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31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 20:36

 

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 09:13

A voir sur :

http://www.cercledesvolontaires.fr/2014/03/26/crise-dette-chomage-qui-cree-largent-un-documentaire-de-gabriel-rabhi/

 

Petit raccourci du piège économique ;

1913 : création de la FED, banque centrale américaine, sur le modèle de la banque allemande. Enorme subterfuge qui permet aux banques de s’approprier le privilège exorbitant de la création monétaire. A partir de cette date, l’état US devra emprunter avec intérêt aux banques privées l’argent dont il a besoin.

1914 : création de l’impôt sur le revenu. Il faut bien que les états se financent pour payer les intérêts que les banques réclament, suite aux prêts qu’elles accordent aux états, et parallèlement financer la guerre de 14/18

1939/1945 : guerre de 1940, les USA exportent à tout va, l’or afflue dans les coffres.

1945 : Création du plan Marshall, accords de Brettons Wood, La suprématie du dieu dollar se met en place, reconnu comme unique monnaie internationale, le dollar seul garde la convertibilité en or. Les apparences sont sauves.

1971 : Fin de la convertibilité du dollar en or. Désormais, la FED peut imprimer autant de dollar qu’elle veut, sans plus de limite. Les USA peuvent tout acheter.

1995 : création de l’OMC, suppression des dernières protections économiques, instauration du libre échange et fin des protections douanières (en effet, il ne suffit pas de pouvoir tout acheter, encore faut-il que tout soit à vendre). Les capitaux se déplacent désormais sans aucune contrainte. Le libéralisme triomphe, les états s’endettent dans une spirale infernale et sont à genoux devant les marchés.

2016 : à venir, le grand marché transatlantique, qui instaurera la suprématie légale des trusts internationaux sur le droit des états nations.

http://democratisme.over-blog.com/article-monnaitarisme-122570606.html

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 20:20

 

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 13:57

 

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 20:25

Vu sur : http://www.pierrederuelle.com/boss-comment-on-va-faire-pour-le-fric/

 

Le texte qui suit étant une pure fiction, toute similarité avec la réalité serait totalement fortuite.

- Boss, comment on va faire pour le fric ?
- Comment ça, comment on va faire ? On va faire comme d’habitude.
- Ah bon, mais on fait comment d’habitude ?
- Et bien tu vois Jean-Kévin, c’est pourtant simple. Je vais t’expliquer.
- Ah je veux bien, Boss, je vous avoue que là je suis un peu perdu.
- Justement Jean-Kévin, heureusement on ne t’a pas attendu, on s’est organisé avec John-François, Alban-Bernard, Saul-Adam, et Jack-Pipper.
- Super Boss, mais je croyais que c’était nos banquiers et nos concurrents eux.
- C’est le cas, Jean-Kevin, mais on va souvent pécher au gros au large ensemble à La Barbade ou skier à Aspen, on se connaît bien, on s’est un peu organisé, tu comprends ?
- Pas trop, Boss, mais si vous le dites, Boss, moi je vous crois.
- L’argent ce n’est pas vraiment le problème, tu sais. C’est juste un truc symbolique pour remplacer le troc. La vrai question c’est qui fabrique l’oseille, et qui le distribue, dans quelles conditions.
- Ben c’est les pays qui fabriquent leur argent, Boss, si j’ai bien compris. La France fabrique ses francs, les USA fabriquent le Dollar, non ?
- C’est ça Jean-Kévin. C’est ça. D’ailleurs c’est tellement ça qu’il fallait que ça change. Avec John-François, Alban-Bernard, Saul-Adam, et Jack-Pipper, on a eu une idée géniale.
- Ah ouais, Boss, j’imagine qu’à vous quatre, ça a du imprimer sévère.
- Tu imagines bien, Jean-Kévin, tu imagines bien, et tu ne crois pas si bien dire. Je t’explique le truc, tu te coucheras moins con.
- Merci Boss.
- T’as compris que les pays fabriquaient leur pognon, et ça c’est un problème. Du coup, pour nous qui sommes banquiers et patrons de multinationales, c’était un peu la galère, on était obligé de manger dans la main des hommes politiques.
- Ben oui Boss, mais bon, ils sont pas trop difficiles à acheter, non? Il suffit de financer leur campagne, de leur refiler des mallettes.
- Oui, on a fait longtemps comme ça, mais non seulement il y a toujours des emmerdeurs qui refusent les vacances aux Bahamas, et en plus, ça tourne souvent la politique, c’est jamais les mêmes, et nous, tu comprends Jean-Kévin, on a besoin de stabilité et de faire de plus en plus de fric.
- Ah oui Boss, ça je comprends. Mais du coup, on fait ça comment ?
- Toi tu fais rien, Jean-Kévin. Tu te tais, tu écoutes, et je t’explique. C’est du grand art, alors connecte un peu tes neurones.
- J’essaye Boss, j’essaye.
- Tu vois, le truc c’est que l’argent est émis par les banques centrales des états. Donc on a commencé par financer les grandes écoles pour former des mecs avec nos idées, puis on a mis ces mecs à nous partout dans le système. Ça c’était pas trop difficile.
- Et personne n’a rien dit ?
- Ben tu sais Jean-Kévin, pour faire ça, il a suffit d’une bonne crise financière. On a planqué tout le fric dans des paradis fiscaux, on leur a dit que tout s’était évaporé, que c’était la merde, et que les gens n’auraient plus rien à bouffer. Quand les gens risquent de crever la dalle, quand ils ne peuvent plus retirer de fric au distributeur, c’est la panique. Et quand c’est la panique, ils arrêtent de réfléchir.
- Ah bon chef, mais vous avez fait comment ?
- Ben on leur a foutu une trouille monstre. On a expliqué à leurs dirigeants que pour éviter les crises monétaires, il fallait laisser les pros gérer. Et les pros, c’est nous. On leur a présenté deux solutions à notre avantage, et comme ils étaient en panique ils ont choisi la moins pire.
- Mais Boss, les politiques ne vous ont pas collé l’affaire sur le dos, pour la crise ?
- Au début, ils voulaient, sous la pression de l’opinion. Mais on leur a refilé des jobs, on a embauché leur mômes, leurs femmes, on leur a fait des chèques, on leur a refilé des cadeaux, on leur a promis des postes après leurs mandats électoraux. On leur a soufflé que nos idées venaient d’eux. On a trouvé des solutions pour s’entendre.
- Ah ouais, c’est malin ça, Boss. Mais les gens ils ont rien dit ?
- Ben tu sais Jean-Kévin, les gens ils vont voter, et puis quand c’est fait, ils s’en remettent au mec élu. Ce qui fait qu’au lieu d’avoir à enfumer tout le monde, on a juste eu à enfumer les têtes de gondoles.
- C’est balèze ça, Boss.
- Et du coup, les mecs élus nous ont refilé le mandat pour gérer leur pognon.
- Vous avez pris l’argent Boss ?
- Mais non, t’es con Jean-Kévin. On s’en fout de l’argent. Ce qui nous intéresse, c’est de leur coller des dettes au cul.
- Ah bon Boss ? Je comprends pas là.
- Ben c’est simple Jean-Kévin. T’es vraiment une grosse buse. Si on prend l’argent, ça se voit, et ça gueule. Donc au lieu de ça, on leur a prêté le pognon avec des intérêts.
- Ah ouais Boss, ça veut dire qu’au lieu d’utiliser leur propre fric, ils vous en empruntent à vous avec intérêts. Mais les gens se sont rendus compte de rien ?
- Ça c’était pas évident, j’avoue. Il a fallu ruser. On a noyé tout ça dans des tonnes de papiers. On a fait bosser les milliers de mecs qu’on avait formé à nous pondre des textes tellement compliqués que personne ne pouvait les lire.
- C’est futé, ça, Boss.
- Ben justement, comme eux ils le sont pas trop, ils n’ont rien lu, et ils ont tout signé, les cons, et ils se les sont appropriés, ça leur faisait un truc à dire pour la télé.
- Trop fort Boss.
- Et comme du coup on a dégagé des marges colossales, on a redistribué les miettes du gâteau pendant quelques années. Les miettes, elles étaient tellement grosses que les mecs arrivaient plus à avaler. Et du coup, c’était tellement bon qu’ils sont tous devenu accrocs.
- Et ça marchait comment ce truc ?
- Ben c’est assez simple. Saul-Adam et Jack-Pipper, quand ils ont eu récupéré toutes les réserves de pétrole et de gaz du monde, ils ont fabriqué des merdes avec. Puis ils ont vendu ces merdes à crédit à tout le monde, aux états, aux citoyens.
- Et le bénef des crédits, c’est pour nous. j’ai pigé ! Mais quoi comme merde, Boss ?
- Bah des armes de guerre, des trucs nucléaires, des trucs chimiques, tout un tas de trucs à crédit, et surtout on leur a vendu des bulles avec rien dedans, genre des crédits immobiliers insolvables. On a leur a même vendu des crédits tellement pourris que toutes les villes de leurs pays sont surendettées maintenant.
- Et personne a rien dit ?
- Bah, il y a quelques mecs qui ont pigé la combine, mais bon, on les a empêché de parler.
- Mais comment on fait ça Boss, on peut pas vraiment les empêcher d’écrire ou de parler. Vous les avez quand même pas zigouillés ?
- Mais non, abruti. C’est beaucoup plus simple que ça. John-François et Alban-Bernard ont acheté la plupart des chaînes de télé, tous les journaux, tous les magazines, toutes les radios. Comme ça on a juste eu à contrôler qui on laissait parler en public.
- Ah ouais, ça c’est fort, Boss. Vraiment très fort.
- Attend c’est que le début, mon petit Jean-Kévin. Ensuite, on leur a refait le coup de la crise, comme on avait fait en 1909, quand ils nous ont refilé la Banque centrale américaine à gérer. Puis on a recommencé en 1929, et on a enchaîné sur une bonne guerre, qui nous a permis de leur vendre toutes nos merdes militaires, nos chars, avions, canons. On ne s’est jamais autant gavé de fric qu’en envoyant du bétail sous nos bombes.
- Mais on ne vous a rien dit ?
- Évidemment non, on a vendu du pétrole, de l’acier et nos technologies aux deux parties. Ça mettait tout le monde d’accord.
- Et ils ne vous ont rien reproché, Boss ?
- Même pas un coup de fil. Ils étaient trop occupé à se partager le gâteau. Les vainqueurs sont même venus nous dire merci.
- Sont cons quand même un peu Boss, non ?
- Ben heureusement Jean-Kevin, sinon il y a longtemps qu’ils nous auraient chopés.
- Évidemment Boss, évidemment.
- Donc là, on leur a soufflé de créer des supers Banques centrales, comme en Europe avec la BCE. On a mis des mecs à nous évidemment, et ensuite on a fait ce qu’il fallait faire.
- Et il fallait faire quoi Boss ?
- T’es vraiment con comme une valise sans poignée Jean-Kevin. Il fallait leur vendre nos merdes à crédit avec des intérêts tellement chers qu’à la fin ils ne peuvent plus payer.
- Ah ouais…
- Et comme ils ne peuvent plus payer, on leur refait des crédits encore plus chers.
- Et ça s’arrête jamais, Boss ?
- Non, ça ne s’arrête jamais. C’est le but, cornichon, réfléchi. De temps en temps, on leur refait le coup de la crise.
- Ça marche à tous les coups, ça Boss, on dirait.
- Ouais, c’est imparable. Ils sont tous paniqués. On a refait le coup du choix des solutions, qu’on a partagé entre les deux partis politiques les plus importants. Mais au final, c’est toujours nos solutions qui marchent.
- C’est génial Boss. Mais à force, ils ne vont pas piger le truc ?
- Ben tu sais, Jean-Kévin, il y a une bonne vieille règle qu’on applique au pied de la lettre. Quand un mec crève la dalle, il arrête de réfléchir. Quand un mec est crevé parce qu’il a trop bossé, il arrête de réfléchir.
- Ça j’avais constaté Boss, ça m’arrive aussi à moi.
- Tu vois Jean-Kévin, c’est pour ça que c’est moi le Boss, et pas toi.
- Et maintenant, Boss, on fait quoi alors ?
- Pour éviter qu’ils percutent avec leur saloperie d’internet et tout ça, on va les paniquer encore plus.
- Et on fait ça comment, Boss ?
- Ben c’est simple. On leur dit que c’est la maxi-crise, et on leur fout les jetons avec la sécurité, l’immigration, on leur raconte des histoires lugubres, on les inonde de faits-divers dégueulasses.
- Ah ouais, comme à la télé, Boss.
- T’es con Jean-Kévin, c’est justement nos télés et nos médias qui font ça.
- Ah ben oui, je suis con, Boss, c’est vrai que j’y avais pas pensé.
- C’est pas trop ton truc de penser, Jean-Kévin. Essaye pas tu vas te faire du mal.
- Ok Boss.
- Donc on leur raconte des histoires qui foutent la trouille, histoire qu’ils fantasment, qu’ils flippent. L’idée c’est qu’ils aient tellement peur de perdre ce qu’ils ont déjà qu’ils acceptent tout ce qu’on leur refile à avaler.
- C’est possible, ça, Boss ?
- Oh oui, crois moi. On fait pareil avec la politique. On leur raconte des histoires, on occupe les médias avec des conneries, et pendant ce temps là, nous on continue d’encaisser.
- Mais ils vont pas finir par piger le truc, Boss, surtout qu’ils sont de plus en plus nombreux ?
- Pour ça, Jean-Kévin, on a des solutions.
- Ah ouais Boss, vous avez trouvé des solutions ?
- Ben oui, Jean-Kévin, on les oblige à tout privatiser, comme ça plus rien ne leur appartient. Enfin on les oblige. Non, plutôt on leur fait croire que c’est la seule solution, et même que c’est la leur.
- Et ça marche ?
- Si tu suivais un peu, Jean-Kevin, t’aurais pigé qu’ils n’ont pas vraiment le choix. Du coup, comme on privatise tout et qu’on les exploite, ils ne peuvent plus bosser, or sans argent ils ne peuvent plus lire, se cultiver, et donc réfléchir.
- C’est l’ennemi ça, la culture, Boss, un peu non ?
- Évidemment. On privatise aussi les écoles, comme ça ils ne peuvent plus scolariser leurs gosses, qui grandiront cons comme des enclumes et viendront pas marcher sur nos pelouses, ni faire chier nos mômes à nous qu’on protège dans des supers écoles hors de prix. On fait pareil avec les hôpitaux et la santé, comme ça ils sont tellement malades qu’ils peuvent plus gueuler, et surtout ils vivent moins longtemps.
- Et ça marche, Boss ? Ils sont pas trop dégoûtés ?
- Il y en a quelques millions qui gueulent de temps en temps, mais pour le gros du tas, on les occupe autrement, on leur raconte une jolie histoire de mariage de princesse, exactement comme dans les contes de fées. Ça les occupe, ils ont l’impression d’être heureux par procuration. Ça leur fait passer la pilule.
- Ah ouais c’est hyper vicieux Boss.
- Ben tu sais Jean-Kévin, on ne devient pas multimilliardaire en faisant des cadeaux, et je sais de quoi je parle.
- Et ensuite Boss, la prochaine étape c’est quoi ?
- Et bien la prochaine étape, Jean-Kevin, c’est que comme leurs États sont surendettés, on leur dit qu’on a perdu confiance, nous, enfin là on s’appelle les marchés financiers, tu vois. Puis on augmente les taux d’intérêt auxquels leurs États peuvent nous emprunter le pognon sur les marchés obligataires, et hop, ça augmente encore leurs dettes publiques. Et puis, on leur propose comme solution de tout privatiser, en particulier des services d’intérêt général, du coup on leur dit qu’en échange la confiance des marchés va revenir, et qu’on baissera les taux d’intérêt, et que ça réduira leurs dettes.
- Vous n’allez pas vraiment le faire, Boss ?
- Évidemment que non, crétin.
- Et c’est quoi la prochaine étape, Boss, alors ?
- La prochaine étape, Jean-Kévin, c’est que t’es viré, et que je vais m’économiser ton salaire aussi.
- Ah bon, moi aussi, Boss ?
- Ouais, toi aussi Jean-Kévin. Mais comme je suis pas un salaud, je t’offre une télévision pour ton départ, comme ça la suite, tu pourras la regarder dans le poste.
- Merci Boss. Vous êtes vraiment trop bon.
- De rien, Jean-Kevin, de rien…

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 12:42

Money will be cut from accounts by Tuesday morning", nous dit Cyprus Mail. Vous êtes un père de famille, vous avez 30.000 euros d'économies de côté? Boum, l'Etat chypriote va prendre tout de suite 2.000 euros sur votre compte pour le remettre dans les banques en faillite... Si ce n'est pas un pur braquage, alors je ne m'y connais pas en presse!!!

C'est du vol pur, mieux: un parfait hold-up des petits épargants (et des oligarques russes), une agression du peuple en plein jour, effectué par les politiciens chypriotes, européens et du FMI, alors qu'ils sont censés protèger justement le peuple qui les ont élus!!!

Cela vous montre aussi que la démocratie est morte puisque les représentants du peuple dépouillent le peuple.

Il est clair que cette information (évidemment BFM et I-Tele en ce dimanche après-midi n'insistent pas) a provoqué une ruée sur les banques et qu'en moins de temps qu'il faut le dire, les DABs ont été vidés de leur contenu par les habitants (au fait, savez vous que la France doit 9 milliards à Bruxelles? lire ici le Figaro)

Vu sur Agoravox: "Inouï! Les ministres des finances de l'UE se comportent comme de vulgaires gangsters. Ce vendredi, ils ont décidé de se servir directement dans les comptes des particuliers! Un hold-up en col blanc qui risque bien de créer un vent de panique en Europe et de lancer un immense bankrun".

Notre lecteur Ozzo nous apporte des précisions: "Voici une Vidéo du journal de la tv chypriote RikSat à propos d'un Chypriote qui a menacé de foncer dans sa banque avec sa pelleteuse pour récupérer son argent. En effet, il est venu retirer son argent à la banque comme tous les Chypriotes (suite à l'annonce de la taxation de tous les avoirs bancaires) et il a trouvé la banque fermée... Il dit que pour l'instant il en reste au stade de la manifestation pacifique. Il s'appelle Christos Karantokis et il dit manifester ainsi contre le fait qu'on avait prétendu aux Chypriotes qu'on ne toucherait pas aux avoirs bancaires alors que finalement on y touche...

Selon la présentatrice du journal, l'accord passé entre Chypre et l'Eurogroupe à Bruxelles prévoit que la taxation est de 6,75% pour les dépôts bancaires de 1 euros à 100.000 euros. Et de 9,9% pour les dépôts de plus de 100.000 euros. Personne ne s'attendait à ce que les dépôts de 1 à 100.000 euros soient taxés! Rappelons qu'en 1974 l'économie chypriote a été détruite par l'invasion turque. Le nord est toujours occupé par l'amée turque mais les Chypriote se sont battus pour reconsuire leur économie dans la partie libre de l'île (au sud). Maintenant on est en train de détruire leur économie purement et simplement". Lire aussi Le Monde pour ceux qui n'y croient pas encore.

Nicolas-Dupont Aignan a été le premier politique à réagir "Avec une taxe exceptionnelle de 6,75% pour tous les dépôts bancaires de moins de 100.000 euros et de 9,9% au-delà de ce seuil, les Chypriotes vont devoir payer un lourd tribut sur l'autel de l'euro. Loin de garantir leur épargne, la monnaie unique est devenue un facteur d'insécurité.

L'euro était censé apporter la croissance, il a plongé le continent dans la récession. L'euro était censé protéger les peuples européens, les pays avec la monnaie unique sont ceux subissant le plus durement la crise depuis 2008. L'euro était censé apporter la stabilité, les épargnants chypriotes se ruent aujourd'hui aux guichets pour sauver leurs économies. Bref l'euro est une calamité.

L'UE est décidément une secte. Et les dirigeants européens sont des disciples soumis sans aucune liberté de conscience. Comment expliquer autrement ce fanatisme moderne pour la monnaie unique ? Pourquoi tant de sacrifices pour rien?

Le président chypriote Nicos Anastasiades le dit lui-même, ce choix "douloureux" est guidé par une "éventuelle sortie de l'euro". Mais on a envie de lui dire comme à tous ces dirigeants européens soumis: et alors? Qu'a apporté l'euro aux peuples européens qui justifie aujourd'hui qu'on veuille le sauver par tous les moyens? Rien, absolument rien."

Dans tous les cas, vous voyez le mensonge des députés et des ministres qui ont préféré parler du mariage homo plutôt que traiter la crise. Vous, nous, vivons des moments historiques car ce qui vient de se passer à Chypre va se passer à un moment donné en Espagne, au Portugal, en Italie et en France.

Dans tous les cas, sachez que si vous avez de l'argent en banque, eh bien l'Etat peut vous braquer 10% ou plus sur simple décision de ces voyous de Bruxelles qui le font surtout pour sauver les grandes banques américaines...

PS: ma planche à billets BCE a été prophétique ! Distribuez-la...

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013
Le livre "Blythe Masters" via le site éditeur. Envoyez ce lien à votre banquier et à tous vos amis..
Vous soutenez cette revue de presse en précommandant
mon prochain livre.
Le livre qui a tout lancé: "
777, la chute de Wall Street et du Vatican"! Vos critiques sont ici, la 4e de couve ici.
Lire absolument "
L'Effondrement du Dollar et de l'Euro, et comment en profiter" le livre best-seller de James Turk. Recevez le catalogue gratuit.
Rediffusion des news, mise en réseau public ou privé, sous quelque forme sont interdites sans l'accord préalable de l'auteur.
La Revue de Presse radio sur 95,2 Mhz direct un mercredi sur deux 14h.

 

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 13:01

A diffuser pour ceux qui croient encore que la crise est inévitable, due à notre mode de vie, etc....

 

Le capital est malade de trop d’argent. Le vol d’une partie de la force de travail s’est tellement accumulé dans le capital, au cours du temps, que la production mondiale de marchandises, plus les services qui s’y attachent, ne représentent plus que 3 % des richesses du monde.

 

Il n’y a jamais eu dans l’histoire du monde, autant de richesses accumulées par un aussi petit nombre d’individus, que depuis l’invention spectaculaire de la crise. La réalisation sans fin de dettes crée de la monnaie et produit une richesse illimitée libérée des contraintes inhérentes à la production de marchandises. Cet enchaînement effréné de dettes cumulées est devenu pour quelques-uns, le seul moyen de rafler très rapidement des fortunes gigantesques sur le dos de populations conditionnées dans l’obsession permanente d’une crise inévitable, devenue fatalité.

Contrairement aux idées reçues de l’économie-spectacle certains faits vérifiables peuvent
permettre de remettre en question tout le système. Les dépenses de l’État français ont baissé
depuis vingt ans, cependant deux fois moins que la baisse des recettes. Les cadeaux fiscaux
effectués par l’État depuis l’an 2000 représentent un manque à gagner de plus de 100 milliards d’euros par an. Plus de 600 milliards d’avoirs, bien planqués dans des paradis fiscaux, manquent à l’État français. Si la banque centrale européenne (BCE) avait accepté de prêter directement aux pays de la zone euro comme elle le fait pour les banques, c’est-à-dire au taux de 1 %, comme cela se passe aux États-Unis, il n’y aurait plus de dette de l’État français aujourd’hui. Et s’il n’y avait plus de cadeaux fiscaux, plus de paradis fiscaux, si l’on
fonctionnait comme dans les années 60, l’État pourrait plus que doubler ses dépenses, sans
aucune dette… Si l’on discerne comment on a pu en arriver là, on peut alors comprendre ce
qui se passe aujourd’hui. 

La crise, dont les cycles se sont accélérés jusqu’à devenir permanente, n’est plus une
exception temporaire du capitalisme, mais bien son fonctionnement routinier. Le processus
d’appauvrissement sans limites des populations, l’institutionnalisation du racket des États,
sont devenus le moteur d’un système qui s’emballe en pillant tout ce qu’il trouve, son
économie, son futur, pour sauver l’expansion des gains des truands milliardaires, dans un
instant sans devenir.
La croyance en la crise est de l’ordre de la foi en la divine économie. Penser la crise avec
les yeux de l’économie politique, c’est non seulement l’accepter, mais se soumettre
aveuglément à ce système d’exploitation et s’y résigner religieusement.

L’économie est une escroquerie.

La dette augmente irréversiblement, quand les recettes disparaissent. Depuis le début de la
crise, les paradis fiscaux, remis temporairement en question et déjà oubliés, se réorganisent
et se développent rapidement. Plus de 26 000 milliards de dollars d’actifs financiers de
particuliers, seraient dissimulés dans les paradis fiscaux, par des montages complexes entre
trusts, financiers et sociétés offshore. Le secret bancaire suisse ayant été réduit, le
« Trust discrétionnaire et irrévocable » est devenu le principal instrument de l’évasion
fiscale en pleine expansion.

Le lobby de la finance, le plus puissant des lobbys, achète les politiques en payant leurs
campagnes. Les politiques servent le capital et l’État gère le système d’exploitation en
place.
L’Article 123 du Traité de Lisbonne oblige les États européens à emprunter, non plus à la
Banque de France ou à la BCE sans intérêts, mais sur les marchés financiers avec des taux
importants. Actuellement, l’État ne rembourse que les intérêts.
En 2008 nous avons payé en France plus de 55 milliards aux prêteurs, pour les seuls intérêts
et pour une seule année, c’est plus que la totalité des impôts sur le revenu. C’est ce qu’on
appelle « la charge de la dette ». L’État a payé plus de 1300 milliards d’euros d’intérêts
entre 1980 et 2008. C’est la rançon à payer aux financiers pour avoir le droit d’exister. Si
l’on avait emprunté à la Banque de France sans intérêts, comme on le faisait jusqu’aux années
70 (droit de création monétaire), on aurait déjà remboursé la dette.
La création monétaire est aujourd’hui aux mains de banques et de financiers privés qui exigent
des intérêts. En créant de la monnaie, on imprime de la nouvelle dette. La dette consiste en
un capital assorti d’intérêts dus. C’est davantage de dettes qui sortent des banques et des
transactions financières. Cet argent, qui n’est plus le fruit d’un travail, est créé
électroniquement sur l’écran d’un ordinateur à partir de dettes.

Avec l’acceptation de la « Règle d’or » et du Mécanisme Européen de Stabilité les politiciens
au pouvoir ont remis la maîtrise de leur budget aux mains de technocrates européens, larbins
des milliardaires. L’État se dissout dans une Europe en décomposition.

Contrairement aux apparences du spectacle de l’économie, les États les plus endettés au monde ne sont pas la Grèce et l’Espagne, mais d’abord les États-Unis, puis le Royaume-Uni et le Japon, pourtant tous bien notés.
Les attaques de fonds spéculatifs américains sur les dettes des États européens provoquent une augmentation des taux d’intérêt. La valeur d’un CDS qui parie sur la dette d’un État, augmente avec la probabilité de défaut de paiement du pays. Ce sont des transactions privées qui ne sont ni enregistrées ni recensées ni contrôlées. Les trafics financiers abondent. Même les banques françaises, qu’on a renflouées, spéculent sur le risque de faillite de la France.

L’austérité, payée par les populations, est égale à la différence entre le prix de départ des
obligations d’État et leur prix à l’arrivée, après la chute que les financiers ont eux-mêmes
provoquée. Cette différence, payée par la population, est empochée par les spéculateurs
milliardaires.

 

Le reste de l'article sur : http://au-bout-de-la-route.blogspot.fr/2012/09/linvention-de-la-crise.html#more

 

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 18:00
Attention à votre argent....Un jour le papier ne vaudra plus rien...Et ce n'est peut-être pas si loin que ça....
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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 22:50
Si elle comprend c'est que l'economie n'est pas aussi dificile qu'on veut nous le faire croire.En France la même arnaque existe depuis 1973 avec la loi "Giscard- Pompidou"...
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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 11:51
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