : Sur 23 millions de Syriens environ 2 à 2,5 millions soutiennent des groupes armés qui tentent de déstabiliser le pays et d’affaiblir son armée. Ils ont pris le contrôle de quelques agglomérations et de vastes zones rurales. En aucun cas ces groupes armés ne seront en mesure de renverser le régime.

Le plan occidental initial prévoyait que des actions terroristes engendreraient un cycle de provocation/répression justifiant une intervention internationale, sur le modèle du terrorisme de l’UCK et de la répression par Slobodan Milosevic, suivis de l’intervention de l’OTAN. Signalons au passage qu’il est attesté que des groupes combattants en Syrie ont été formés au terrorisme par des membres de l’UCK sur le territoire du Kosovo.

Ce plan a échoué parce que la Russie de Vladimir Poutine n’est pas celle de Boris Eltsine. Moscou et Pékin ont interdit à l’OTAN d’intervenir et depuis, la situation pourrit.

Geopolitika : Que veulent obtenir les États Unis, la France, la Grande Bretagne, l’Arabie Saoudite et le Qatar en faisant tomber le président el-Assad ?

Thierry Meyssan : Chaque État membre de la coalition a son propre intérêt dans cette guerre et croit pouvoir le satisfaire, alors même que ces intérêts sont parfois contradictoires entre eux.

Au plan politique, il y a la volonté de briser « l’Axe de la Résistance au sionisme » (Iran-Irak-Syrie-Hezbollah-Palestine). Il y a aussi la volonté de poursuivre le « remodelage du Moyen-Orient élargi ».

Mais le plus important est au plan économique : on a découvert d’immenses réserves de gaz naturel au sud-est de la Méditerranée. Le centre de ce gisement est prés de Homs en Syrie (plus précisément, à Qârâ).

Geopolitika : Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur la rébellion d’Al Qu’aida en Syrie, dont les relations avec les États Unis sont pour le moins contradictoires, si on regarde leurs actions sur le terrain ? Vous avez dit dans une interview que les relations entre Abdelhakim Belhadj et l’OTAN étaient quasiment institutionnalisées. Pour qui Al-Qu’aida fait la guerre en réalité ?

Thierry Meyssan : Al-Qaida n’était au départ que le nom de la base de données, du fichier informatique, des moujahidines arabes envoyés se battre en Afghanistan contre les Soviétiques. Par extension, on a nommé Al-Qaida le milieu jihadiste dans lequel ces mercenaires étaient recrutés. Puis, Al-Qaida a désigné les combattants autour de Ben Laden et par extension, tous les groupes dans le monde qui se réclament de l’idéologie de Ban Laden.

Selon les périodes et les besoins, cette mouvance a été plus ou moins nombreuse. Durant la première guerre d’Afghanistan, la guerre de Bosnie et les guerres de Tchétchénie, ces mercenaires étaient des « combattants de la liberté », car ils luttaient contre des Slaves. Puis, lors de la seconde guerre d’Afghanistan et de l’invasion de l’Irak, ils étaient des « terroristes », parce qu’ils s’en prenaient aux GI’s. Après la mort officielle de Ben Laden, ils sont redevenus des « combattants de la liberté » durant les guerres de Libye et de Syrie parce qu’ils se battent aux côtés de l’OTAN.

En réalité, ces mercenaires ont toujours été contrôlés par le clan des Sudeiris, la faction pro-US et archi-réactionnaire de la famille royale saoudienne, et plus précisément par le prince Bandar Ben Sultan. Celui-ci, que George Bush Père a toujours présenté comme son « fils adoptif » (c’est-à-dire comme le garçon intelligent dont il aurait aimé être le père), n’a cessé d’agir pour le compte de la CIA. Même lorsque Al-Qaida a combattu les GI’s, en Afghanistan et en Irak, c’était encore dans l’intérêt bien compris des États-Unis parce que cela permettait de justifier leur présence militaire.

Il se trouve que dans les dernières années, les Libyens sont devenus majoritaires au sein d’Al-Qaida. L’OTAN les a donc naturellement utilisés pour renverser le régime de Mouammar el-Kadhafi. Dès que cela a été fait, ils ont nommé le numéro 2 de l’organisation, Abdelhakim Belhaj, gouverneur militaire de Tripoli, bien qu’il soit recherché par la justice espagnole pour sa responsabilité présumée dans les attentats de Madrid. Par la suite, ils l’ont transféré avec ses hommes pour se battre en Syrie. Pour leur transport, la CIA a utilisé les moyens du Haut-Commissariat aux Réfugiés grâce à Ian Martin, le représentant spécial de Ban ki-Moon en Libye. Les prétendus réfugiés ont été emmenés en Turquie dans des camps qui leur ont servi de base arrière pour attaquer la Syrie et dont l’accès a été interdit aux parlementaires turcs et à la presse.

Ian Martin aussi est connu de vos lecteurs : il fut secrétaire général d’Amnesty International, puis représentant du Haut Commissaire pour les Droits de l’homme en Bosnie-Herzégovine.

Geopolitika : La Syrie est le lieu, non seulement d’une guerre civile, mais aussi d’une guerre médiatique et de manipulations. Nous vous demandons en tant que témoin direct, quelqu’un qui est sur le terrain, que s’est-il vraiment passé à Homs et à Houla ?

Thierry Meyssan : Je ne suis pas témoin direct de ce qui s’est passé à Houla. Par contre, j’ai été tiers de confiance lors des négociations entre les autorités syriennes et françaises durant le siège de l’Émirat islamique de Baba Amr. Les jihadistes s’étaient retranchés dans ce quartier de Homs dont ils avaient chassé les infidèles (chrétiens) et les hérétiques (chiites). En fait seules une quarantaine de familles sunnites étaient restées sur place, au milieu d’environ 3 000 combattants. Ces gens avaient instauré la charia, et un « tribunal révolutionnaire » a condamné plus de 150 personnes a être égorgées en public.

Cet Émirat auto-proclamé était secrètement encadré par des officiers français. Les autorités syriennes voulaient éviter de donner l’assaut et ont négocié avec les autorités françaises pour que les insurgés se rendent. En définitive, les Français ont pu quitter nuitamment la ville et s’enfuir au Liban, tandis que les forces loyalistes sont entrées dans l’Émirat et que les combattants ont capitulé. Le bain de sang a ainsi été évité, il y a eu en définitive moins de 50 morts durant l’opération.

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Geopolitika : À part les Alaouites, les chrétiens sont aussi des cibles en Syrie. Pourriez-vous nous dire un peu plus sur la persécution des chrétiens dans ce pays et pourquoi la soi-disant civilisation occidentale, dont les racines sont chrétiennes, ne montre aucune solidarité avec ses coreligionnaires ?

Thierry Meyssan : Les jihadistes s’en prennent en priorité à ceux qui leur sont les plus proches : d’abord les sunnites progressistes, puis les chiites (incluant les alaouites), et seulement ensuite les chrétiens. D’une manière générale, ils torturent et tuent assez peu de chrétiens. Par contre, ils les expulsent systématiquement et volent tous leurs biens. Dans la région proche de la frontière nord du Liban, l’Armée syrienne libre a donné une semaine aux chrétiens pour fuir. On a assisté à l’exode brutal de 80 000 personnes. Ceux qui n’ont pas fui à temps ont été massacrés.

Le christianisme a été fondé à Damas par Saint Paul. Les communautés syriennes sont antérieures à celles d’Occident. Elles ont conservé les rites anciens et une foi extrêmement forte. La plupart sont orthodoxes. Celles qui se sont rattachées à Rome ont conservé leurs rites ancestraux. Lors des croisades, les chrétiens d’Orient se sont battus avec les autres arabes contre les soudards envoyés par le Pape. Aujourd’hui, ils se battent avec leurs concitoyens contre les jihadistes envoyés par l’OTAN.

Geopolitika : Est-ce qu’on peut s’attendre à une attaque de l’Iran l’année prochaine, et dans l’hypothèse d’une intervention militaire, quel serait le rôle d’Israël ? Est-ce que l’attaque des installations nucléaires est le vrai objectif de Tel-Aviv, ou est-ce qu’Israël est poussé dans cette aventure par une structure mondialiste, intéressée par une large déstabilisation des relations internationales ?

Thierry Meyssan : Il se trouve que l’Iran est porteur d’une Révolution. C’est aujourd’hui le seul grand pays qui propose un modèle d’organisation sociale alternatif à l’American Way of Life. Les Iraniens sont un peuple mystique et persévérant. Ils ont enseigné l’art de la Résistance aux arabes et s’opposent aux projets du sionisme, non seulement dans la région, mais dans le monde.

Ceci dit, malgré ses rodomontades, Israël est bien incapable d’attaquer l’Iran. Et les États-Unis eux-mêmes ont renoncé à l’attaquer. C’est un pays de 75 millions d’habitants où chacun ambitionne de mourir pour sa patrie. Tandis que l’armée israélienne est composée de jeunes gens dont l’expérience militaire se borne à ratonner des Palestiniens, et que l’armée US est composée de chômeurs qui n’ont pas l’intention de mourir pour une solde de misère.

Geopolitika : Comment voyez-vous le rôle de la Russie dans le conflit syrien et comment voyez-vous le rôle du président de Russie, Vladimir Putin, qui est largement diabolisé par la presse occidentale ?

Thierry Meyssan : La diabolisation du président Poutine par la presse occidentale est l’hommage du vice à la vertu. Après avoir redressé son pays, Vladimir Poutine entend lui rendre sa place dans les relations internationales. Il a basé sa stratégie sur le contrôle de ce qui devrait être la principale source d’énergie au XXIe siècle : le gaz. D’ores et déjà Gazprom est devenue la première compagnie mondiale de gaz et Rosneft la première pour le pétrole. Il n’a évidemment pas l’intention de laisser les États-Unis faire main basse sur le gaz syrien, ni d’ailleurs de laisser l’Iran exploiter son propre gaz sans contrôle. Par conséquent, il se devait d’intervenir en Syrie et de faire alliance avec l’Iran.

En outre, la Russie est en train de devenir le principal garant du Droit international, alors que les Occidentaux revendiquent au nom d’une morale de pacotille de violer la souveraineté des nations. Il ne faut donc pas craindre la puissance russe, car elle sert le Droit et la Paix.

En juin dernier, Sergey Lavrov a négocié un plan de paix à Genève. Il a été ajourné unilatéralement par les États-Unis, mais devrait en définitive être mis en œuvre par Barack Obama durant son second mandat. Il prévoit le déploiement d’une Force de maintien de la paix de l’ONU, composée principalement de troupes de l’OTSC. De plus, il admet le maintien au pouvoir de Bachar el-Assad si le peuple syrien le décide par la voie des urnes.

Geopolitika : Que pensez-vous de la situation en Serbie et du chemin difficile parcouru par la Serbie ces deux dernières décennies ?

Thierry Meyssan : La Serbie a été épuisée par la série de guerres à laquelle elle a dû faire face, particulièrement la conquête du Kosovo par l’OTAN. Il s’agit en effet d’une guerre de conquête puisqu’elle se conclut par l’amputation du pays et la reconnaissance par les membres de l’OTAN de l’indépendance unilatérale de camp Bondsteel, c’est-à-dire d’une base de l’OTAN.

Une majorité de Serbes a cru devoir se rapprocher de l’Union européenne. C’est ignorer que l’Union européenne est la face civile d’une pièce unique dont l’OTAN est la face militaire. Historiquement l’Union européenne a été créée en application des clauses secrètes du Plan Marshall, elle a donc précédé l’OTAN, mais elle n’en est pas moins un élément du même projet de domination anglo-saxon.

Il se peut que la crise de l’euro conduise à une dislocation de l’Union européenne. Dans ce cas des États comme la Grèce et la Serbie se tourneront spontanément vers la Russie avec laquelle ils partagent de nombreux éléments culturels et une même exigence de justice.

Geopolitika : On suggère à la Serbie de façon plus ou moins directe de renoncer au Kosovo pour pouvoir rentrer dans l’Union Européenne. Vous avez une grande expérience dans les relations internationales, et nous vous demandons sincèrement si vous pouvez nous donner un conseil sur ce que les Serbes devraient faire en politique intérieure et extérieure ?

Thierry Meyssan : Je n’ai de conseils à donner à personne. Pour ma part je déplore que certains États aient reconnu la conquête du Kosovo par l’OTAN. Depuis, le Kosovo est surtout devenu la plaque tournante pour la diffusion en Europe des drogues cultivées en Afghanistan sous la protection vigilante des troupes US. Aucun peuple n’a gagné quoi que ce soit à cette indépendance et certainement pas les Kosovars désormais asservis par une mafia.

Geopolitika : Il existait entre la France et la Serbie une alliance forte qui a perdu son sens quand la France a participé dans les bombardements de la Serbie en 1999 dans le cadre de l’OTAN. Cependant, en France et en Serbie, il existe toujours des personnes qui n’oublient pas « l’amitié par les armes » de la Première Guerre mondiale, et qui pensent qu’il faudrait redonner de la vie ces relations culturelles brisées. Est-ce que vous partagez cette vue ?

Thierry Meyssan : Vous savez que l’un de mes amis, avec lequel j’ai écris Le Pentagate relatif à l’attaque du Pentagone le 11-Septembre avec un missile et non pas un avion fantôme, est le commandant Pierre-Henri Bunel. Il a été arrêté durant la guerre par l’OTAN pour espionnage au profit de la Serbie. Par la suite, il a été restitué à la France qui l’a jugé et condamné à deux ans de prison ferme au lieu de la perpétuité. Ce verdict montre qu’il avait agi en réalité sur ordre de ses supérieurs.

La France, membre de l’OTAN, a été obligée de participer à l’attaque de la Serbie. Mais elle l’a fait en traînant les pieds et en aidant secrètement plus souvent la Serbie qu’elle ne l’a bombardée.

Aujourd’hui la France est dans une situation pire encore. Elle est gouvernée par une élite qui, pour protéger ses acquis économiques, s’est mise au service de Washington et de Tel-Aviv. J’espère que mes compatriotes, qui partagent une longue histoire révolutionnaire, finiront par chasser du pouvoir ces élites corrompues. Et que dans le même temps la Serbie aura retrouvé son indépendance effective. Alors nos deux peuples se retrouveront spontanément.

Geopolitika : Merci beaucoup pour votre temps.

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 18:31

Brzezinski: Une "Résistance populiste" fait dérailler le Nouvel ordre Mondial

Si le jeu consiste à relever dans « leur » discours, les propos et déclarations qui dénoncent la volonté de contrôle absolu qu’une clique voudrait nous imposer… voici un texte ou Brezinski fait fort en ce sens et qui devrait servir d’avertissement à tous ceux qui se reconnaitrons dans cette résistance populiste qui dérangent ceux qui ont décidé de nous faire la guerre.

La montée d’un “activisme populiste” est une menace au “contrôle extérieur”

 Paul Joseph Watson

Le 26 Novembre 2012,

 url de l’article original: avec vidéo en anglais

http://www.infowars.com/brzezinski-populist-resistance-is-derailing-the-new-world-order/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Durant un discours récent en Pologne, l’ancien conseiller à la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski a prévenu ses coreligionnaires élitistes qu’un mouvement de “résistance” mondial mené par un “activisme populiste” contre “le contrôle extérieur” est en train de menacer de faire dérailler la poussée vers le nouvel ordre mondial.

Notant au passage que la notion du XXIème siècle devant être le siècle américain est une “folie partagée”, Brzezinski a déclaré que la domination américaine n’était plus possible du fait d’un changement social allant en s’accélérant par le moyen “de communication de masse instantannée telle la radio, la télévision et l’internet”, qui ont ensemble stimulés cumulativement  “un réveil universel de la conscience politique de masse”.

L’ancien conseiller à la sécurité a ajouté que “cette montée d’un activisme populiste mondial prouve être insensible à une domination extérieure du même type que celle qui a prévalu dans l’âge du colonialisme et de l’impérialisme.”

Brzezinski a conclu en disant que “la résistance populiste persistante et hautement motivée de la part de gens politiquement éveillés et historiquement hostiles à tout contrôle extérieur est de plus en plus difficile à supprimer.”

Bien que Brzezinski a expliqué tout ceci d’une voix neutre, le contexte de l’environnement dans lequel il a fait ces déclarations, ajouté à ses commentaires précédents indiqueraient que ceci n’est pas du tout une célébration de la “résistance populiste”, mais bien une lamentation au sujet de l’impact que cette résistance a sur le type de “contrôle extérieur” dont Brzezinski fut un avocat de la première heure.

Ces remarques furent faites au cours d’un évènement de l’European Forum For New Ideas (EFNI), une organisation qui se fait l’avocat de la transformation de l’Union Européenne en un super-état fédéral anti-démocratique, le type même de “contrôle extérieur” bureaucratique dont Brzezinski disait dans son discours, qu’il était en danger.

Dans ce contexte, il doit bien être compris que Brzezinski montre que la “résistance populiste” est un obstacle majeur à l’imposition d’un nouvel ordre mondial et ceci doit être plus pris comme un avertissement que comme une célébration.

Considérons également ce que Brzezinski a écrit dans son livre: Between two ages: America’s role in the Technotronic Era”, livre dans lequel il se faisait l’avocat du contrôle des populations par une élite politique au moyen d’une manipulation technotronique (NdT: technocratique + électronique).

Il écrivait: “L’ère technotronique implique l’apparence graduelle d’une société bien plus sous contrôle. Une telle société serait dominée par une élite qui ne serait plus contrainte par des valeurs traditionnelles. Bientôt il sera possible d’exercer une surveillance presque continue sur tous les citoyens et de maintenir des fichiers mis à jour contenant jusqu’aux informations les plus personnelles de chaque individu. Ces fichiers pourront être consultés de manière instantannée par les autorités…”

“Dans la société technotronique, la tendance sera vers l’agrégation du support individuel de millions de citoyens incoordonnés, qui seront des proies faciles pour des personnalités attractives et magnétiques (NdT: du genre Obama ??..), exploitant les toutes dernières techniques de communication afin de manipuler les émotions et de contrôler la raison”, écrivait-il dans le même livre.

La préoccupation soudaine de Brzezinski au sujet de l’impact d’une population mondiale politiquement éveillée n’est pas née d’une quelconque notion qu’il s’identifie avec la cause de cette population, bien au contraire. Brzezinski est l’ultime initié élitiste, l’homme de l’intérieur, le fondateur de la puissante commission trilatérale (NdT: aux ordres de son maître David Rockefeller, financier derrière la trilatérale et le CFR), un membre éminent du Council on Foreign Relations (CFR) et un participant très régulier des réunions du groupe Bilderberg. Il fut décrit par le président Obama comme étant “un de nos meilleurs penseurs”.

Ce n’est pas la première fois que Brzezinski se plaint du bourgeonnement d’une opposition populiste à la domination d’une élite infinitésimale.

Pendant son discours du CFR à Montréal en 2010, Brzezinski avait mis en garde les mondialistes que “le réveil politique mondial”, combiné avec les luttes intestines au sein de l’élite même, menaçaient de faire dérailler la poussée vers le gouvernement mondial.

Source :
Un peu de baume au cœur de la Résistance mondiale à l’établissement du Nouvel Ordre Mondial… « Resistance71 Blog

 

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 23:31

Il a ecrit l'équation qui montre que l'énergie infinie se trouve tout autour de nous. Si nous en faisons bon usage, la transition de l'humanité est en marche....

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