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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 13:05

Quand le lobby politico-pétrolier pourra enfin être contourné....

ARTICLE 1

E-cat : se chauffer pour 20 EUR par an dès 2013

Publié par Marc Lafontan |

 

Si tout se passe bien, vous devriez bientôt pouvoir adjoindre à votre chauffage central actuel un dispositif révolutionnaire de 400 à 500 dollars / euros vous permettant de chauffer votre maison avec une simple cartouche recyclable à base de poudre de nickel, pour moins de 20 dollars/euros par an.
Jusqu’il y a peu le prix du dispositif avait été estimé à 4000 dollars. Grâce à la volonté de son concepteur, l’ingénieur Andrea Rossi (1950), au partenariat industriel avec National Instruments aux Etats-Unis, et une fabrication hautement automatisée, le prix a été divisé par dix, de façon à couper l’herbe sous le pied des copies par retro-engineering qui ne manqueront pas d’apparaître une fois le système lancé à grande échelle. Objectif : 1 million d'unités domestiques par an à partir de début 2013. (*)
De la taille d’un ordinateur portable (le processeur a la taille d’un paquet de cigarettes) et d’une sécurité annoncée comme totale, ce système révolutionnaire dit de réaction nucléaire à basse énergie n’émet selon Rossi (et le professeur Focardi de l’université de Bologne) aucune radiation ni émission d’aucune sorte.


Le nickel est abondant sur Terre et n'est pas cher, mais il est toxique, surtout en poudre, et son traitement doit être fait par des professionnels. La quantité de nickel consommée dans le processus est extrêmement réduite. Pour fixer les idées, selon Andrea Rossi, un gramme permet de produire 23.000 mégawatt heure d’énergie (oui : vingt trois mille mégawatt heure).
L’E-cat est un système thermique révolutionnaire qui utilise de la poudre de nickel, une quantité infime d’hydrogène, un ou des catalyseurs spécifiques, de même que des radiofréquences permettant de faire travailler les forces de répulsion (Coulomb) entre particules subatomiques de façon avantageuse, un peu à l’image de ce qui se passe dans les arts martiaux orientaux.
Au lancement, le processus de préchauffage du système consomme 3000 watt pendant une heure. Puis, une fois lancé, la consommation électrique devient insignifiante, comme celle d’un ordinateur, tout en produisant une quantité extraordinaire d’énergie thermique, permettant de chauffer de l’eau de façon stable et contrôlée à 120°C. Le système peut être complètement arrêté en 30 à 60 minutes.
L’E-cat est en cours de certification aux Etats-Unis par UL (Underwriters Laboratories). Une usine entièrement robotisée serait en voie de construction, semble-t-il au Massachussetts, avec National Instruments comme partenaire industriel.
A terme (12-24 mois ?), le système pourra également produire de l’électricité, une fois surmontées les difficultés de maintien de la température à 400°C (plutôt que 120°C actuellement).
La distribution et la vente se fera via des partenaires agréés, de même que par Internet. Les précommandes, sans engagement financier, peuvent être faites via le site Ecat.com dès maintenant.
Etant donné les risques inhérents à ce type de projet industriel d’avant-garde, Andrea Rossi ne souhaite pas à ce stade ouvrir le capital à des investisseurs particuliers, n’acceptant le soutien que de milieux d’affaires et d’organisations souhaitant investir de faibles sommes d’argent.
En guise de conclusion, ces réflexions de Brian Josephson, prix Nobel de physique 1973 : « A ce jour, rien ne permet de douter des affirmations de Rossi  » et « des réacteurs de type Rossi sont déjà en production et selon Dennis M. Bushnell, Scientifique en chef de la NASA, ils pourraient "changer complètement la géo-économie, la géo-politique et résoudre [des problèmes] de climat et d'énergie". » (lien).
En cas de confirmation, il semble que nous soyons bel et bien en présence d'un changement de paradigme en matière d'énergie. Probablement comparable à la découverte de la roue ou du feu. 
A titre de comparaison, le projet internatinal de fusion (très) chaude ITER à Cadarache (France) dont onespère, à coup de dizaines de milliards d'euros d'argent public, pouvoir extraire les premiers kilowatts dans cinquante ans ou plus et dont on connaît mieux aujourd'hui le caractère hautement aléatoire et non raisonnable (voir l'article publié le 13/01/12 sur Mediapart : "Iter, le naufrage"), ... peut aller se rhabiller et surtout se réorienter vers un projet plus utile pour la société.

(*) Andrea Rossi travaille 14 à 16 heures par jour sur ce projet et l'interview dont est issu cet article a été réalisée le 15 janvier 2012 au terme d'une telle journée, entre 11 du soir et 1 heure du matin. Chapeau l'artiste ! Et tous nos voeux de succès.

Sources pour cet article :L’interview d’Andrea Rossi le 15 janvier par le journaliste scientifique Sterling Allan (Pure Energy Systems News). Résumé en anglais ici. Transcription de l’interview en anglais ici.
Catalyseur d'énegie de Rossi et Focardi (Wikipedia)

Pour en savoir plus :
L’E-cat a déjà été présenté sur Agoravox le 22/12/11 (lien) et le 29/10/11 (lien), au lendemain de la démonstration semi-publique décisive à Bologne, d’un générateur E-cat industriel de 1 mégawatt.
Publications scientifiques (en anglais)
A detailed Qualitative Approach to the Cold Fusion Nuclear Reactions of H/Ni , Prof. Christos E. Stremmenos, Journal of Nuclear Physics, Mai 2011
Report on heat production during preliminary tests on the Rossi “Ni-H” reactor, Levi G., Université de Bologne, Italie, Janvier 2011
Hydrogen/Nickel cold fusion probable mechanism, Prof. Christos E. Stremmenos, Bologne Italie, Journal of Nuclear Physics, Décembre 2010
A new energy source from nuclear fusion, Focardi S. & Rossi A., Université de Bologne, Italie, Mars 2010,
ARTICLE 2
Nier l’évidence ne sert à rien ni même tenter de banaliser et de ridiculiser les résultats: le réacteur d’1 Mw à usage industriel est bel et bien en vente et les autres typologies d’appareils sont en cours de développement, notamment le plus attendu, celui destiné à un usage domestique.



La Conférence intitulée Energy Change with E-Cat Technology a eu lieu à l’auditorium du Technopark Zürich. Bien que passée sous silence par les médias les plus influents, certains internautes ont néanmoins fait circuler cette nouvelle.
Sergio Focardi qui a mis au point l’E-cat avec Andrea Rossi, continue de confirmer que l’E-cat fonctionne et ne cesse de s’étonner face aux récits démodés des sceptiques.



Un brillant résumé de ce qui s’est passé à Zürich a été publié par Dottor Tecnologia qui dans son rapport, a écrit entre autres:

«Le débat qui a duré deux jours au sujet de l’E-cat, le dispositif génial tant débattu, conçu par l’ingénieur Andrea Rossi et le physicien Sergio Focardi qui, grâce à la fusion à froid, serait capable de produire une grande quantité d’énergie propre en consommant une quantité dérisoire de matières premières dans son fonctionnement, s’est terminé.
«Tout d’abord Rossi dans son premier discours du 8 septembre intitulé « Développement et aspects futurs de la technologie E-cat. Un coup d’œil sur la technologie nickel-hydrogène écologique » a diffusé les documents scientifiques des deux expériences distinctes conduites sur son appareil le 16 juillet et le 7 août dernier.
«Un des aspects les plus intéressants est celui qui a trait au COP, le coefficient de performance, de l’E-cat qui serait égal à 6, ou en d’autres termes, l’énergie produite est six fois supérieure à celle introduite.
«Une donnée qui n’est pas passée inaperçue pour la plupart des gens, car au départ l’inventeur-même italien avait parlé d’un COP pour son dispositif pouvant même arriver à 200. Répondant à une question au sujet de Rossi il dit: « c’est très différent de travailler dans un laboratoire avec un petit prototype de quelques centaines de Watts, destiné uniquement à des expériences, et non pas à être utilisé normalement. Pour l’instant, le COP a été baissé à 6 seulement pour ceux destinés à l’industrie, pour des raisons de sécurité. »
« Cependant plusieurs questions sont restées encore sans réponse, pour la grande déception de la communauté scientifique et de tous les passionnés de technologie qui espéraient en savoir plus au cours de cette conférence suisse. Tout d’abord en ce qui concerne les noms des universités qui ont été chargées de la validation du produit, puis en ce qui concerne le mécanisme actuel de fonctionnement de l’E-cat (« ce qui se passe à l’intérieur ne peut être révélée. C’est un terrain miné », ce sont les mots de Rossi).
Le père de l’E-cat a expliqué son fonctionnement de cette façon: « l’E-cat est essentiellement un système de chauffage. Il utilise un catalyseur secret qui fusionne l’hydrogène et le nickel pour former du cuivre. Le cuivre a une énergie d’état inférieur au nickel et cette énergie excédentaire est délivrée sous forme de rayons gamma. Les rayons gamma heurtent une paroi de plomb où ils sont absorbés et convertis en chaleur. L’ensemble de ce processus est incroyablement efficace et peut chauffer tout le liquide qui traverse l’appareil ».
De nombreuses questions restent encore ouvertes tant sur le plan théorique qu’expérimental, mais ce n’est pas la première fois.
Il reste encore beaucoup à faire, mais l’E-cat a permis de faire prendre conscience qu’un nouveau territoire de la nature et de ses énergies a été identifié et qu’on a commencé à l’exploiter. De nombreux autres explorateurs sont actifs et sont à la recherche de nouvelles voies pour produire de l’énergie grâce aux réactions nucléaires à basse température…
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