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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 21:41
Il est trés bon ce député belge. Il en faudrait des comme ça aussi en France...Mais la peur....
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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 11:22

Petit aperçu du sombre avenir qui nous attend :

 

1ére étape : prise de contrôle de l'économie

Les financiers ont le pouvoir. Cette étape est réalisée. La démocratie n'existe plus, les élus sont soumis aux "marchés".

Quand l'Etat a besoin d'argent il s'adresse aux marchés pour emprunter, si l'Etat n'applique pas la politique voulue par la finance, les taux d'intérêts sont de plus en plus élevés. Donc, soit l'Etat applique la politique des financiers soit il est ruiné. La solution serait évidemment de supprimer la loi qui interdit à la BCE de prêter aux Etats sans intérets, comme le faisait la Banque de France avant la loi de 1973. C'est à dire enlever le pouvoir aux banques.

Comme cela se passe en Gréce, au Portugal et en Espagne en ce moment, le but est de supprimer la classe moyenne, seule partie de la population ayant l'instruction nécessaire pour contester et reprendre le pouvoir.

 

2ème étape : Une religion unique - Suppression des religions musulmane et catholique.

Pour les musulmans voir les déclarations du gouvernement Saoudien.

http://www.dailymotion.com/video/x9miof_vers-une-nouvelle-religion-mondiale_news?start=237#.US8v4Xf1v1A

Pour la religion catholique, il suffit de voir toutes les attaques dont elle fait l'objet depuis quelques années.

En fait il s'agira plutôt d'avoir 2 religions. Le Judaïsme qui serait la religion des prêtres, intermédiaires entre le devin et le reste de la population qui suivrait une religion de 2ème classe. 

 

3ème étape : Découpage du monde en zones de libre-échange et réunifiaction en une seule zone

Une proposition actuelle, qui aboutira sûrement, veut réunir l'ALENA à l'U.E.

On regroupe des provinces pour faire des Etats, puis des Etats pour créer des Zones, puis on regroupe les zones.

Ce découpage permettra à terme de gérer le monde sous un seul gouvernement mondial.

 

4ème étape : Suppression de la monnaie réelle. Tous les échanges seront informatisés

Déjà les dépenses supérieures à 1 000 euros en espèces vont être interdites.

 

5ème étape : surveillance de la population par mini-drones, caméras et, joie suprême, une puce sous la peau de tout le monde.

Puce avec données administratives et bancaires.

 

Au final, il fera bon vivre dans un monde uniformisé, sous la coupe de prêtres et de financiers qui pourront éliminer les individus récalcitrants juste en desactivcant une puce. Plus de puce, plus d'identité, plus de moyen de paiement...Plus d'existence....

 

 

 

 

 

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 19:00
Rien que le sommaire est déjà sympa....Des infos autrement...
 
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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 18:51
Pour simplifier, la banque fédérale américaine doit créer sans cesse de la monnaie et l'injecter dans les marchés, sinon le système s'écroule. Problème: Plus on émet de monnaie et moins elle a de la valeur. Le dollar ne vaut plus rien. Il ne tient que parce qu'il est la monnaie d'échange internationale.
 
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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 12:24
Bon y a plus qu'à attendre le prochain pape pour voir ce qu'il en est.  Ca devrait pas être long...
La démission de Benoît XVI confirme qu’il reste maintenant peu de temps au calendrier satanique pour s’accomplir. J’ai déjà expliqué, à plusieurs reprises, que lorsque commenceront les événements, ceux-ci s’enchaîneront à grande vitesse. Nous allons être estomaqués par la tournure des événements, par leur nature et leur ampleur.
Dans mon article précédent, j’ai expliqué que le futur pape serait probablement le faux prophète, la bête qui s’élève de la terre (Apocalypse XIII, 11-12) et qui prépare le terrain à la venue de l’Antéchrist.
Avec les nouveaux indices que je vais développer ci-après, je le confirme : attention danger, le successeur de Benoît XVI ne peut être que le faux prophète.
Nous sommes bel et bien au milieu de l’Apocalypse, au 6ème ou au 7ème sceau et le mystère d’iniquité va se réaliser sous nos yeux.
Pour comprendre la tournure des événements, il n’est pas nécessaire pour le moment de pronostiquer qui sera le nouvel élu, de Mgr Bertone ou de Mgr Turkson, mais d’étudier plutôt ce qui va se passer ensuite. Car cela a déjà été prédit.
Je vais mêler volontairement les prophéties dignes de foi et considérées comme sérieuses, et celles, plus douteuses, qui proviennent probablement de Satan. Même si ces dernières contribuent à la grande confusion ambiante, elles ont aussi pour avantage de faire connaître le plan de Satan. Car celui-ci prend un malin plaisir à annoncer aussi ce qu’il a prévu. Il imite Dieu en tout, la consécration suprême (qui ne durera pas longtemps) étant qu’il se fasse adorer en lieu et place du Dieu créateur.
Mais vous allez voir, après tri, que les prophéties d’origine divine et celles d’origine satanique se rejoignent souvent.
Ce n’est pas un hasard, car Satan est « lié » en quelque sorte au plan divin et il ne peut pas faire tout ce qu’il veut.
X
plague of demonsQue va-t-il se passer ?
Le prochain pape aura pour mission de détruire la religion catholique de l’intérieur, et ce sera d’autant plus pernicieux et insidieux que Vatican II a déjà très bien préparé le terrain. L’équipe de traîtres qui l’assisteront au Vatican accélèrera le processus de déliquescence de l’Eglise catholique : suppression des derniers dogmes et de la Présence Réelle, mensonges sur la vie et la divinité de Jésus, suppression du culte des saints et de la Sainte Vierge.
Et tout cela arrivera probablement d’ici 2014, en liaison avec d’autres évènements extrêmement importants qui se produiront et justifieront, en apparence, ces prises de positions.
Ainsi, l’Eglise catholique sera le chef de file de la nouvelle religion mondiale, dans laquelle toutes les autres fusionneront (pour faire court), dans une société transformée de son côté avec un gouvernement mondial et une monnaie mondiale.
La résultante de ces changements sera une probable scission de l’Eglise, entre les modernistes réalisant ces transformations et le « petit nombre qui y voit clair » qui refusera une telle évolution. Il est probable qu’à ce moment-là, le groupe des « résistants » élira un pape de son côté, qui sera le fameux Pierre le Romain, le vrai.
Car il n’est pas impossible que le faux prophète prenne lui-même le nom de Pierre ou s’appelle Pierre (ce qui est le cas de Mgr « Peter » Turkson). C’est donc à ses œuvres qu’il faudra le juger.
Quand aux « résistants », ils seront impitoyablement pourchassés et combattus ; ce seront les martyrs dont parle l’Apocalypse au chapitre VII.

 

La sute sur leur site : http://legrandreveil.wordpress.com/2013/02/14/avec-le-prochain-pape-commencera-le-mystere-diniquite/comment-page-1/

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 13:10

link  Vu sur : http://www.liberation.fr/economie/01012386707-on-n-avait-pas-vu-ca-en-grece-depuis-l-occupation

 

Famine en Grèce : C'est clair on veut supprimer la classe moyenne. ILs veulent créer une société à 2 classes ; l'élite et les esclaves. Bientôt tout le monde se battra pour travailler pour 10€ par jour. Ce sont les classes moyennes qui ont toujours initié les révolutions. Sans classes moyenne, ils garderont le pouvoir à vie!
 
«On n’avait pas vu ça en Grèce depuis l’Occupation»
30 janvier 2012 à 00:00
Le Parthénon à Athène et le drapeau européen
       
  • Reportage Menacés par la famine, comme pendant la Seconde Guerre mondiale, les Grecs ont l’impression de replonger dans la dictature. Economique, cette fois.
Par MARIA MALAGARDIS Envoyée spéciale à Athènes
Tous les jours, la même scène : à midi, une foule silencieuse se presse devant les grilles de la mairie d’Athènes, à deux pas de la place Omonia. Combien sont-ils ? Une centaine ? Bien plus encore ? «Le soir, ils sont deux à trois fois plus nombreux», soupire Xanthi, une jeune femme rousse, chargée par la mairie «de gérer la foule». L’ambiance est tendue quand les grilles s’ouvrent enfin, et qu’une longue cohorte se forme jusqu’au stand où l’on distribue un Coca-Cola light et une sorte de purée de patates dans une gamelle en plastique.
Certains tentent de doubler, d’autres de repasser une seconde fois. Il y a des cris, des disputes, tout doit aller très vite : la distribution ne dure qu’une demi-heure. Et tant pis pour les retardataires ! Gestes fébriles, regards fuyants, ils s’accrochent à leur repas qu’ils avalent rapidement assis dans la cour. Au milieu des quelques marginaux et des vieillards aux vêtements usés, on remarque tout de suite cette nouvelle catégorie de citadins jusqu’à présent peu habitués à quémander sa nourriture. La plupart d’entre eux refusent de parler aux journalistes, détournent la tête dès qu’on les aborde. «Ils ont honte», confie Sotiris, 55 ans, qui s’est retrouvé au chômage après avoir travaillé vingt ans dans une compagnie de sécurité. «Mais en Grèce, les allocations chômage ne durent qu’un an», rappelle-t-il. Tirant nerveusement sur sa cigarette, il évoque sa femme, malade du cancer et alitée, ses deux fils, aussi au chômage, qui vivent sous le même toit. «Que va-t-on devenir ?Je n’ai plus d’argent et je ne peux même plus payer les traites pour mon appartement ! Bientôt, ils viendront le saisir», s’affole-t-il. Juste avant de partir, il demande un euro, murmurant : «Juste pour un café. J’en ai oublié le goût.»
Années fastes. En Grèce, on les appelle les «néopauvres», ou encore les «SDF avec iPhone» : des salariés virés d’une des nombreuses PME qui ont fait faillite, des fonctionnaires licenciés à la suite des mesures d’austérité prises depuis deux ans. Tous se sont retrouvés au chômage, alors que les crédits à la consommation les avaient poussés à se surendetter pendant les années fastes. Qui ne sont pas si loin : entre 2000 et 2007, la Grèce affichait encore un taux de croissance prometteur de 4,2%. Puis la crise bancaire de 2008 et l’annonce coup de tonnerre d’un déficit budgétaire record de 12,7% du PIB fin 2009 ont fait s’effondrer, comme un château de cartes, une économie aux bases trop fragiles pour résister au jeu spéculatif des marchés.
Premier pays «dégradé» d’Europe, la Grèce est aujourd’hui le plus mal noté par les agences financières. Travail au noir, fraude fiscale, administration inefficace : les maux sont connus et une grande partie de la population accepte la nécessité des réformes structurelles exigées par «Merkozy», comme on appelle ici le tandem Angela Merkel-Nicolas Sarkozy, qui domine les négociations à Bruxelles. Mais les plans d’austérité imposés au pays depuis le printemps 2010 passent mal. Ils frappent en priorité les salariés et les retraités, qui ont vu leurs revenus diminuer, voire disparaître quand ils ont été licenciés, et leurs impôts, prélevés à la source, augmenter de façon exponentielle. Résultat ? En deux ans, le nombre de sans-domicile-fixe a augmenté de 25% et la faim est devenue une préoccupation quotidienne pour certains.
«J’ai commencé à m’inquiéter lorsqu’en consultation j’ai vu un, puis deux, puis dix enfants qui venaient se faire soigner le ventre vide, sans avoir pris aucun repas la veille», raconte Nikita Kanakis, président de la branche grecque de Médecins du monde. Il y a une dizaine d’années, l’ONG française avait ouvert une antenne en Grèce pour répondre à l’afflux aussi soudain que massif d’immigrés clandestins sans ressources. «Depuis un an, ce sont les Grecs qui viennent nous voir. Des gens de la classe moyenne qui, en perdant leurs droits sociaux, n’ont plus droit à l’hôpital public. Et depuis six mois, nous distribuons aussi de la nourriture comme dans les pays du tiers-monde, constate le docteur Kanakis, qui s’interroge. Le problème de la dette est réel mais jusqu’où peuvent aller les exigences de Bruxelles, quand des enfants qui ne vivent qu’à trois heures d’avion de Paris ou Berlin ne peuvent plus de soigner ou se nourrir ?»
Diktats. Jeudi, une scène insolite s’est déroulée au cœur d’Athènes, sur la place Syntagma, juste en face du Parlement : des agriculteurs venus de Thèbes, à 83 km de la capitale, distribuent  50 tonnes de patates et d’oignons gratuitement. Annoncée à a télévision, la distribution tourne vite à l’émeute. Tout le monde se précipite sur les étals. A nouveau des disputes, des cris. «On n’avait pas vu ça depuis l’Occupation», peste Andreas qui observe le spectacle à distance. L’occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale avait provoqué une terrible famine qui reste dans toutes les mémoires.
Mais si le mot revient si souvent pour décrire le retour de la faim qui frappe les classes moyennes, c’est aussi en référence aux diktats de Bruxelles, et plus encore de Berlin. «Tous les trois mois, on nous menace de faillite immédiate et on nous ordonne d’étrangler encore plus les plus pauvres. L’argent qu’on nous promet ? Ce sont des prêts qui ne servent qu’à rembourser nos créanciers !» s’exclame Andreas.
Employé dans une entreprise maritime, il rit en évoquant l’éventualité de supprimer les treizième et quatorzième mois des salariés du privé. Comme beaucoup d’employeurs, le sien ne lui verse aucun salaire depuis des mois. «Les patrons invoquent la crise pour éviter de payer leurs employés», se plaint-il. Puis, se tournant vers l’ancien Palais royal qui abrite le Parlement, il ajoute : «Ici, il y a 300 crétins qui suivent un gouvernement non élu par le peuple. Est-ce qu’ils ont diminué leur train de vie ? Les fonctionnaires de l’Assemblée touchent toujours seize mois de salaires et personne à Bruxelles ne s’en préoccupe.»
«Laboratoire». Loin d’avoir, comme en Italie, provoqué un sursaut national face à la crise, Loukas Papademos, le Premier ministre «technocrate» nommé en novembre, brille surtout par son silence. Alors que le pays négocie à nouveau sa survie en promettant de nouvelles mesures de rigueur, la seule interview qu’il a accordée était destinée au… New York Times. Andreas en est persuadé : «Nous vivons sous une dictature économique. Et la Grèce est le laboratoire où l’on teste la résistance des peuples. Après nous, ce sera le tour des autres pays d’Europe. Il n’y aura plus de classe moyenne.»
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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 20:04
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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 09:17
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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 11:34

BETE 2: INTERDICTION D'UTILISER DU LIQUIDE AU-DELA DE 1000 EUROS (merci également pour tous vos mails)
du 12 au 16 février 2013 :
 Là aussi, les faits énoncés dans 777 se mettent en place. Le Figaro annonce l'interdiction qui sera faite aux Français de payer en liquide des biens valant plus de 1000 euros. Ce n'est pas comme en Italie où les autorités veulent ramener le plafond d'utilisation du liquide à plus de 50 euros, mais je suis sûr que c'est l'étape suivante! "Matignon a annoncé lundi 11 février qu'il voulait voir abaisser à 1.000 euros par achat, contre 3.000 euros aujourd'hui pour les résidents fiscaux, le plafond pour lequel un paiement en espèces est autorisé, lors d'un Comité national de lutte contre la fraude" Lire aussi Challenges ici. Cela vous montre que le système de traçage se met en place et vous verrez que l'aboutissement sera à limitée à 50 euros, comme nous le prouve le projet de loi en Italie. Bienvenue dans le monde de l'Empire. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

 

C'EST LA FIN DE REGNE (PAR ZERO HEDGE)
du 11 au 15 février 2013 : Je ne l'ai pas mieux résumé l'année dernière: "Tout le système est corrompu jusqu'aux racines. Les deux partis politiques, les agences de régulation, Wall Street, la Réserve Fédérale, et les grands média qui sont les participants dans cette énorme fraude. Ils sont de plus en plus désespérés et têtus à chaque jour qui passe. Les mensonges, la désinformation et la propagande qui sont crachés quotidiennement deviennent de plus en plus outrageants et audacieux... Ils utilisent la méthode du Grand Mensonge à une échelle géante. Ils ont un frénétique besoin d'attrirer les pigeons en bourse et dans l'imobilier pour que le jeu puisse continuer encore un peu plus longtemps. Vous pouvez sentir qu'on atteint le point de basculement. Le système qu'ils ont créé n'est mathématiquement pas tenable. En conséquence il ne tiendra pas". Lire ici Zero Hedge. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 13:48

Vu:http://www.dazibaoueb.com/article.php?art=32372

 

D’abord, la première chose qui frappe dans l’attaque terroriste qui a visé la base-vie de In Amenas, c’est son caractère spectaculaire. Un groupe terroriste multinational de 32 personnes d’origines diverses (Algérie, Libye, Egypte, Tunisie, Mauritanie, Niger, France, Canada) entré de la Libye voisine. Plusieurs centaines d’otages dans un site énergétique aussi stratégique situé dans une région aussi surveillée. En dix années de sale guerre durant la décennie noire, aucun incident comparable n’a été signalé dans ces régions pétrolières et gazières du sud algérien qui constituent le poumon économique de l’Algérie puisqu’elles lui assurent l’essentiel de ses recettes en devises.

Dans cette opération spectaculaire, on ne peut pas exclure l’hypothèse d’une manipulation  d’un des services secrets qui se livrent une guerre spéciale sans merci dans la région. Comme d’habitude, les accusations les plus contradictoires circulent sur la toile alimentées par les nombreux amateurs de complot. Mais faute d’indices probants et qu’on ne risque pas d’avoir dans le climat d’intoxication médiatique actuel, le mieux serait de chercher à démêler l’écheveau de cette affaire en nous concentrant sur la question essentielle : Quels sont les dividendes géopolitiques que pourraient engranger les différents protagonistes engagés dans une guerre qui a commencé bien avant l’intervention française au Mali ?

Premier élément bizarre dans cette histoire. La France intervient au Mali et déclare la guerre aux groupes islamistes, y compris au groupe Ansar Dine qui n’a jamais perpétré d’actions terroristes ni sur le sol malien ni ailleurs. Et que fait le groupe dissident d’Aqmi dirigé par Mokhtar Belmokhtar ? Il s’attaque à l’Algérie, c’est-à-dire au seul pays de la région qui a toujours exprimé son opposition à la guerre depuis que la France a commencé à s’y préparer avec ses larbins africains au risque d’apparaître comme le « parrain » d’Ansar Dine comme tendent à le faire accroire des sites spécialisés dans la propagande anti-algérienne. Aucune action n’a été enregistrée contre les nombreux Etats supplétifs de la France dans la région du Sahel et de l’Afrique de l’ouest qui ont décidé d’envoyer leurs bataillons au Mali et qui sont pourtant mille fois plus vulnérables que l’Algérie face à ce genre d’actions terroristes.

Bien entendu, le fait que Mokhtar Belmokhtar se soit prêté au jeu de la négociation en vue de sa reddition aux services de sécurité algériens, opération de reddition avortée il y  a quelques années, ne manque pas de susciter la suspicion de certains analystes qui y voient un agent double. D’autres poussent le ridicule jusqu’à insinuer un coup tordu des services algériens sans se donner la peine d’expliquer dans ce cas l’essentiel à savoir le refus par l’Algérie de la « coopération » proposée par l’Otan. Pourquoi prendre la peine de monter une telle opération si on refuse par ailleurs ce qui est supposé en être le gain diplomatique par excellence ? En fait, dans toute guerre spéciale, les trahisons et retournements sont légion, c’est une raison supplémentaire pour éviter de sombrer dans les récits policiers,  au risque de passer à côté de l’analyse des enjeux géopolitiques et stratégiques qui seuls devraient nous importer.

Second élément bizarre. L’attaque terroriste a eu lieu dans une base gérée conjointement par trois compagnies algérienne (Sonatrach) britannique (BP) et norvégienne(Statoil). Comment le groupe terroriste qui prétendait s’attaquer à l’intervention française au Mali comptait-il faire pression sur la France en s’attaquant à des groupes pétroliers qui sont de fait les principaux concurrents de la société française Total en Algérie ?

Mais le plus effarant dans la réaction des chancelleries et de certains médias occidentaux, c’est leurs réactions après l’assaut meurtrier des forces spéciales algériennes. Si Washington a rappelé qu’Alger ne l’a pas consulté sans plus de commentaire, le premier ministre britannique, David Cameron, s’est permis de critiquer la gestion de la crise par les autorités algériennes. Ces dernières auraient décidé d’intervenir trop vite sans demander l’avis des puissances concernées. Quelle audace de la part de ces puissances de demander à l’Algérie de négocier avec des terroristes qui ont piégé les corps de leurs otages et menacé de tout faire sauter alors  que la France est intervenue au Mali au risque de mette en danger la vie des otages européens et algériens retenus par Aqmi et le Mujao !

Certes, si les dirigeants algériens qui ont pris la lourde responsabilité de donner l’ordre de l’assaut avaient la moindre chance de sauver la vie des otages par la négociation avec les ravisseurs et qu’ils ne l’avaient pas saisie, ils auraient commis une faute morale et politique impardonnable. Mais quand on sait le risque qu’ils couraient en se mettant à dos les Etats occidentaux dont les ressortissants risquaient de perdre la vie au cours de l’assaut, on se doute bien qu’ils étaient quasi-certains que toute autre solution que l’assaut aurait été plus coûteuse sur les plans humain, politique, diplomatique et économique.

Le cynisme des médias et des pseudo-spécialistes convoqués pour l’occasion n’a plus de bornes quand la dénonciation de la « brutalité » des forces spéciales algériennes provient de ceux-là mêmes qui trouvaient toujours des prétextes aux « bavures » des forces de l’Otan en Afghanistan et en Irak, qui n’hésitaient pas, rappelons-le, à bombarder des mariages, des funérailles et autres attroupements pacifiques. Saluons au passage la position courageuse de Robert Fisk qui a rappelé » dans sa chronique dans le quotidien The Independant que les médias occidentaux n’auraient pas réagi de cette façon si parmi les otages tués, il n’y avait pas des blonds aux yeux bleus mais seulement des Algériens !

Au-delà de la dimension humaine de ce drame qui a coûté la vie à tant d’innocents et au-delà du rôle joué par les services français et algériens, posons-nous la question qui importe le plus aujourd’hui : que recherchent les principaux protagonistes de cette crise ?

Pour les Français, le seul enjeu d’importance, qui vaut la peine que la diplomatie française fasse profil bas et feigne une posture « compréhensive » à l’égard de l’assaut de l’armée algérienne, est clair : entraîner l’Algérie dans leur sale guerre tant ils savent qu’ils ne pourront mener jusqu’au bout la bataille qu’ils livrent actuellement au Mali sans la collaboration de l’armée algérienne. Se faisant l’écho de chercheurs et d’experts-bidon comme d’habitude, le quotidien Libération a essayé de donner un semblant de justification logique au soi-disant  « rapprochement franco-algérien » sur le dossier malien. La volte-face d’Ansar Dine qui a trahi la parole donnée à Alger en lançant ses forces vers le sud malien aurait fini par convaincre le président Bouteflika de changer son fusil d’épaule et de permettre aux avions de combat français de survoler l’espace aérien algérien.

Mais ce retournement algérien serait le prélude à un changement de stratégie envers les groupes islamistes qui ne serait ni plus ni moins qu’un retour vers la ligne d’éradication suivie dans les années 90 par l’état-major de l’armée algérienne. Pour William Lawrence : « Le déferlement surprise de combattants islamistes vers le sud du Mali en fin de semaine dernière a achevé de vaincre les réticences algériennes. Acculé, Bouteflika n’a pas pu s’opposer au survol du territoire par les avions français et à fermer la frontière avec le Mali, quitte à déplaire à une population sensible à toute manifestation d’un éventuel «néocolonialisme» de la France. La prise d’otages, inédite par son ampleur, devrait forcer Alger à revoir sa stratégie face aux islamistes.»

Le gouvernement français ne peut pas espérer mieux. Que cette opération puisse forcer Alger à « revoir sa stratégie face aux islamistes », entendez qu’il révise sa politique de dialogue et de réconciliation nationale qui lui a permis de reconstruire son front intérieur  et qu’il revienne à la politique d’éradication à laquelle appellent les cercles les plus antipopulaires au sein de l’armée et de la classe politique algériennes au risque de provoquer un retour aux vieux démons de la guerre civile et donner  ainsi un bon prétexte à l’intervention étrangère le jour J.

Mais les faits sont têtus et il n’est pas sûr que les souhaits exprimés par Libération soient exaucés de sitôt.  Même s’il est attesté que l’Algérie a été déçue par les dirigeants d’Ansar Dine qui ont effectivement donné à la France un prétexte commode en vue de précipiter son intervention au Mali, il faut être vraiment idiot pour croire un seul instant que la France avait besoin de ce prétexte pour mener une guerre à laquelle tout indiquait qu’elle s’y préparait pour des raisons qui ont peu de choses à voir avec les mobiles avancés.

Depuis le début de la crise malienne,  l’Algérie n’a jamais cessé de subir des pressions énormes pour participer à cette guerre ou du moins pour qu’elle ne s’y oppose pas activement. C’est sous la pression des Américains et pour ne pas perdre complètement le contact avec ses voisins africains –puisque malheureusement on ne choisit pas ses voisins- que le gouvernement algérien a sans doute autorisé le survol de son espace aérien par les avions de combat français. Cependant, aussi bien l’opinion publique que les dirigeants algériens sont divisés sur la question. Certains pensent- à tort- que c‘est un moindre mal pour s’épargner les foudres de l’oncle Sam surtout que dans cette guerre, la France n’a pas seulement bénéficié du soutien prévisible de ses alliés de l’Otan, à leur tête les USA et la Grande Bretagne, mais aussi du soutien, plus surprenant, des deux autres membres du Conseil de sécurité, la Russie et la Chine.

Mais d’autres voix, y compris au sein du système algérien mettent en garde- à juste titre- contre les répercussions négatives de ce qui pourrait apparaître comme un alignement sur la croisade française au Mali sur la cohésion nationale dans un contexte politique doublement fragilisé par les tensions sociales et les luttes intestines qui déchirent la classe politique sur fond de guerre de succession au président Bouteflika. Il est donc permis de penser que cette opération dont il était attendu le renforcement des clans pro-atlantistes au sein du système algérien risque de déboucher sur le résultat inverse. Ceux qui n’ont pas cessé de tirer la sonnette d’alarme en mettant en garde contre les ondes de choc de la guerre dans toute la région seront confortés dans leur position.

L’Algérie apparaît désormais comme la première victime collatérale de la guerre française au Mali, ce qui ne peut que renforcer les adversaires de la politique belliciste française au sein du système algérien. Et c’est peut-être ce qui explique les réactions assez partagées des capitales occidentales au lendemain de l’assaut des forces spéciales algériennes. Si elles ne pouvaient que se féliciter de la neutralisation du groupe terroriste, ces capitales ne pouvaient pas admettre le fait qu’elles n’aient pas été consultées par le gouvernement algérien. C’est un indice qui ne trompe pas. Si les « amis » des cercles occidentaux avaient le contrôle de l’opération, il aurait été difficile d’imaginer un tel scénario.

L’opinion publique algérienne qui reste dans sa majorité hostile à l’interventionnisme occidental et particulièrement français dans les pays arabes et musulmans ne s’y est pas trompée. Elle a accueilli avec soulagement et fierté  ces critiques occidentales dans la mesure où elle y voit une preuve que l’Etat algérien demeure malgré tout accroché à ce qui lui reste d’une indépendance et d’une souveraineté nationales malmenées par les ingérences des grandes puissances, l’ouverture économique sauvage des années 90 sous la pression du FMI et de la Banque mondiale et la montée d’une bourgeoisie compradore qui s’est développée à l’ombre des privatisations et de l’économie rentière et qui a réussi à corrompre de larges secteurs de l’Etat et à l’affaiblir.

Quels que soient les dessous de cartes de cette opération terroriste, une chose est sûre. Cette opération se devait objectivement d’influencer l’issue de la bataille que se livrent les partisans de la dérive atlantiste qui prennent prétexte de l’isolement diplomatique apparent de l’Algérie pour aller jusqu’au bout de la « normalisation » tant recherchée par les capitales occidentales et les partisans d’une indépendance nationale chèrement acquise mais qui est aujourd’hui  plus que jamais menacée par la mondialisation, la dépendance à l’égard de l’économie pétrolière et l’alliance entre la bourgeoisie compradore et les centres impérialistes. Des voix de soi-disant « experts », relayées par les médias algériens, à la solde des hommes d’affaires proches des cercles néocoloniaux, s’élèvent pour critiquer les inconséquences de l’Etat algérien dans sa lutte contre les groupes islamistes armés quand elles ne l’accusent pas carrément de complicité dans ce qui s’apparente à un chantage obscène repris comme un refrain par des sites spécialisés dans la désinformation : soit tu manges du musulman soit on t’accuse d’en être le complice ou l’instigateur !

L’opération terroriste de In Amenas s’inscrit dans ce cadre. S’agit-il d’une diversion tactique en vue de déplacer le centre des combats du Mali et desserrer l’étau qui étrangle leurs acolytes dans ce pays ou s’agit-il, plus gravement, d’une sorte de « répétition générale » d’une agression plus consistante en cours de préparation contre un des derniers obstacles au redéploiement de l’Empire dans la région ? Le fait que pour la première fois, en vingt ans de crise, un site gazier, et pas des moindres, puisqu’il s’agit d’un site qui procure 15% de la production algérienne, ait été la cible d’une opération de guerre, pourrait cacher des desseins autrement plus sombres. Rappelons-nous les « indiscrétions » de Sarkozy distillées par la presse disant que l’Algérie serait la prochaine sur la liste après la Libye et la Syrie.

Nul doute que les pressions internationales vont se multiplier sur l’Algérie pour lui faire endosser le rôle de gendarme dans la région du Sahel.  Dans une mouvance islamiste sujette aux infiltrations les plus diverses, il y  aura toujours des « idiots utiles » pour faire le jeu des puissances à la recherche du moindre prétexte pour intervenir dans une région riche en pétrole et en minerais précieux. Mais est-ce un argument suffisant pour justifier l’injustifiable collaboration avec une France qui a le culot de se présenter en pompier alors qu’elle est le véritable pyromane du brasier parti de Libye pour consumer aujourd’hui le Mali et qui menace d’atteindre d’autres pays de la région ?

Si l’Algérie serait mal avisée de se mettre à dos toute une « communauté franco-africaine » soutenue logistiquement par l’Otan et diplomatiquement par ses partenaires stratégiques russe et chinois, il n’est pas dit qu’elle ne dispose pas de ressources pour tenir jusqu’au moment, qui ne saurait tarder, où le pompier-pyromane français et ses larbins africains vont s’embourber dans le désert sahélo-saharien et dévoiler la véritable nature de leur guerre dont les premières exactions commises par l’armée malienne, qui ont commencé par inquiéter les organisations humanitaires internationales, ne sont que le signe précurseur de ce qui attend le Mali : massacres collectifs et retournements géopolitiques en perspective. Les alliés d’aujourd’hui risquent de devenir les adversaires de demain. Les larbins qui applaudissent aujourd’hui l’intervention française contre leurs frères du nord apprendront à leur dépens, plus vite qu’ils ne le pensent, que la France n’est pas venue pour les libérer des groupes djihadistes, quand elle leur imposera son projet d’une large « autonomie » de l’Azawad pour mieux exploiter le pétrole et l’uranium du nord Mali.

L’Algérie qui a tout intérêt à rester à l’écart de ce conflit et défendre sa sécurité en envoyant des messages forts comme celui qu’elle vient d’envoyer de In Amenas ne doit pas oublier son devoir de solidarité avec les populations du nord Mali qui risquent de vivre des lendemains terribles entre les mains d’une soldatesque africaine indisciplinée et excitée dont il est permis de redouter dès maintenant des crimes de guerre effroyables sous le regard complaisant de ses maîtres français qui n’en sont pas à leur premier forfait en Afrique comme le rappelle tristement le génocide rwandais. En tant qu’Etat, l’Algérie a une marge de manœuvre très étroite face à la politique belliciste de la France et de ses alliés au Mali.  Mais la France et ses alliés occidentaux n’ignorent pas que, si elle est acculée, l’Algérie a néanmoins assez de ressources pour jouer au trouble-fête dans une région où les facteurs de résistance au système de la Françafrique sont plus nombreux qu’on le croit.

Mohamed Tahar Bensaada  Mohamed Tahar Bensaada est enseignant et chercheur.

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